[ANALYSE DE FOND] L’attention décryptée. Déjà sautillante et furtive de nature, notre capacité d’attention se trouve bien malmenée en ces temps de sursollicitation.
L’attention est pourtant essentielle à notre efficacité cognitive, qu’il s’agisse de faire de nouveaux apprentissages ou simplement d’accomplir plusieurs de nos tâches quotidiennes. Pour la préserver et la cultiver, une première étape consiste à prendre connaissance de ses étonnants mécanismes pour pouvoir identifier les facteurs sur lesquels peut agir et ceux pour lesquels il vaut mieux lâcher prise. Gros plan sur l’attention! Un peu d’histoire C’est le philologue allemand Gottfried Wilhelm Leibniz, précurseur de la psychologie, qui, au XVIIe siècle, donne un statut scientifique à l’attention en proposant le concept d’« aperception », une perception qui s’accompagne de réflexion et de conscience, par opposition à la simple perception.
[INFOGRAPHIE] L’attention en chiffres. Aussi fragile que précieuse, notre capacité d’attention est à la base non seulement de nos apprentissages, mais aussi de l’accomplissement de toutes nos tâches quotidiennes.
En cette époque où elle est sursollicitée, l’un des premiers moyens à prendre pour la préserver et l’améliorer est de mieux la connaître. Voici quelques chiffres à cet effet! 0,25 seconde. 9 manières de réduire la charge cognitive de vos participants durant vos formations et présentations. Comme je vous le disais dans l’article de lundi, la surcharge cognitive est un phénomène crucial qui peut menacer la digestion mentale de vos participants.
Lorsque leur mémoire de travail est trop sollicitée – notamment en raison d’un contenu trop important ou trop complexe – le cerveau de vos participants peut rapidement devenir saturé en informations. Outre un tube d’aspirine, je vous invite à découvrir ci-dessous 9 manières de réduire la charge cognitive au moment de délivrer votre contenu, que ce soit dans le cadre de formations, conférences et présentations : Découvrez 9 manières de réduire la charge cognitive de vos participants lors de vos prochaines formations et présentations en public. 1. Équilibrez les canaux verbaux et visuels 2.
Respectez la règle suivante : 1 idée / concept = 1 diapositive. 3. Si vous en avez la possibilité, prévoyez de rendre votre contenu disponible avant le jour de votre intervention (en tout ou en partie). 4. 5. 6. 7. ATOLE2018 INSERM Document de SYNTHESE 0. Le multitasking vu par les neurosciences – Cog’X. Le numérique permet d’avoir à disposition un nombre infini de documents et d’outils, facilitant le multitasking.
Lorsqu’on interroge les salariés, la quasi-totalité d’entre eux déclare y avoir recours quotidiennement, et être un bon “multitasker” est même souvent une qualité recherchée par les recruteurs. Mais est-ce que cette pratique est vraiment efficace ? Quels en sont les effets réels sur notre productivité et notre bien-être ? Les neurosciences cognitives peuvent nous apporter certains éléments de réponse.
Multi-tasking ou task-switching ? La première chose que nous enseignent les sciences cognitives, c’est qu’à proprement parler le multitasking n’existe pas : nous sommes en réalité incapables de faire deux choses en même temps. Typiquement, lorsqu’on est en train de conduire en voiture, nous pouvons percevoir deux informations simultanément (une sonnerie de téléphone et un feu rouge), mais effectuer deux actions en parallèle (parler et freiner) est impossible. La vérité sur le multitasking: Est-ce bon ou mauvais pour la productivité? (1/2)— Matthieu Desroches.
On pense souvent que le fait de faire plusieurs choses en même temps nous rend plus productifs et efficaces.
C’est pourquoi, quand on pratique le multitasking, on se dit souvent à nous-mêmes : « J’ai maximisé mon temps en faisant deux activités dans l’espace d’une seule». Cependant, même si le multitâche semble productif au premier regard, plusieurs études montrent que cela crée plutôt l’effet inverse et que cela ruine en réalité notre productivité. C’est pourquoi on parle souvent du « mensonge ou du mythe » du multitâche, puisque ceux qui prétendent être de bons « multitasker » ne font que se bercer d’illusions en se faisant croire qu’ils sont réellement productifs alors que ce n’est pas le cas.
Je vais vous présenter dans cette première section les coûts cachés du multitâche sur votre productivité et vous énumérer certaines des plus grandes conséquences que cela peut engendrer si vous le pratiquez. Le multitâche fait perdre du temps. Comment travailler efficacement ? En contrôlant cette mauvaise habitude. Dans votre cheminement pour travailler plus efficacement apparait sans relâche un fléau capable de saboter votre productivité, et dont la maitrise pourrait vous ouvrir la porte du paradis de l'efficacité au travail.
Le besoin de se distraire est au cœur du problème. Les distractions sont responsables de l’un des pires facteurs qui détruisent votre efficacité : le va-et-vient incessant entre plusieurs tâches. Passer d'une tâche à l'autre: de quoi s'agit-il exactement ? Dans sa forme la plus simple, il s'agit de passer d'une tâche à l'autre, sans que celles-ci n'aient de lien entre elles. Le cerveau peut-il faire deux choses à la fois ?