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Physiocratie

Physiocratie
Page de garde de la Physiocratie, ou Constitution naturelle du gouvernement le plus avantageux au genre humain. La physiocratie est une école de pensée économique, politique et juridique, née en France à la fin des années 1750. Étymologie et définition[modifier | modifier le code] La « physiocratie » est le « gouvernement par la nature ». « l’idée que toute richesse vient de la terre, que la seule classe productive est celle des agriculteurs et qu'il existe des lois naturelles basées sur la liberté et la propriété privée qu'il suffit de respecter pour maintenir un ordre parfait[1]. » Histoire du mouvement[modifier | modifier le code] La fondation[modifier | modifier le code] Les fondateurs de cette école sont François Quesnay et le marquis de Mirabeau qui se rencontrent à Versailles en juillet 1757. Le Tableau économique[modifier | modifier le code] Les Éphémérides du citoyen[modifier | modifier le code] Les idées de l'école physiocratique[modifier | modifier le code] Related:  conceptsHistoire économiqueÉconomie

Arts & Sociétés En décembre 1824 paraissaît à Paris –très discrètement – un petit pamphlet en forme de dialogue qui allait marquer une étape importante dans la conception moderne du statut social de l’artiste. Intitulé “L’Artiste, le savant et l’industriel” et publié dans le recueil Opinions littéraires, philosophiques et industrielles, le texte est l’oeuvre d’un aristocrate déchu, Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon. Durant une vingtaine d’années, Saint-Simon s’était consacré à l’élaboration d’un système politique qui réconcilierait le progrès matériel et l’ordre social, tout en assurant un certain bien-être aux classes les plus défavorisées. La mutation de sa philosophie vers un humanitarisme mystique s’accompagne d’une valorisation des arts qui atteint son expression la plus accomplie en 1824. “C’est nous, artistes, qui vous serviront d’avant-garde; la puissance des arts est en effet la plus immédiate et la plus rapide.

Mercantilisme Le mercantilisme est un courant de la pensée économique contemporaine de la colonisation du Nouveau Monde et du triomphe de la monarchie absolue (depuis le XVIe siècle jusqu'au milieu du XVIIIe siècle en Europe). Il considère que « le prince, dont la puissance repose sur l'or et sa collecte par l'impôt, doit s'appuyer sur la classe des marchands et favoriser l'essor industriel et commercial de la Nation afin qu'un excédent commercial permette l'entrée des métaux précieux »[1]. De nos jours, la discussion de la pertinence et de la validité des idées mercantilistes refait surface, notamment dans le débat contemporain sur la mondialisation. Étymologie[modifier | modifier le code] Le terme vient du latin mercari, « faire du commerce », issu de la racine merx, « marchandise ». Origines du concept[modifier | modifier le code] Pour certains auteurs le mercantilisme n'est pas un courant de pensée en tant que tel. Conséquence de cette rupture : Essor des États-Nations[modifier | modifier le code]

Le Brexit et le trilemme de la mondialisation « Je n’ai pas beaucoup écrit sur le Brexit parce que je n’ai pas une vision bien précise, ni même bien informée sur la question. Personnellement, j’espère que la Grande-Bretagne choisira de rester dans l’Union européenne, mais c’est tout autant parce que je crois que, sans la Grande-Bretagne, l’UE sera susceptible de devenir moins démocratique et plus prompte à commettre des erreurs qu’en raison des probables coûts économiques du Brexit. Oui, je pense effectivement que la sortie pose un risque économique significatif sur la Grande-Bretagne (ou même sur l’économie mondiale), mais je reste convaincu qu’il y a de larges marges d’incertitude autour des prévisions quantitatives avancées par le Trésor du Royaume-Uni et par de nombreux économistes britanniques. Mais il y a aussi d’importantes questions posées autour de la nature de la démocratie et de l’autonomie dans l’UE telle qu’elle fonctionne actuellement.

Lectures critiques Notes Elsa Dorlin (dir.), Sexe, race, classe, pour une épistémologie de la domination, Paris, PUF, 2009 (Actuel Marx. Confrontation), 320 p. ; et Didier Eribon, Retour à Reims, Paris, Fayard, 2009 (à venir), 252 p. Un précédent ouvrage d’Elsa Dorlin réunit les traductions des principales contributrices de ce courant : Elsa Dorlin (éd.), Black Feminism. Sur ce même point, voir encore Elsa Dorlin, « Dark Care. Cf. Voir Joan Scott, « L’évidence de l’expérience », dans Théories critiques de l’histoire. Elsa Dorlin (éd.), Black Feminism. Gayatari Chakravorty Spivak et Leon de Kock. « New Nation Writers Conference in South Africa », ARIEL. Voir Elsa Dorlin, La matrice de la race. Laurie Boussaguet, Sophie Jacquot, « Mobilisations féministes et mise à l’agenda de nouveaux problèmes publics », Revue française de science politique, 59 (2), avril 2009, p. 173-181. Jane Jenson, Éléonore Lépinard, « Penser le genre en science politique. « Quelle politique pour les mères en emploi ? P. J. J. J. J. J.

