Cheon, 18 ans, cadet de la cyberguerre contre le Nord. Google sait identifier les "phrases problématiques" dans un e-mail. Il y a trois ans, le 24 avril 2010, une commission d'enquête du Sénat des Etats-Unis publiait une liste d'e-mails internes de Goldman Sachs pour démontrer la responsabilité active de la banque dans la crise des subprimes.
Selon les sénateurs, les messages découverts montraient que "trop souvent", la banque "pariait contre les instruments qu'ils vendaient et en tiraient profit au détriment de leurs clients". Japon: dicussions internes dévoilées par erreur via Google Groupes. Des responsables du ministère de l'Environnement ont notamment utilisé les paramètres par défaut de ce système de discussion par internet, réglages qui autorisent tout internaute à lire le contenu des échanges au lieu de les limiter à des utilisateurs désignés.
Les créateurs du groupe de discussion ont omis de modifier les critères afin d'en restreindre le droit d'accès. Un porte-parole du ministère de l'Environnement a reconnu que des fonctionnaires avaient ainsi partagé avec tout le monde, par erreur, des données relatives aux négociations d'un accord international sur le commerce du mercure, dont la signature est prévue cet automne.
Ils ont diffusé en particulier le contenu d'échanges avec leurs partenaires suisses et norvégiens. «Il est problématique que ces débats autour des négociations aient pu être consultés par des personnes extérieures. La Chine et l'Indonésie en tête des pays à l'origine de cyberattaques. Près de 68% des cyberattaques sont originaires de la région Asie-Pacifique-Océanie, selon un responsable d'Akamai. - Photo Archives AP La Chine et l'Indonésie sont en tête du classement des pays dont sont originaires les cyberattaques dans le monde, selon une étude menée par une société de sécurité informatique américaine, publiée mardi.
Au premier trimestre 2013, 34% des cyberattaques étaient originaires de Chine - une part en baisse par rapport au 4e trimestre 2012, quand la Chine était l'origine de 41% de ces attaques informatiques, selon Akamai. Cyberdéfense: la France passe à l'offensive. Les internautes, la grande priorité du FBI. Andrew Weissmann, à la tête du département juridique du FBI, a ainsi affirmé lors d'une conférence récente à Washington que l'élargissement des pouvoirs de la police dans ce domaine était une «top priorité cette année».
«Les moyens par lesquels nous communiquons aujourd'hui ne sont pas limités aux entreprises de téléphonie», a-t-il fait observer, plaidant pour des pouvoirs de surveillance accrus par exemple de «Gmail, Google voice (et) Dropbox (un service d'hébergement de fichiers en ligne, NDLR)». Avec les lois actuelles, la police fédérale peut déjà obtenir un mandat judiciaire pour accéder à des communications en ligne. Les grandes entreprises comme Google et Microsoft sont en général en mesure d'y répondre, mais le spectre n'est pas assez large et de nombreuses autres sociétés n'ont pas les moyens ou les capacités techniques d'une «mise sur écoute». Gérer ses données Google après sa mort. Nombre record de plaintes pour cybersquattage. Le nombre de plaintes pour cybersquattage traitées par l'OMPI (organisation mondiale de la propriété intellectuelle) a atteint le nombre record de 2884 en 2012, a annoncé jeudi à Genève le Directeur général de cette organisation, M.
Francis Gurry. Ces plaintes ont porté sur 5084 noms de domaine de l'internet, et sont en hausse de 4,5% par rapport au précédent record de 2011. iPhone/iPad: 12 millions d'identifiants piratés sur un ordinateur du FBI. Un groupe de hackers affirme avoir piraté les identifiants de 12 millions d'utilisateurs d'iPhone ou d'iPad dans un ordinateur du FBI, soulevant des questions sur la sécurité informatique et la détention, par un gouvernement, de données personnelles.
Le groupe de pirates informatiques AntiSec, lié au collectif plus connu des Anonymous, a publié sur internet - sur le site - un million de ces identifiants présumés, en précisant qu'ils faisaient partie d'un groupe plus large de 12 millions d'identifiants trouvés dans un ordinateur du FBI, la police fédérale américaine. Pour Eric Hemmendinger, expert en sécurité informatique pour le groupe indien Tata Communications, l'affaire est sans doute véridique, au regard des fuites déjà organisées par Anonymous, et suscite beaucoup d'inquiétudes. «La question n'est pas de savoir si c'est vrai ou pas, mais de savoir pourquoi les agents fédéraux disposent de ces informations et pourquoi ils ne les ont pas davantage sécurisées», relevait en outre M. Le virus Flame dérobait PDF et autres fichiers en Iran.
Le virus informatique Flame, détecté récemment et qualifié de «cyber-arme», visait à dérober des documents PDF et des graphiques, en premier lieu en Iran, a indiqué le spécialiste russe de la lutte antivirus Kaspersky Lab, à l'origine de l'identification du virus.
«Les instigateurs des attaques Flame semblent particulièrement intéressés par les documents PDF, Office et les schémas AutoCad» (réalisés par un logiciel de dessin assisté par ordinateur), indique Kaspersky Lab, qui a actualisé les résultats de son analyse du virus sur son site internet. Le logiciel est capable de faire «de courts résumés» des documents qu'il repère, et «cherche aussi des messages électroniques», précise-t-il. «Les utilisateurs infectés ont été localisés dans différentes régions du monde, notamment le Moyen-Orient, l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie-Pacifique», ajoute-t-il, confirmant que l'Iran était le premier pays visé par ces attaques.
