Inverser la classe : effets sur la formation de futurs enseignants
1L’Université de Sherbrooke encourage l’innovation pédagogique en soutenant, à l’aide de fonds ponctuels, les enseignants proposant des projets originaux. C’est dans ce cadre que nous avons mis en place l’expérimentation d’un dispositif de classe inversée dans un cours d’évaluation des apprentissages offert à deux cohortes d’étudiants inscrits en troisième année de baccalauréat en enseignement secondaire. Bien que ce cours ait été donné durant plusieurs années, l’émergence d’une problématique pédagogique particulière nous a incité à tenter de la résoudre en proposant un dispositif pédagogique innovant. Notre démarche d’innovation s’inscrit dans une perspective de Scholarship of Teaching and Learning (SoTL) (Kreber, 2002) qui a soutenu la formalisation de nos actions dans toutes les étapes du projet. 3La recherche que nous avons menée autour du dispositif de classe inversée dont nous ferons état dans cet article émerge avant tout d’une problématique pédagogique. 2.1.
David Bouchillon, de la classe inversée à la « classe renversante »
Prof d'histoire, David Bouchillon mise sur la différenciation et rend ses élèves acteurs. En leur faisant produire le cours eux-mêmes, sa classe inversée est devenue "renversante". Avec la classe inversée, les élèves de David Bouchillon sont « mis en activité » Professeur d’histoire-géographie au lycée Alfred Kastler de Talence (33), David Bouchillon est l’un des pionniers français de la classe inversée.
Classe inversée, tâches complexes : une « ville virtuelle » pour rendre l’anglais plus concret
Dans le cadre de sa classe inversée, Sébastien Franc, prof d'anglais en lycée, a co-créé une "ville virtuelle". Le but : scénariser la vie quotidienne d'un quartier, et rendre les élèves "autonomes et acteurs de leur apprentissage". Flanders Lane est une ville virtuelle qui permet aux élèves de S. Franc d’aborder l’anglais d’une façon ludique et interactive. Rendre les élèves acteurs pour rendre l’anglais plus concret et faciliter son apprentissage : telle était l’idée de Sébastien Franc, professeur au lycée des Flandres, à Hazebrouck (59), lorsqu’il s’est lancé dans la classe inversée, en 2013.
Classe inversée
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La classe inversée (ou « renversée », en anglais : « flipped classroom »[1]) est une approche pédagogique qui inverse la nature des activités d'apprentissage en classe et à la maison[2], ce qui amène une modification des rôles traditionnels d'apprentissage[3]. Autrement dit, les élèves doivent impérativement étudier leurs cours chez eux, pour que les activités en classe deviennent plus concrètes pour eux. Durant les heures « apprentissages », ces derniers ne feront que des exercices d’applications et découvertes.
classe inversée
Catherine Becchetti-Bizot, inspectrice générale de l’éducation nationale, est agrégée de lettres classiques. Elle a été directrice de la DNE (Direction du Numérique pour l’Education) puis chargée de mission numérique et […] Lire l’Article → La première semaine de la classe inversée a eu lieu du 25 au 30 janvier, les collègues renversant leur classe ont ouvert leur porte aux visiteurs intéressés et des évènements […] Lire l’Article → Professeure à L’Haÿ-les-Roses, Val de Marne (94), Virginie Shipley travaille par compétences depuis six ans, avec l’accord des IPR et de ses trois chefs d’établissement successifs.
La classe inversée en SVT, pour travailler autrement
La classe inversée permet de travailler autrement. Pour Bénédicte Ferlet, professeure de SVT, les élèves "appréhendent" mieux le cours, et "travaillent ensemble" plus efficacement. Un exemple de ressource partagée par B. Ferlet avec ses élèves, dans le cadre de la pédagogie inversée. Bénédicte Ferlet, professeure de SVT au lycée Marguerite Yourcenar d’Erstein (Bas-Rhin), et ses élèves de Terminale S1 sont revenus, lors des dernières Net Journées, en mars, sur 2 ans d’expérimentation de la classe inversée. L’idée, propre à la “flipped classroom” : visionner des ressources à la maison, sur le site “Sciences” du lycée, afin de suivre plus facilement le cours, ou de préparer un travail à réaliser en classe, lors de travaux pratiques (TP).
La pédagogie inversée : bouleversons nos manières d’enseigner
La pédagogie inversée ou classe inversée qu’est ce que c’est? Fini le cours magistral ! La pédagogie inversée laisse l’élève préparer le cours à la maison à l’aide de vidéos, de podcasts, de lectures conseillées par le maître.
histoire-géographie-citoyenneté - exemple de classe inversée : la Chine et le monde depuis 1949
mis à jour le 21/10/2016 voici un exemple de classe inversée et de tâche complexe, réalisées en Terminale ES/L sur la Chine et le monde depuis 1949 mots clés : classe inversée, tâche complexe, Chine, puissance, 1949 Choix et objectifs de la classe inversée Le choix de la classe inversée répond tout simplement au fait de proposer une alternative aux cours de Terminale. Les élèves vont être amenés à construire leur cours, à s'interroger et à illustrer ce qu'ils ont perçu de la construction de la puissance chinoise depuis 1949.
La classe inversée « permet une vraie différenciation »
La classe inversée, outil de différenciation ? Pour Nicolas Lemoine, professeur de maths en collège, cela signifie "plus de temps pour les élèves en difficulté". Pour réaliser ses capsules, Nicolas Lemoine utilise des logiciels libres, comme Powtoon et Moovly.
La classe inversée c’est du Freinet 2.0
Le 1er Congrès National sur la classe inversée a eu lieu les 3 et 4 juillet 2015 au lycée Montaigne à Paris. Les enseignants sont venus, très nombreux, de tous les coins de France et même de l'étranger au point que les organisateurs ont été obligés de limiter l'accès à cet évènement faute de place. L'association Inversons la classe créée en 2014, organisatrice de ce Congrès se donne pour objectifs de « diffuser le travail des pionniers, pour que la classe inversée fasse partie de la boîte à outils de chaque enseignant, qu'il souhaite l'utiliser ou non. »Le succès de ce premier congrès ne surprend pas Héloise DUFOUR qui préside l'association. « Pourquoi 99% des enseignants qui se sont lancés dans la classe inversée veulent continuer l'année d'après ? C'est parce que s'il y a des élèves qui n'adhèrent pas, par rapport au nombre d'élèves que l'on perd ou qu'on ne touche pas quand on est dans le face à face, il n'y a pas photo ! » affirme-t-elle.