Adam Smith Adam Smith portraituré en 1787. Signature La plupart des économistes le considèrent comme « le père de l’économie politique » ; pourtant, certains, comme Joseph Schumpeter ou Murray Rothbard, l'ont défini comme un auteur mineur, considérant que son œuvre comportait peu d'idées originales et que ces dernières étaient pour beaucoup fausses[1],[2]. Il choisit lui-même ses lectures, un choix qui lui vaut d’être menacé d’expulsion de l’université lorsqu’on découvre dans sa chambre le Traité de la nature humaine du philosophe David Hume, lecture jugée inconvenante à l’époque[9]. Choisissant une carrière universitaire, Smith obtient à l’âge de vingt-sept ans la chaire de logique à l’université de Glasgow et plus tard celle de philosophie morale. Au-delà de son excentricité, la célébrité d’Adam Smith provient aussi de son travail et de la parution en 1759 de la Théorie des sentiments moraux, œuvre de philosophie qui le fait connaître en Grande-Bretagne et même en Europe. Publiées à titre posthume

Le trilemme de la mondialisation mardi, 11.10.2016 Philippe G. Müller Les partis situés aux extrêmes de l’éventail politique progressent actuellement partout dans le monde. Les partis du centre, partisans d’un consensus, voient quant à eux leur électorat s’éroder. La méfiance et le malaise face à la mondialisation et aux élites mondiales se répandent dans de vastes franges de la population. Dani Rodrik considère trois éléments essentiels de l’économie mondiale actuelle: la démocratie, la souveraineté nationale et les marchés mondialisés. En effet, il existe entre ces trois éléments des tensions considérables. Il en va de même à propos des migrations et de la libre circulation, quasiment illimitée, des personnes. Des tensions se manifestent aussi entre les institutions démocratiques et l’adhésion à un système capitaliste mondial. On observe actuellement partout dans le monde qu’en raison des tensions dans ce trilemme, beaucoup de pays abandonnent plus ou moins l’un ou l’autre de ces trois éléments.

L'émancipation comme concept politique dans les luttes féministes et queers Dans ce texte, issu de sa communication au colloque "Penser l’émancipation" en 2014, Cornelia Möser analyse la place du concept d’émancipation dans les luttes féministes et queers, et répond ainsi au texte de Joan Scott précédemment publié par Contretemps en mars 2014 : “Emancipation et égalité : une généalogie critique“. Cornelia Möser est philosophe et chargée de recherche au CNRS. Elle a publié Féminismes en traduction. Théories voyageuses et traductions culturelles paru aux Editions des archives contemporaines en 2013. Pourquoi l’émancipation ? Parler de l'émancipation aujourd'hui peut paraître ringard dans la mesure où c'est un terme peu utilisé dans les luttes politiques et sociales qui cherchent généralement à participer aux institutions de pouvoir où sont privilégiées les expressions suivantes : luttes contre les discriminations, pour une meilleure répartition des richesses ou encore pour plus de participation dans les institutions de pouvoir.

La "main invisible" d'Adam Smith Le texte qui suit est issu du texte de référence intitulé "Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations". Publié en 1776 par l'économiste classique de référence Adam Smith (1723-1790), le morceau de texte choisi réfère au chapitre II du tome IV dudit ouvrage où il est notamment question pour la première fois d'un des concepts économiques les plus connus, à savoir la "Main Invisible". Selon cette expression imagée il existe un processus naturel par lequel la recherche par chacun de son intérêt personnel concourt à l'intérêt général. Adam Smith considère ainsi que la poursuite de l'intérêt individuel (ou "la tendance de chaque homme à améliorer sans cesse son sort") entraîne pour chacun un comportement qui a pour effet d'aboutir, au niveau de la nation, à la meilleure organisation économique possible. TOME IV, Chapitre II : Des entraves à l'importation seulement des marchandises qui sont de nature à être produites par l'industrie Pour aller plus loin