Le nouveau virus Duqu, similaire à Stuxnet, détecté dans huit pays. Photo: David Boily, La Presse Le nouveau virus informatique «Duqu», que les spécialistes comparent à Stuxnet, auteur notamment d'attaques contre le programme nucléaire iranien, a été détecté dans huit pays dont la France, a indiqué jeudi la société de sécurité informatique Symantec.
«La menace Duqu prend de l'ampleur» et Symantec indique dans un communiqué avoir repéré le virus au sein d'entreprises ou d'administrations présentes «dans huit pays»: France, Pays-Bas, Suisse, Ukraine, Inde, Iran, Soudan et Vietnam. Un voleur d'iPhone piégé par une application installée sur l'appareil. Un homme qui venait de dérober un iPhone pensait s'en tirer à bon compte... jusqu'à ce que la police de Los Angeles lui mette la main dessus en utilisant une application du téléphone permettant de le localiser.
La police était partie à ses trousses après qu'une femme eut raconté comment un homme armé lui avait volé son sac à main et son iPhone, le téléphone multifonctions d'Apple, a indiqué mardi une porte-parole de la police de Los Angeles, Norma Eisenman. Pour le retrouver, la police a utilisé l'application «Localiser mon iPhone» que la victime avait pris soin d'installer sur son téléphone. «Si vous perdez votre iPhone, iPad, iPod touch ou Mac, (l'application) "Localiser mon iPhone" vous permettra de le retrouver à partir d'un autre (produit Apple) et de protéger vos données», explique le descriptif de l'application sur la boutique en ligne d'Apple. Dix ans de prison pour piratage d'un serveur informatique de la Fed. Lin Mun Poo, un Malaisien, avait «installé un code informatique malveillant» dans le système informatique de la Fed, a expliqué le ministère dans un communiqué. - Photo: AFP (image générale) Un pirate informatique a été condamné vendredi aux États-Unis à dix ans de prison pour s'être introduit dans un serveur de la banque centrale (Fed) et de banques, a annoncé le ministère de la Justice.
Lin Mun Poo, un Malaisien, avait «installé un code informatique malveillant» dans le système informatique de la Fed, a expliqué le ministère dans un communiqué. Il avait aussi visé un sous-traitant de la Défense américaine, et avait eu la possibilité de «compromettre des renseignements sur la logistique militaire hautement sensibles». Le Malaisien avait été arrêté en octobre 2010, piégé par un agent des services secrets américains qui avait réussi à le faire venir à New York en lui faisant croire qu'il était un autre pirate informatique prêt à lui vendre des numéros de cartes bancaires.
Espionnage informatique: Washington accuse la Chine et la Russie. Cybersécurité: 60 pays et le gratin du web réunis à Londres. La secrétaire d'État des États-Unis Hillary Clinton (notre photo), le cofondateur de Wikipedia Jimmy Wales ou encore le vice-président de la société de télécommunications chinoise Huawei sont parmi les quelque 900 délégués de la Russie à la Corée, attendus pendant 48 heures à cette grand'messe du web. - Photo AFP Les grands noms de l'internet ainsi que les représentants de quelque 60 pays se retrouvent mardi à Londres pour réflechir ensemble aux immenses défis posés par la Toile, qu'il s'agisse d'avancées économiques et démocratiques ou de cyberterrorisme.
Grande-Bretagne: les cyberattaques ont atteint un «niveau inquiétant» Les attaques informatiques contre le gouvernement, les particuliers et les entreprises ont atteint un niveau «inquiétant» au Royaume-Uni et menacent ses «intérêts économiques», selon un des responsables du renseignement britannique. Une «attaque de grande ampleur» visant le Foreign Office et plusieurs autres ministères a notamment été déjouée cet été, révèle le directeur du service des écoutes Iain Lobham dans un entretien au Times, à la veille de l'ouverture d'une grande conférence internationale à Londres sur l'internet. «Nous assistons au développement d'un marché international de la criminalité - une économie parallèle où les coordonnées des cartes bancaires des citoyens britanniques sont échangées contre des cyber dollars», souligne-t-il encore, en référence à une escroquerie découverte par ses services cet été où des numéros de cartes piratés étaient vendus sur des sites illégaux pour des sommes aussi dérisoires que 70 pence (1 dollar).
Les services secrets britanniques recrutent des as du jeu vidéo. Un étudiant s'attaque à l'appétit de Facebook pour les données. Max Schrems a obtenu un volumineux dossier contenant les informations que Facebook détient sur lui. - Photo: AFP Messages, photos, «tags», Facebook conserve avec une énergie boulimique trace de tous les faits et gestes de ses utilisateurs, même quand ceux-ci les ont supprimés, a découvert un étudiant autrichien en analysant les données accumulées sur lui par le premier réseau social mondial. Max Schrems, étudiant en droit de 24 ans, est l'une des rares personnes à avoir obtenu du réseau social une compilation de ses données personnelles: un fichier de pas moins de 1222 pages répertoriant toutes ses activités sur Facebook, même ce qu'il pensait avoir supprimé!
«Quand on efface quelque chose dans Facebook, on ne fait que le cacher pour soi-même», résume-t-il. Une armée de robots vole des données de Facebook. Piratage de millions d'ordinateurs: six Estoniens et un Russe inculpés. Piratage : des Russes poursuivis pour plus d'un milliard de dollars. Digital forensic evasion - Le guide de l'anonymat sur internet.