Un aide à se comporter | Didactique professionnelle 31 mai 2013 Henri Boudreault Didactique professionnelle L’aide à se comporter est utilisée lorsque vous désirez vous attaquer à l’apprentissage des savoir-être. Le savoir-être est associé au comportement qu’un individu manifeste lors de la réalisation d’une tâche dans un contexte donné. L’aide à se comporter permet d’expliciter ce que l’on entend par attitudes ou qualités professionnelles visées. Pour permettre au participant à une formation de comprendre les attentes associées au développement d’un savoir-être, il faut pouvoir l’intégrer dans un environnement d’apprentissage qui va lui permettre de se confronter au savoir-être à manifester. Pour fournir aux participants à une formation une aide à se comporter, il faut, dans un premier temps, pouvoir déterminer le savoir-être (les attitudes) de telle sorte que les participants en aient une représentation univoque. C’est-à-dire, qu’il faut nommer le savoir-être et ensuite le définir. 1. 2. 3. 4. Like this: J'aime chargement…
L-e-c-t-u-r-e. Lecture. Le plaisir de la lecture... pour presque tous. