Rinko Kawauchi Les quarante photographies choisies pour cette exposition proviennent de la série « Utatane » - mot japonais qui définit un état mi-éveillé mi-endormi, rassemblées dans un des livres publiés par l’artiste. Elles témoignent de l’attention extrême que Rinko Kawauchi porte à toutes ces « petites voix qui lui chuchotent depuis son enfance » - selon sa propre expression, et qui sont à l’origine de cet univers intime déployé dans une esthétique singulière. « Utatane » nous donne à voir tout un univers constitué de fragments infimes, d’instants fugaces, qui illustrent la notion de naissance, de vie, de mort, et du temps qui passe. Quelle que soit son humeur, Rinko Kawauchi dit prendre des photos d’une manière aussi naturelle que boire du thé ; elle saisit les choses qui la frappent, que ce soient des insectes, des enfants ou des animaux, des détails anodins et des choses minuscules où la notion d’éphémère est souvent présente.
William Eggleston Samedi 26 janvier 15 h 30 Présentation du film “By the ways: a journey with William Eggleston” de Vincent Gérard et Cédric Laty, au cinéma le Sénéchal, en présence des réalisateurs. Entrée : 5,50 €, tarif réduit : 4,50 €. 17 h 30 Conférence de Gilles Mora, “William Eggleston, un photographe régionaliste ?” Arles 5 : découvertes Pauline Fargue, Nul Jour, Prix Découverte, vue d’exposition C’est l’autre pôle des Rencontres, indispensable, celui qui permet de découvrir des inconnus, dans les expos officielles comme dans le Off. Mais, cette année, l’exposition officielle pour le Prix Découverte est un peu décevante : si on excepte un assez drôle pied de nez pileux et une mise en scène originale, mais d’une dénonciation assez banale, beaucoup des nominés ne frappaient pas par leur originalité. J’en avais toutefois retenu trois : la Française Pauline Fargue qui joue sur les échelles et expose de très élégants petits carnets intimes croisant texte et photos (et c’est elle qui obtint le prix), le Singapourien Robert Zhao Renhui, qui, dans un style évoquant un peu Taryn Simon, montre des altérations (réelles ou inventées) de la nature, poissons fluorescents ou singe qui parle, et le Sénégalais Omar Victor Diop, pour qui j’avais finalement voté. Omar Victor Diop, Juan de Pareja (1606-1670)
Robert Frank (photographe) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Robert Frank Œuvres réputées The Americans Robert Frank est un photographe américain d'origine suisse, né le à Zurich (Suisse). Les coups de cœur #44 Stéphane Ruchaud Si Stéphane vit de la photographie culinaire, principalement en studio, son Tumblr regroupe plutôt des photos poétiques prises au grand air, à l’argentique. « Mon univiers s’articule autour de deux axes : le paysage et le portrait « fictionné », un portrait mis en scène de manière à ce que l’on puisse se raconter une histoire et se laisser porter par une ambiance. Mon Tumblr me permet de poster des images de façon plus spontanée, sans chercher une cohérence de série, et de mettre en ligne des images de façon moins figée. » Nobuyoshi Araki Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Nobuyoshi Araki (dans l'ordre japonais Araki Nobuyoshi 荒木 経惟), né le à Tokyo, est un photographe japonais. Artiste extrêmement prolifique, Araki a essentiellement diffusé son œuvre sous forme d'albums.
Brigitte Bauer - Photographies Aller aux jardins Fragments d'Intimité Euroméditerranée La ville et le jardin Champs de nuages gregory crewdson [abonnement gratuit] Gregory Crewdson est né en 1962 à New York photographie l’Amérique rurale dès ses débuts en 1985 Son travail est présent dans de nombreux musées américains Les images utilisées dans cet article sont tirées du très beau livre Ellee(s)tmoi : Lydie Palaric Vignau "Elle e(s)t moi" 200910 vidéos 1' chacune Voir les vidéos "Elle e(s)t moi" 2007-2009photographies 30x45cm"Collection d'assises" 2008-2009photograhies 7x9.5cm"Le Banc" 2009photographies 120x90cm « Je suis cette intervalle entre moi et moi-même. » Fernando PESSOA Elle se photographie et s’enregistre deux fois. Double, différentes et pourtant semblables.
Quand on interdisait les appareils photo sur les plages Narcissisme inculte, images volées au détriment de la vie privée, dévalorisation de l’art : plus d’un siècle avant les selfies et les réseaux sociaux, la photographie essuyait déjà une pluie de reproches. Une nouvelle terreur règne : « Le bon père de famille ne peut s’adonner à la moindre plaisanterie sans courir le risque d’être pris sur le fait et de voir une photographie de lui circuler. » Non, ceci n’est pas un extrait d’un récent article de Valeurs actuelles consacré à Instagram, Twitter, et à cette manie qui consiste à dégainer son téléphone pour saisir, dans la rue, le métro, ou ailleurs, la moindre scène qui nous semble poilante – en s’arrangeant, bien sûr, pour que le personnage central du cliché ne s’en rende pas compte. Un groupe d’enfants autour de l’appareil de Frances Benjamin Johnston, l’une des premières photographes, entre 1890 et 1900 (Library of Congress) Making of