Apprendre à apprendre: les méthodes d'apprentissage, piliers de la réussite?
"Si les élèves défavorisés avaient le même niveau de connaissance des stratégies efficaces d'apprentissage que les élèves favorisés, l'écart de performance entre ces deux groupes diminuerait de près de 20%" est-il estimé dans la note de juillet PISA à la loupe de l'OCDE. Cette affirmation se fonde sur une évaluation, reprise de l'enquête PISA 2009, sur les méthodes qu'utilisent les élèves pour rédiger un résumé de texte. Depuis plus d'un siècle -depuis bien plus longtemps que certains le croient, cf mon billet de mai- l'expression "apprendre à apprendre" s'est imposée dans le débat éducatif, mais davantage comme une position de principe (voire une pétition de principe) que comme le résultat dûment validé de variations opérationnelles empiriques. C'est dire l'intérêt des observations de cette dernière note de Pisa à la loupe. Les stratégies d'apprentissage en question
Les jeunes sont-ils condamnés à apprendre?
Sommes nous condamnés à apprendre tout au long de la vie ? Comment développer notre Environnement Personnel d’Apprentissage et de Développement dans un contexte numérique ? Collaborer n’est-ce pas une composante essentielle de l’apprendre enrichie par les outils numériques ? A partir des aptitudes initiales de l’enfant à apprendre, à collaborer, à s’organiser, les moyens numériques offrent de nouvelles opportunités de développement de chacun. Or le système scolaire, marqué par l’empreinte du livre et de la forme scolaire, semble s’opposer aux deux dynamiques, celle du développement propre de l’enfant et l’envahissement progressif de la sphère sociale par le numérique. Malgré le volontarisme des décideurs, l’organisation scolaire a encore bien du mal à généraliser, à banaliser le numérique.
10 idées reçues sur l'enseignement bilingue
Accueil > Outils de promotion > 10 idées reçues sur l'enseignement bilingue Les clichés à propos de l’enseignement bilingue et du bilinguisme restent encore nombreux. Cet argumentaire déconstruit les 10 idées reçues les plus répandues. Conçu par le département langue française du CIEP, il est disponible en français, en anglais et en espagnol et peut être consulté en ligne ou téléchargé au format pdf pour impression et diffusion. 10 idées reçues sur le bilinguisme et l’enseignement bilingue - Consulter en ligne - Télécharger en pdf 10 popular beliefs on bilingualism and bilingual education - View online - Download in pdf 10 ideas preconcebidas sobre el bilingüismo y la enseñanza bilingüe - Ver en línea - Cargar en pdf
Apprendre à apprendre : nos conseils pour les révisions
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« Classe inversée », qu'inverse-t-on ?
La « classe inversée », concrètement Ce qui m'a d'abord intéressé avec les deux témoignages rapportés, en HG et en français, c'est le déroulement de la séance. Si je reprends ces deux déroulés, voici ce que je comprends : Pour le cours d'HG :phase d'exposition (« magistral », à la maison, 2 à 4 mn)phase d'application (« entraînement », en classe)phase de structuration des connaissances (« production d'une synthèse-ressource », en classe)Pour le cours de français :phase d'exposition (à la maison, 10 mn)phase de cours dialogué (« échanges, questions », en classe, 15 mn)phase d'application (« travailler le thème en groupes », en classe, 25 mn)phase de structuration des connaissances (« élaborer une ressource », en classe, 30 mn). Qu'est-ce qui change donc avec les constituants d'une séance « classique », laquelle est depuis longtemps basée sur le triptyque « exposition – application (tâche) - structuration » ? La ressource, le dispositif numérique et l'usager
Donnez du sens à vos études » Comment s’exercer à apprendre ?
Isabelle Le Brun est docteur en neurosciences et maître de conférence à l'Université Joseph Fourier de Grenoble. Elle a conçu et enseigne une UV portant sur les méthodes d'apprentissage, dans le cadre de laquelle elle s'appuie sur les dernières recherches validées dans son champ de recherche (mise en pratique de la diffusion et du développement des savoirs). Avec son collègue Pascal Lafourcade, ils ont eu l'idée d'écrire un livre pour partager ce qu'ils expérimentent avec leurs étudiants. Ils ont choisi de retenir quatre thématiques liées à l'apprentissage, dans le cadre desquelles les avancées en matière de recherche permettent des applications pratiques : – La mémorisation – L'attention
La classe inversée, vers la classe 3.0 ?
Article proposé par David Bouchillon, professeur d’Histoire Géographie auCollège Aliénor d’Aquitaine, SALLES (33), Professeur Formateur Académique. Depuis avril 2012, j’ai mis en place la classe inversée dans toutes mes classes avec de grandes satisfactions notamment la mise en activité des élèves et le réinvestissement des élèves. Cependant, la classe inversée laisse certaines interrogations en plan.
Les grandes pédagogies et les pédagogues qui les sous-tendent. : si on parlait pédagogie
Pédagogie : Science de l'éducation des enfants et plus particulièrement, science de l'enseignement. Toute activité déployée par une personne pour développer des apprentissages précis chez autrui. Ainsi, la pédagogie est une action et cette action vise à provoquer des effets précis d'apprentissage. Il est bon de savoir aussi que toute conduite humaine, toute action est toujours subordonnée à un ensemble de croyances.
Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences
D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme