Formation : une révolution copernicienne est-elle en marche

Le présentiel résiste et devient "événementiel" ! Nous poursuivons cette semaine notre présentation des tendances de la formation en entreprise suite à notre enquête auprès de 35 entreprises inspirantes. Si le digital est partout et favorise le développement d’une formation distancielle individualisée, le présentiel n’a pas pour autant dit son dernier mot. D’une formation proche de l’esprit de l’école de notre enfance, il devient un véritable événement pédagogique en reprenant les codes médias et communicationnels. Il joue sur la taille et fait appel à la logique des grands groupes (40, 50 voir 100 personnes). Les pédagogies utilisées passent de transmissives à co-actives. Barcamp, Hackathon ou World Café sont plus prisés qu’exposés et simples exercices d’application. Téléchargez la tendance 6 de notre enquête en cliquant ici. Consultez d’autres articles sur le thème du présentiel revisité :

Pourquoi la formation en présentiel a encore de beaux jours… Dans le monde de la formation professionnelle, l’expression « e-learning » sert très souvent à désigner tout et n’importe quoi (voir à ce sujet le journal du formateur), mais allume toujours dans les yeux de ceux qui se l’échangent un scintillement témoignant d’une excitation, voire d’une fascination surprenantes. L’e-learning est devenu l’alpha et l’oméga de la formation, la solution à tous les problèmes et, par-dessus tout, une dimension incontournable pour toute entreprise digne de ce nom : tout le monde veut son LMS, ses modules scormés, son dispositif multi-device adaptatif et pédagogico-ludique. L’e-learning est désormais à la formation professionnelle ce que PowerPoint est devenu à tout rassemblement de collaborateurs, que ce soit pour parler des résultats de la boîte, des projets à venir, de l’expansion du bâtiment G12 ou du cadeau d’anniversaire du consultant de l’année : obligatoire. S’adapter en temps réel Capter l’attention Personnaliser la formation Mettre en situation

« Les banques françaises ont bien traversé la crise » En quoi les banques françaises ont-elles changé depuis dix ans ? Nous allons peut-être commencer par repartir de la question : où en étaient les banques françaises il y a dix ans et comment ont-elles traversé la crise ? Cela est à la fois très fondateur et très singulier, d’abord parce que les banques françaises ont bien traversé la crise. Une étude de la BCE de 2015 montre que, dans la zone euro, la France est le seul pays où il n’y a pas eu de coût net de la crise financière. En France, même s’il y a eu des polémiques, il n’y a pas eu nécessité pour le contribuable français de mettre la main à la poche pour « sauver les banques ». La Cour des comptes a d’ailleurs dit que les opérations mises en place s’étaient soldées par un bénéfice de plus d’un milliard d’euros pour les finances publiques. Ensuite, les banques françaises n’ont quasiment jamais arrêté de soutenir l’économie, sauf peut-être pendant un ou deux trimestres, au plus fort de la crise.

Natural Verus Unnatural Learning There is a huge disconnect between how people learn naturally and how students are taught in public education. Mark Twain once quipped, “I have never let my schooling interfere with my education.” In school, students are expected to . . . Sit in uncomfortable desks and chairs, and expected to pay attention for long periods of time.Learn out of textbooks specifically designed for the institution of education – books that almost no one buys in real life.Be quiet, interacting with peers occurs only periodically and only with permission from the teacher.Learn and understand isolated content and topics often without a real world context and in a very linear manner.Learn with same aged peers.Not connect and learn with others outside of the classroom population. The unintended consequences of these artificial and unnatural ways of learning include believing that learning is or should be difficult, painful, disciplined, and not fun. In real life, learners learn through . . . Like this:

La Différenciation pédagogique en classe Feyfant Annie (2016) . La différenciation pédagogique en classe. Dossier de veille de l’IFÉ, n°113, novembre. Disponible au format PDF (28 p.) :113-novembre-2016 Le constat de l’accroissement des inégalités scolaires en France, relevé par les dernières évaluations PISA et par le récent rapport du CNESCO, alarme les partenaires de l’école et relance le débat de « la gestion de l’hétérogénéité des élèves ». En septembre 2016, deux rapports institutionnels offrent deux analyses ou éclairages sur le système éducatif français. [Retour au sommaire] Si on s’attarde sur les problématiques du travail personnel de l’élève, d’une évaluation bienveillante, de la réduction des inégalités scolaires, etc., on voit apparaître au fil des discours deux éléments récurrents : une meilleure formation des enseignant.e.s sur ces différents sujets et l’apport de la différenciation pédagogique. Une question de sens Le(s) sens du concept Le sens de l’histoire Le sens des mots Le sens de l’hétérogénéité

Le portfolio APOM Le présent site a été conçu pour guider les animateurs qui donneront une formation sur le portfolio. Nous vous invitons à adapter les documents selon le contexte et le milieu. La formation, prévue pour une journée, vise à préparer les enseignants à l'utilisation et la gestion du portfolio papier et numérique en classe du primaire et du secondaire. L'équipe qui a élaboré cette formation : Bob Thomas, RÉCIT de la commission scolaire New Frontiers Lise Bélisle, RÉCIT de la commission scolaire des Trois-Lacs Thomas Stenzel, RÉCIT de la commission scolaire Riverside Suzanne Harvey, RÉCIT de la commission scolaire de Saint-Hyacinthe Merci à Mona Ouellet, conseillère pédagogique en évaluation à la commission scolaire du Val-des-Cerfs pour sa précieuse contribution et son expertise apportée lors de l'élaboration de cette formation. Les auteurs du portfolio numérique APOM : Thomas Stenzel et Suzanne Harvey Préparation Pour l'activité D, vous aurez besoin de grands cartons et de stylos feutres.

