Médecine et politiques publiques - Blog de Jean-Pascal Devailly: Risques psychosociaux et bullshit management. Individualisation du risque santé au travail et crise de la gouvernance des systèmes de santé Introduction : la ré-ingénierie sociale centralisée « À l’individualisation du risque maladie fait écho celle du risque santé (note personnelle : cela s'applique autant à la "santé au travail").
Le renforcement de l’administration de la santé publique française depuis vingt ans n’a pas empêché la montée en puissance d’une lecture individualisante des problèmes de santé. (...) L’épidémiologie sociale, qui s’alimente à la biostatistique et souvent aux sciences sociales, reste peu reconnue en regard de l’épidémiologie des facteurs de risque (riskfactorology) qui inspire l’épidémiologie dominante (Peretti-Wattel & Moatti 2009). La catégorie du risque, désormais au cœur des institutions de la santé publique française, est souvent entendue dans son acception individualisante : la génétique ou les comportements dits “à risque” sont plus incriminés que les milieux.
Hôpital : le CHRU de Lille en tête du palmarès de l'absentéisme. Frédéric Pierru : « L’hôpital public est engagé dans une course au productivisme » - La Croix. À l’hôpital, la performance ne se mesure pas comme dans une entreprise. Depuis quelques années, le milieu hospitalier est l’objet de nombreuse réforme.
Décidé sous gouvernement Jupé, le programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) a notamment introduit l’objectif financier dans le cahier des charges des hôpitaux français. Plus récemment, le plan « Hôpital 2007 » et la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoire (HPST 2009) ont incorporé des éléments tels que la tarification à l’activité (T2A) au rang des standards de gestion hospitalière. L’hôpital évolue, vraisemblablement sous l’influence d’exigences nouvelles en matière d’administration.
Hôpital : gare à la banalisation de la maltraitance managériale, alertent deux syndicats. Avenir Hospitalier et la CPH s'interrogent sur la « banalisation de la maltraitance institutionnelle » dans les hôpitaux publics, à la suite du suicide du Pr Jean-Louis Megnien sur son lieu de travail, à l'Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), à Paris.
Réunis au sein d'Action praticien hôpital, les deux centrales syndicales reprennent les arguments du Mouvement de défense de l'hôpital public (MDHP), très critiques à l'encontre de la direction de l'HEGP et de sa responsabilité dans le décès du cardiologue. Plus de démocratie dans la nomination des chefs Comme le MDHP, les praticiens réclament un « fonctionnement démocratique transparent » en termes de nomination, d'évaluation et de renouvellement des chefs pôle et de service. Association des directeurs d'hôpital : Communiqué ADH - Les drames humains demandent respect et retenue, l'Hôpital mérite mieux que des querelles stériles. 28 janvier 2016 Les membres de l’ADH soutiennent un management respectueux des individus et des groupes, fruit d’une vision collective et d’une participation de chacun.
Paris, le 27 janvier 2016 – Les drames humains individuels, aussi douloureux et troublants soient-ils comme celui qui s’est produit dans un hôpital parisien récemment, ne doivent pas servir de prétexte pour alimenter des polémiques archaïques ou stériles. Utiliser ces situations pour chercher à opposer entre elles des catégories professionnelles serait aussi déplacé qu’irresponsable. Le respect que nous devons aux individus et aux communautés hospitalières demande que chacun sache raison garder. Hôpitaux: Un rapport dénonce une «pression permanente» et une «course à la rentabilité» SOINS « La tarification à l’activité a perverti la finalité de nos actes soignants », lance ainsi la neurologue Sophie Crozier... 20 Minutes avec AFP Publié le Mis à jour le En confiant une mission à l’ancien député PS Olivier Véran, le gouvernement a souhaité poursuivre la réforme du financement des hôpitaux, et « corriger » les effets pervers de la tarification à l’activité (T2A).
En liant le budget des hôpitaux au nombre d’actes, la tarification à l’activité suscite un malaise chez les soignants. Plusieurs d’entre eux ont exprimé leur amertume devant un comité en quête de nouveaux modes de financement, évoquant une « pression permanente », une « course à la rentabilité ». Avec ce système, introduit en 2005 par souci d’efficience, les caisses des établissements de santé se remplissent en fonction des types d’actes et de séjours enregistrés. L’impression de mal faire leur travail « Surtout ne pas parler au patient » Peur d’être montré du doigt et suppressions de postes Mots-clés :
Face au malaise des soignants, le gouvernement veut revoir le financement des hôpitaux. Le Dr Olivier Véran devra faire des propositions pour "corriger" les effets pervers de la tarification à l'activité.
