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Il était une fois… Une supercherie d’ampleur mondiale sur le Net. Cet article est paru dans Le Monde du 24 juin 2011 En ce 6 juin, la blogosphère est en émoi.

Il était une fois… Une supercherie d’ampleur mondiale sur le Net

La veille au soir, la blogueuse syrienne Amina Abdallah Arraf, héroïne de la grande rébellion populaire contre la dictature, a été arrêtée à Damas, en pleine rue, par trois hommes armés, qui l’ont emmenée vers une destination inconnue. La nouvelle est publiée sur le blog d’Amina par sa cousine, Rania Ismail, qui décrit la scène en détail, et affirme qu’Amina était sur le point de rencontrer un « membre du comité local de coordination » de la rébellion.

Amina est doublement en danger, car elle milite sur deux fronts : contre la répression du mouvement démocratique, mais aussi pour affirmer au grand jour son homosexualité dans une société peu tolérante en ce domaine. Son blog s’appelle « A Gay Girl in Damascus » ; qui sait ce que ses geôliers vont lui faire subir ? 02 Les marieuses. 01 Nous sommes tous des feministes. « Un long fleuve d’impunité coule au Nigeria » Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du « Monde Afrique » depuis ce lien.

« Un long fleuve d’impunité coule au Nigeria »

Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du « Monde Afrique ». Tribune. Le décompte est macabre. Au Nigeria, depuis 2006, 44 personnes ont été exécutées par la brigade spéciale de répression des vols (Special Anti-Robbery Squad, SARS) sans aucun motif ou prétexte légal ; 18 suspects ont été assassinés en prison ; 130 criminels ou suspects ont été abattus pendant des opérations. A partir de 2017, le nombre de civils exécutés dépasse celui des criminels ou suspects abattus et ce n’est pas un hasard si le hashtag #EndSARS apparaît cette même année. Lire aussi « Nous avons trop de mal à nous nourrir » : au Nigeria, les pillages d’aide alimentaire se multiplient Un pays coupé en deux Le président Buhari, après quinze jours d’émeute, a pris la parole sans annoncer la moindre décision.

L’essentiel des recettes fiscales à Abuja. « Nous avons trop de mal à nous nourrir » : au Nigeria, les pillages d’aide alimentaire se multiplient. Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du « Monde Afrique » depuis ce lien.

« Nous avons trop de mal à nous nourrir » : au Nigeria, les pillages d’aide alimentaire se multiplient

Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du « Monde Afrique ». Sacs et cartons ont été chargés sur des motos, empilés à la va-vite à l’arrière des voitures ou hissés en équilibre précaire au sommet des crânes. Derrière un check-point tenu par des soldats désemparés, une longue procession de véhicules et de piétons s’étire jusqu’à l’horizon. La rumeur – sans doute propagée par l’un des gardes chargés de surveiller les lieux ou par un voisin bien informé – a couru dès 5 h 30 du matin, lundi 26 octobre : un hangar rempli de nourriture venait d’être « découvert » à Gwagwalada, une ville de plus de 150 000 habitants, située à une quarantaine de kilomètres au sud d’Abuja, la capitale fédérale du Nigeria. Idées.

La Noiraude - 008 - La Noiraude et les notes. LES SUJETS QUI FÂCHENT #4 : Les Noirs n'existent pas - avec Tania De Montaigne. À l'école, Tania de Montaigne sensibilise les jeunes au racisme. « On a tous un ami noir » bouscule notre vision de l’immigration. Livre.

« On a tous un ami noir » bouscule notre vision de l’immigration

Non, ce n’est pas la « misère du monde » qui migre vers les pays riches, mais bien plus souvent ceux qui ont les moyens de quitter leur pays pour investir dans une vie meilleure ; par corollaire, c’est l’extrême pauvreté qui dissuade les départs et pas la fermeture des frontières, qui, elle, alimente le commerce de ceux qui les font franchir illégalement, trafic le plus rentable au monde derrière les armes et les drogues… Dans son dernier ouvrage paru sous le titre On a tous un ami noir, François Gemenne, chercheur sur le climat et les migrations à l’université de Liège, en Belgique, s’amuse à déconstruire nombre d’idées reçues. Avec beaucoup de bon sens et souvent de l’humour, il renverse nos perspectives sur les migrations. Comme lorsqu’il se remémore les nombreux débats auxquels il a été invité sur le thème « L’immigration, chance ou fardeau pour nos sociétés ? Lire aussi Idées reçues sur les migrants (1/6) : « Ils envahissent la France » Ainsi M.

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