Gamifier le travail : bien, mais pas pour tout le monde Après avoir suscité de la méfiance, les jeux vidéo sont en train de rendre jaloux. Que ce soit les milieux scolaires ou ceux professionnels, ils sont fascinés par ce que ce divertissement arrive à faire. Alors que chez bien des personnes la motivation n’est pas la plus haute pour se former ou travailler, elles peuvent passer des dizaines, voire des centaines d’heures, devant des jeux. Il semble que ceux-ci possèdent des éléments accrocheurs qui permettent de surpasser des aspects répétitifs qui se trouvent aussi dans les expériences ludiques. Jouer et travailler Un climat où la gamification paraît la solution. Cette création de Frédéric Duriez l’explique bien. Dans cet article sur la gamification de la formation, on souligne les quatre clés du divertissement tel qu’il est dans le jeu vidéo, entre autres. La gamification doit donc prendre ces éléments et les intégrer à un milieu professionnel. Bon la gamification? Sauf que tous ne sont pas fous de la gamification en milieu de travail.

Combien vaut votre CPF ? Le projet de loi « Avenir professionnel » prévoit la monétisation du CPF. Dans le courant de l’année 2019, une bascule sera opérée, et les compteurs actuellement exprimés en heures le seront en euros. Mais quelles seront les heures prises en compte ? A combien s’élèvera cette valorisation ? Et quelle « valeur » accorder au compte, au-delà de son montant monétaire ? Combien d’heures de votre CPF seront converties en euros ? Depuis le 1/01/2015, les salariés travaillant à plein temps sans interruption ont cumulé 24 heures de CPF par an. Mais beaucoup d’entre nous avait précédemment acquis un compteur « DIF ». Ainsi, si je me connecte à mon propre compte, apparaît le solde suivant : Donc la première question est de savoir quelles sont les heures qui seront valorisées : le CPF uniquement (48h dans l’exemple ci-dessus), ou bien le cumul CPF + DIF = 138 heures dans l’exemple ci-dessus ? Le projet de loi est très clair à ce sujet (180) : A quel montant la conversion sera-t-elle effectuée ?

teachthought What are the most popular trends in education? What about the most popular trends in education heading into 2021 specifically? Well, that’s a tricky question. Deciding what’s ‘trending’ is an important part of digital publishing and social media interaction. Facebook articles, Google News, Apple News, trending hashtags on twitter, and even our own TeachThought website all depend heavily on statistics. It’s easy to have a problem with this concept philosophically–namely that the most popular isn’t always the most effective or the ‘best.’ The requirements? 1. 2. How We Measured So how did we measure the ‘most popular trends’ in education? We basically took four quantifiable data points and combined them with fallible but hopefully useful good old-fashioned human awareness and recognition. 5 Data Points To Identify The Most Popular Trends In Education 1. 2. 3. 4. 5. For each, we’ve also shared one of our top bits of content to get you started reading. 1. Score: 10 Trending: Up Top Resources 2. 2.

Le premier contact entre le tuteur à distance et son tutoré. Par Jacques Rodet est pour autant primordial pour ces deux acteurs. De manière courante, il est admis que celui-ci doit être à l’initiative du tuteur. La proactivité du tuteur étant assimilable, ici, à l’accueil du tutoré dans le dispositif de formation. Primordial pour le tuteur, car c’est lors de ce premier entretien qu’il va pouvoir se faire une idée plus précise du tutoré, de ses attentes, de ses appréhensions, de ses connaissances préalables tant sur le contenu du cours que sur la gestion de son apprentissage, de ses difficultés potentielles. C’est également lors de cette rencontre que le tuteur va dresser le cadre et le style de la relation tutorale. Primordial pour le tutoré, car comme pour tout parcours, la formation doit être scandée par des évènements à portée symbolique. Je vous propose ci-dessous, une trame que j’utilise assez régulièrement lors du premier entretien individuel que j’ai avec un tutoré à distance. 1.

Learning Battle Cards: A New Tool For Instructional Designers One of the biggest challenges for Instructional Designers is to keep track of constant changes in Training and Development (T&D). You know how to handle workshops and seminars, but do you know how to match them with a back channel or community in practice? Do you know how to use big data to shape your Training and Development plans, or how to engage virtual agents in developing skills of people you are responsible for? Many of us educators know or remember only a few Training and Development methods; and even when learning about new methods, we are used to stick to those we are most familiar with. There are at least 2 barriers limiting the optimal usage of Training and Development methods by educators: Knowing the method.Understanding how to effectively use it. We decided to create a concept, and a product, called Learning Battle Cards (LBC) which aims to break these barriers. While building it we reached for 4 inspirations: There are 4 goals of Learning Battle Cards:

Apprendre en jouant ou jouer en apprenant ? - Le blog du Mobile Learning Vous avez probablement déjà entendu parler des « Serious Games », ces jeux se targuant d’avoir un but autre que le simple divertissement. Sauriez-vous pour autant les distinguer d’un autre type de jeu vidéo ? Le besoin de spécifier qu’un jeu est « sérieux » est la conséquence du cliché selon lequel un jeu vidéo n’a de base aucune velléité plus profonde que l’amusement pur. Il y aurait donc d’un côté les jeux pour perdre son temps, et de l’autre les jeux ayant une réelle utilité ? Alors qu’il est rare d’entendre les termes « film sérieux » ou encore « livre sérieux », les « serious games » sont souvent considérés comme des jeux de mauvaise qualité, et donc peu efficaces. Le terme « jeu pédagogique » tend lui à s’émanciper de ce faux oxymore qu’est le « jeu sérieux » pour mieux signifier sa vocation à enseigner quelque chose au joueur. Il est beaucoup plus naturel et efficace d’apprendre en jouant que de jouer en apprenant.