Il répond à nos questions. L'hôpital est-il aujourd’hui géré comme une entreprise ? Dr O. Véran : "Je ne considère pas que l'hôpital public soit une entreprise. D'ailleurs, nous avons restauré dans la loi le service public hospitalier qui fait qu'un hôpital public peut à nouveau s'appeler un hôpital public. "Mais avec les modifications des règles de financement, des règles de management et de bonne gestion ont été transposées à l'hôpital. Enquête à l’hôpital de Laval après deux décès médiatisés. Deux faits divers proches ont récemment marqué l’actualité : l’agression d’une dame de 78 ans, le 29 décembre, à Évron, et l’acte héroïque d’un enfant de 5 ans qui, le 6 janvier, a enfourché son vélo, en pleine nuit, pour sauver son père, à Saint-Pierre-la-Cour.
À chaque fois, les victimes avaient été conduites au centre hospitalier de Laval, par les sapeurs-pompiers. Dans les deux cas, elles sont décédées peu de temps après. La septuagénaire a été victime d’un malaise, quelques heures seulement après avoir regagné son domicile. Elle est décédée quelques jours plus tard, sans avoir repris connaissance. Le père – qui avait été pris en charge pour une probable tentative de suicide – a mis fin à ses jours, trois jours plus tard.
4 000 signatures pour défendre l’hôpital Guérande-Le Croisic. Accord sur la rémunération des fonctionnaires : les directeurs d'hôpitaux inquiets pour l'emploi. Edition Belfort-Héricourt-Montbéliard. "Pression", "course à la rentabilité": malaise chez les soignants. En confiant en novembre une mission à l'ancien député PS Olivier Véran, le gouvernement a souhaité poursuivre la réforme du financement des hôpitaux, et "corriger" les effets pervers de la tarification à l'activité (T2A).
Avec ce système, introduit en 2005 par souci d'efficience, les caisses des établissements de santé se remplissent en fonction des types d'actes et de séjours enregistrés. Les vœux de l'hôpital, entre déficit à réduire et regroupement à venir - 12/01/2016 - ladepeche.fr. C'est en sa qualité de président du conseil de surveillance de l'hôpital d'Albi que Philippe Bonnecarrère a ouvert le ban, hier, lors de la traditionnelle cérémonie des «Vœux de l'hôpital».
Un rendez-vous placé cette année sous le signe des groupements hospitaliers de territoire (GHT), dans le cadre de la loi de santé de la ministre Marisol Touraine. Courant 2016, les établissements publics de santé devront adhérer à un GHT en élaborant «un projet médical partagé». Ce qui plombe l’hôpital, c’est sa gouvernance. Le professeur, Michael Petromaure, dénonce les dysfonctionnements des hôpitaux en France, et remet en cause la réforme hospitalière négociée par l'ancien chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy.
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Michaël Peyromaure, Professeur, service d’Urologie, Hôpital Cochin de Paris Les dysfonctionnements de l'hôpital sont bien connus des gens qui y travaillent, parfois même des malades qui s'y font soigner. Parmi leurs causes, les plus souvent rapportées sont le passage aux 35 heures et les restrictions budgétaires. Il est évident que la réduction simultanée du temps de travail, des effectifs et des moyens matériels pénalise beaucoup la qualité des soins. Mais il existe une autre raison, jamais évoquée bien que largement responsable des difficultés rencontrées. Commençons par l'administration. La réforme aurait dû donner aux hôpitaux une certaine autonomie. Hôpitaux: Un rapport dénonce une «pression permanente» et une «course à la rentabilité» Hôpital de La Rochelle : un personnel de plus en plus fragilisé.
Ales entendre parler du travail qui change, de l'ambiance dans les services, des difficultés à poser une semaine complète de vacances, aux soins exécutés à la chaîne, on les sent sur le fil du rasoir. Ils ne se reconnaissent plus dans un travail qu'ils ont choisi comme une vocation, par « intérêt pour l'autre ». Services en surcharge, pression administrative ou morale, absences non remplacées, dépassements d'horaires, manque de reconnaissance… le personnel du centre hospitalier de La Rochelle se dit de plus en plus fragilisé. Futurs médecins : hôpital salué, installation discutée - 02/02/2016. Le centre hospitalier de Vendôme accueille actuellement neuf internes.
Ces futurs généralistes distinguent lieu de pédagogie et lieu d’installation. Il est presque trop tôt pour sept de ces neuf internes. Deux d'entre eux réalisent actuellement leur troisième année d'internat, la dernière avant de devenir des professionnels de santé. A Vendôme, tous les profils reçus s'orientent vers de la médecine générale. « Seulement, en première année d'internat, nous n'avons pas encore fait tous nos stages. C'est aussi en découvrant les différents services et la manière de pratiquer en cabinet urbain, semi-rural ou rural qu'on connaîtra nos envies », préviennent les étudiants.