Annotations « Comme les choses ont changé en deux ans ! En 2021, les taux d’intérêt étaient proches de zéro aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et légèrement négatifs dans la zone euro et au Japon. On s’attendait à ce qu’ils restent indéfiniment faibles. Même après que la plupart des banques centrales aient commencé à relever leurs taux d’intérêt (la Fed commença à le faire en mars 2022), ce fut en réaction à la plus forte inflation. Le renversement Pas même cinq ans se sont écoulés depuis janvier 2022 et pourtant le taux d’intérêt de court terme a augmenté à 5,25 % aux Etats-Unis. S’il n’y avait que les investisseurs financiers qui avaient brutalement abandonné le scénario des taux nuls pour celui des taux positifs, cela ne serait guère troublant : les marchés financiers sont notoirement volatils. Le taux d’intérêt d’équilibre nul En 2021, plusieurs économistes monétaires estimaient que le taux d’intérêt réel d’équilibre (ou neutre ou "naturel") devait chuter à zéro ou même en-dessous. 5 % versus zéro

Diderot, Chardin et la matière sensible Dans ses écrits théoriques sur la peinture, Diderot utilise une distinction qu'il refuse dans sa philosophie : celle du vivant et de l'inanimé. Or cette distinction se trouve au cœur de l'esthétique classique de l'Académie et de la théorie de la hiérarchie des genres, formulée ainsi par Félibien : « Celuy qui fait parfaitement des païsages est au dessus d'un autre qui ne fait que des fruits, des fleurs ou des coquilles. Celuy qui peint des animaux vivans est plus estimable que ceux qui ne représentent que des choses mortes et sans mouvemens ; Et comme la figure de l'homme est le plus parfait ouvrage de Dieu sur la terre, il est certain aussi que celuy qui se rend l'imitateur de Dieu en peignant des figures humaines, est beaucoup plus excellent que tous les autres » [2] André Félibien, Conférences de l'Académie Royale de... [2] . Diderot en est un très grand admirateur mais il semble que ce soit malgré lui, ou en tout cas, malgré ses énoncés théoriques.

Gold Reserve Act Le United States Gold Reserve Act est une loi du 30 janvier 1934 qui exige que tout l'or physique et les certificats d'or détenus par la Réserve fédérale soient remis et confiés au seul titre du Département du Trésor des États-Unis. Cette loi a également interdit au Trésor et aux institutions financières de racheter des dollars contre de l'or, et a mis en place un Fonds de stabilisation des changes sous le contrôle du Trésor pour contrôler la valeur du dollar sans l'aide (ou l'approbation) de la Réserve fédérale. Enfin, cette loi a autorisé le président à établir la valeur en or du dollar par décret[1],[2]. Immédiatement après l'adoption de la loi, le président Franklin D. Un an plus tôt, en 1933, le décret exécutif 6102 avait institué en infraction pénale la possession ou le commerce d'or par des citoyens américains n'importe où dans le monde, à l'exception de certains bijoux et pièces de collection. Contexte économique aux États-Unis[modifier | modifier le code]

Économie des conventions Individualisme méthodologique, rationalité limitée et hétérodoxie[modifier | modifier le code] Le point de départ de la théorie des conventions consiste à comprendre comment les individus parviennent à mettre en place des règles de coopération et de comportements dans des situations d’incertitude avec pour hypothèse centrale que les individus ont une rationalité limitée. Il est très clair pour les conventionnalistes que « sans le secours d’objets collectifs irréductibles à la rationalité individuelle, les interactions entre acteurs individuels rationnels seraient incapables de produire à elles seules une réalité sociale déterminée » (Dupuy, 1989). Une convention est ainsi la solution à un problème de coordination qui, ayant réussi à concentrer sur elle l’imagination des acteurs, tend à se reproduire avec régularité. L'économie des conventions et la question du jugement moral[modifier | modifier le code] Dans le sillage d’Albert O. Annexes[modifier | modifier le code]

L'œuvre du genre / Rediffusions / mage / Recherche - MAGE Mercredi 15 octobre 2014 Amphi Durkheim, en Sorbonne programme photothèque Rediffusion audio : Ouvertures du colloque Bruno PÉQUIGNOT, GdRI OpuS 2 (Œuvres, publics et société) et Cerlis - Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 - CNRS Margaret MARUANI, MAGE, réseau de recherche international et pluridisciplinaire "Marché du travail et genre" et Cerlis - Université Paris Descartes - CNRS Conférences "Embrasser le genre" - I Claire GIBAULT (Cheffe d’orchestre) : La musique et la direction sont-ils des mots « féminins » ? Présidence : Hyacinthe RAVET, IReMus, Université Paris-Sorbonne - CNRS Conférences "Embrasser le genre" - II Karine SAPORTA (Chorégraphe) : Les gestes du genre Delphine NAUDIER (CSU-Cresppa, CNRS - Université Paris 8), Université Versailles Saint-Quentin) : Écrivaines et dynamiques de genre dans le champ littéraire en France Présidence : Marie BUSCATTO, IDHES, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne - CNRS Conférences "Déployer le genre" Table-ronde "Croiser le genre"

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