Pourquoi l’économie américaine se porte si bien
En début de mandat, ses opposants le voyaient sombrer, emporté par ses outrances, se noyant dans ses incompétences. Pourtant, à un an et demi de l'élection à la présidentielle américaine, Donald Trump marche sur l'eau : sa cote de popularité vient de franchir la barre des 45 %! Une première depuis son arrivée à la maison blanche en janvier 2017, selon l'institut Gallup, qui suit cet indicateur chaque semaine. Son côté « gros bras », avec des menaces répétées d'augmenter les droits de douane sur les produits importés séduit son électorat et n'a provoqué aucune catastrophe sur le plan économique...loin s'en faut. Ces derniers jours, il surfe sur une avalanche de bonnes nouvelles : une croissance au premier trimestre de 3,2 % (en rythme annuel), un taux de chômage au plus bas niveau depuis les années 1969, le tout sans dérapage des prix… Voici pourquoi.
Économie : «En Europe, nous n’avons pas su gérer correctement la crise»
Économiste à l'OFCE, Christophe Blot souligne les différences entre le pilotage d'une politique économique fédérale aux Etats-Unis et la multitude des politiques nationales au sein de l'Union européenne. Dix ans après l'éclatement de la crise financière, un énorme décalage apparaît entre les Etats-Unis et l'Europe. Pourquoi ? CHRISTOPHE BLOT. Aux Etats-Unis, comme en Europe, les Etats sont très différents mais, outre-atlantique, vous avez un État fédéral qui chapeaute l'ensemble, peut faire de la redistribution et mener des politiques budgétaires fortes. En Europe, les politiques budgétaires se jouent au niveau des Etats-membres.
L’Europe en cartes : des économies qui patinent
Avec une croissance moyenne de plus de 21 % entre 2008 et 2018, on pourrait penser que l'économie du Vieux continent se porte à merveille. C'est évidemment un trompe-l'œil, les pays membres, plongés en pleine récession il y a 10 ans, n'ayant fait que remonter la pente durant cette période. Avec des fortunes diverses, que montre la carte ci-contre. Une chose est sûre, le rattrapage est désormais consommé : Bruxelles vient de ramener sa prévision de croissance pour 2019 de 2 % à 1,5 %… Moins performantes que l'économie américaine, qui leur a ravi en 2015 le titre de première économie mondiale, les économies européennes présentent sans surprise un taux de chômage plus haut : 7 % en moyenne en 2017, contre 5,4 dans les pays de l'OCDE, 4 % aux Etats-Unis ou encore 3,8 en Asie du Sud.
Comment la crise financière de 2008 a changé notre monde
Le 16 septembre 2008, au lendemain de la faillite de la banque d'investissement américaine Lehman Brothers, l'économie mondiale sombrait dans la pire crise depuis 1929. Pour éviter le chaos, tous les pays adoptèrent, États-Unis en tête, des mesures contra-cycliques en injectant massivement des liquidités - surtout des dollars - dans leurs économies. Le système bancaire et financier se grippait, incapable de déterminer la valeur des produits dérivés sophistiqués, les « subprimes » liés à des prêts hypothécaires « pourris », que l'industrie financière, à la recherche d'un rendement maximum à moindre risque, avait usiné et vendu à la chaîne à des investisseurs peu regardants.
Crise financière de 2008 : un récit alternatif
Dans la nuit du 14 au 15 septembre, la banque Lehman Brother se déclarait en faillite. Après des heures de négociations, aucune banque de Wall Street ne voulu la racheter, et les autorités américaines refusèrent de la sauver. Au 4e étage de la tour située sur la 7e avenue, dans la salle de marché pareille à celle dont vous entendez l'ambiance dans la bulle parlée, là où s'achetaient et se vendaient les produits financiers qui auront causé la chute de Lehman, le bruit cessa, et l'économie mondiale plongea dans une crise semblable à celle de 1929. Comment en est-on arrivé là ? Depuis 2008, beaucoup a été dit à ce sujet.
La crise de 2008 a 10 ans : voilà ce qu’elle a coûté à la France
La crise économique et financière de 2008-2009 souffle déjà ses 10 bougies. En France, la conjoncture connaît un mieux depuis quelques années, mais les effets de ce choc - le plus terrible depuis celui de la Grande Dépression des années 30 - continuent de se faire sentir... et la note pour notre économie est particulièrement salée. “En effet, la production de richesse du pays a fortement chuté pendant la crise, et est repartie ensuite sur une trajectoire très inférieure à celle qu’elle aurait eue sans cette récession”, souligne Eric Dor, directeur des études économiques à IESEG School of Management. La crise financière a ainsi déjà coûté approximativement 1.541 milliards d’euros à la France en termes de produit intérieur brut (PIB) perdu, du quatrième trimestre 2008 au deuxième trimestre 2018, calcule l’expert. “C’est beaucoup, vu que le PIB annuel de la France était de 2.288 milliards d’euros en 2017. Et cette perte cumulée va continuer à augmenter, année après année”, relève-t-il.
Biographie de l'économiste David Ricardo
Biographie de David Ricardo Né en 1772 en Angleterre d'une famille bourgeoise de financiers, David Ricardo débute à 14 ans aux côtés de son père, à la bourse de Londres, où il apprend les bases de la finance. Il crée sa propre activité d'agent de change et fait fortune après avoir été renié par sa famille. Il se passionne pour l'économie en lisant La richesse des nations d'Adam Smith, et se positionne en faveur du capitalisme libéral en y apportant, toutefois, quelques critiques. En 1819, il entre au parlement britannique en tant que député et y défend avec ferveur le libre-échange.
Instant d'éco: L'état stationnaire
L'état stationnaire L’idée d’un Etat stationnaire est l’une des grandes théories de David Ricardo (économiste classique du milieu du XIXe). Ce dernier part des travaux de Robert Malthus.
Les théories de la croissance économique
1. Les théories classiques Les théories classiques de la croissance sont plutôt pessimistes.
Vers l'état stationnaire?
Initiallement paru dans la revue l'An02 ( Chroniques de l'atterrissage (3) Le moment de crises que nous vivons marque-t-il l'atterrissage économique de nos pays riches ?