Louise-Bougeois-Maman.pdf. Penone_et_arbre_aux_voyelles.pdf. Decal-sommaire. Du 21 avril au 23 août 2004, Galerie Sud, niveau 1 Peau de feuilles [Pelle di foglie], 2000 LA RELATION DU CORPS A L’ŒUVRE S’AFFRANCHIR DE L’OBJET D’ART - Faire dialoguer nature humaine et règne végétal - Dans la poésie des métamorphoses - Entre peau et empreinte: l’espace du toucher REVISITER LE PROCESSUS CREATEUR LUI-MEME DONNER A VOIR L’IMPALPABLE - Une sorte d’inversion du visible - Au plus près de l’être des choses LA BEAUTE JUSQU’AU SUBLIME L’ECLAT DE LA PRESENCE - “Le langage de l’art est encore et sera toujours fondé sur les sens” - Sub-limes: littéralement ce qui est à la limite Le Centre Pompidou, Musée national d’art moderne présente, du 21 avril au 23 août 2004, une exposition rétrospective de plus de quatre-vingts œuvres de Giuseppe Penone, artiste majeur de la scène artistique internationale.
Penone et l’Arte povera UNE TRAJECTOIRE SINGULIERE Giuseppe Penone est le dernier arrivé au sein de l’Arte Povera où il mène une trajectoire singulière. Alpes maritimes. Alpes maritimes. L'arbre des Voyelles - Lycée Théodore Aubanel à Avignon. Jardin des Tuileries à Paris. 1999.
Commande du Ministère de la Culture et de la Communication (2000) L’Arbre des Voyelles est une sculpture en bronze qui représente un grand arbre déraciné, couché dans un des parterres du jardin des Tuileries à Paris. De loin, on ne voit pas grand chose, si ce n’est que, dans ce jardin à la française, il y a une zone un peu sauvage avec de la végétation plus haute et moins ordonnée que le reste. En s’approchant, on le découvre, couché dans les hautes herbes en été ou dans les broussailles sèches en hiver. Si on ne vient pas le voir, on peut passer à côté sans y prêter attention, tellement il ressemble à un arbre vrai. **En effet, la sculpture est un moulage en bronze, réalisé à partir d’un arbre et le bronze imite à merveille le bois de l’arbre mort. Le rêve, c’est qu’un jour ce grand arbre mort se soulève emporté par la croissance des cinq arbres vivants, comme on peut le voir dans certains dessins de l’artiste. Voyelles - Arthur RIMBAUD.
Arthur RIMBAUD (1854-1891) A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,Je dirai quelque jour vos naissances latentes :A, noir corset velu des mouches éclatantesQui bombinent autour des puanteurs cruelles, Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;I, pourpres, sang craché, rire des lèvres bellesDans la colère ou les ivresses pénitentes ;
L'arbre des Voyelles de Penone. Penone. Giuseppe Penone. Jardin des Tuileries: l'arbre des voyelles de Giuseppe Penone. Un arbre pétrifié dans les jardins de Le Nôtre Dans un rectangle de verdure gît l'arbre pétrifié de Giuseppe Penone, comme arraché par un vent puissant, déraciné, privé de l'humus nourricier.
L'arbre des voyelles est un moulage en bronze d'un chêne de quatorze mètres de long et au contraire de son modèle déjà retourné à la terre, il ne pourrira pas. arbre des voyelles de Guiseppe Penone, photographié en hiver "Si j'ai utilisé le bronze, c'est parce qu'il est une fossilisation idéale du végétal. Le bronze a ses racines dans une culture qui est l'animisme et je ne peux penser qu'elle ait utilisé des techniques qui n'étaient pas en liaison avec la brutalité de la nature. Arbre des voyelles de Guiseppe Penone. Contredisant la maxime d'Héraclite l'obscur, "Ta panta rei, ouden menei", "tout change, rien ne perdure", Giuseppe Penone suspend le temps, jouant avec la notion de pourrissement et d'intemporalité. L'oeuvre s'inscrit parfaitement dans le paysage. L'arbre des Voyelles de Penone, une oeuvre monumentale de bronze installée au Jardin des Tuileries. « Moulage d'un chêne de 30 mètres déraciné, cette œuvre de bronze dont le titre peut évoquer un poème de Rimbaud est emblématique de la démarche de Giuseppe Penone.
Démarche qui met l'inerte en consonance avec le vivant et donne matière sculpturale au temps. Ici, les cinq branches de l'arbre couché témoignent d'un passé. De ce passé fixé par une empreinte renaissent cinq vivants arbustes, cinq « voyelles », A-E-I-O-U, qui sculptent lentement le présent au rythme des saisons. » Le texte de présentation qui figure au BOEN est une évocation très sommaire de la sculpture qui fait l'objet du présent ouvrage.
Il peut toutefois servir d'amorce à celui-ci et aux compléments nécessaires qu'il met à disposition des professeurs pour une étude approfondie. Les quelques pistes qui suivent se proposent de mettre l'accent sur certains aspects de l'œuvre et sur son inscription dans une démarche artistique curieuse d'une mémoire enfouie dans la matière du temps.