La Saison de l’ombre de Leonora Miano chez Grasset - Roman. Dans son dernier roman, La Saison de l’ombre chez Grasset, l’auteure d’origine camerounaise Leonora Miano revient sur une histoire bien sombre de l’Afrique et du continent noir : la Traite atlantique et surtout, la part de responsabilité des Africains, dans l’une des pages les plus tristes de l’univers.
Dans un coin de l’Afrique, un endroit qui aurait pu devenir le Cameroun, les peuples Bwele, Mulongo et Idesi partagent la terre. Les trois peuples sont en réalité des frères que la convoitise et le mal ont séparés. Les Idesi, ou côtiers vivant sur la côte de l’océan Atlantique sont les pires, tandis que les Mulungo qui habitent assez profondément dans les terres sont les plus gentils. Au milieu de ces peuples, les Bwele. Un soir de cette saison sombre, 12 hommes Mulungo disparaissent de la nature. Incompréhension, abandon, désespoir et recherche du coupable sont les sentiments qui habitent cette contrée. À propos des «hommes aux pieds de poule ». Poser la question, c’est un peu y répondre. La saison de l’ombre de Leonora Miano.
Le 02 septembre 2013 Synopsis : « Si leurs fils ne sont jamais retrouvés, si le ngambi ne révèle pas ce qui leur est arrivé, on ne racontera pas le chagrin de ces mères.
La communauté oubliera les dix jeunes initiés, les deux hommes d’âge mûr, évaporés dans l’air au cours du grand incendie. Du feu lui-même, on ne dira plus rien. Qui goûte le souvenir des défaites ? Nous sommes en Afrique sub-saharienne, quelque part à l’intérieur des terres, dans le clan Mulungo. Mon avis : J’ai eu la chance de découvrir en avant-première, le tout nouveau roman de Leonora Miano : La saison de l’ombre, grâce à l’opération « On vous lit tout !
Ce roman est une quête initiatique menée par Mukano, le chef du village, ainsi que quelques femmes courageuses pour découvrir ce qu’il est advenu des fils aînés du village. J’ai aimé ce roman, l’écriture est très belle, presque poétique à certains moments. Ce roman est disponible depuis le 02 septembre 2013 aux Editions Grasset. Like this: J'aime chargement… Librairie Les Vraies Richesses » Blog Archive » La saison de l’ombre, Léonora Miano, Grasset. RENTRÉE LITTÉRAIRE: Léonora Miano (La Saison de l'ombre) Transfuge - Magazine culturel - Littérature et Cinéma Accueil Littérature Cinéma Abonnement Anciens numéros TV Transfuge Contact Abonnez-vous au flux RSS du magazine culturel Transfuge Découvrez les vidéos du magazine culturel Transfuge Suivez le magazine culturel Transfuge sur Twitter Suivez le magazine culturel Transfuge sur Facebook Littérature.
Léonora Miano : Une saison de l'ombre. Quand commence le roman, une communauté enclavée et repliée sur elle-même vient de faire l’objet d’une brutale attaque.
Un incendie a embrasé de nombreuses cases, servant de diversion pour le rapt de plusieurs jeunes de ce clan. Une fois l’effroi retombé, le constat de la disparition d’une douzaine d’initiés va plonger les mulongo dans une torpeur et remettre en cause l’organisation sociale de ce groupe. La première réaction du clan est de bannir les mères des disparus et de les mettre en quarantaine… Comment le clan réagit-il à cette attaque sournoise dont il n’est même pas capable de fournir une ébauche d’explication, une tentative d’identification des assaillants?
Un peu comme dans L’intérieur de la nuit, le roman qui l’a révélé au grand public, la communauté que Miano vit en vase clos, ne maintenant des contacts pacifiques qu’avec les bwélés. Pour développer son projet, l’écrivaine déploie des personnages intéressants sur lesquels on pourrait s'étendre. La saison de l’ombre - La lettre du Libraire. La saison de l'ombre de Leonora Miano : un roman puissant - Lacompagnie Deslivres. Très vite après Les Evaporés, j'ai lu La saison de l'ombre de Leonora Miano paru chez Grasset, et je tenais déjà le 10 juillet mes deux coups de cœur de la Rentrée.
Et vous le savez je ne suis pas une fille facile à séduire ! En même temps je ne prenais pas de gros risques : j'adore cette auteure, pour ses livres mais aussi pour sa personnalité, ce qu'elle dégage lorsqu'elle parle. Elle ne dit jamais un mot de trop, comme dans ses livres d'ailleurs. Ne manquez aucune de ses interview, elle vous subjuguera aussi j'en suis sûre. Si vous aimez la puissance de l'écriture africaine (comme chez Marie N'Diaye) vous aimerez ce livre dans lequel toute la cosmogonie africaine vous fera toucher du doigt l'horreur de la traite négrière du point de vue de ceux qui restent. Léonora Miano - La saison de l'ombre. Léonora Miano: l'énigme des fils disparus - Lire. Parmi certaines populations d'Afrique occidentale se serait conservé un écho de la traite transatlantique qui, du XVe au XIXe siècle, a arraché au continent africain onze à treize millions d'hommes.
Qu'il subsiste "un patrimoine oral", c'est ce que, aux dernières pages de La Saison de l'ombre, révèle Léonora Miano. En tête de ses remerciements, elle dit en effet sa dette à l'endroit de Lucie-Mami Noor Nkaké. Car, avant de décéder à Yaoundé le 17 décembre 2006, la mère de la chanteuse franco-camerounaise Sandra Nkaké n'avait pas seulement bataillé pour les droits des enfants et des femmes. Mandatée par l'Unesco, Lucie-Mami Noor Nkaké a légué les fruits de l'enquête réalisée dix ans plus tôt au sud du Bénin dans un rapport intitulé La Mémoire de la capture. Le point de départ: des disparitions inexpliquées L'action se déroule comme toujours dans quelque pays imaginaire d'Afrique subsaharienne. Léonora Miano : Une saison de l'ombre. Léonora Miano. Editions Grasset - Résultats. « Si leurs fils ne sont jamais retrouvés, si le ngambi ne révèle pas ce qui leur est arrivé, on ne racontera pas le chagrin de ces mères.
La communauté oubliera les dix jeunes initiés, les deux hommes d'âge mûr, évaporés dans l'air au cours du grand incendie. Du feu lui-même, on ne dira plus rien. Qui goûte le souvenir des défaites ? » Nous sommes en Afrique sub-saharienne, quelque part à l'intérieur des terres, dans le clan Mulungo. Dans ce roman puissant, Léonora Miano revient sur la traite négrière pour faire entendre la voix de celles et ceux à qui elle a volé un être cher.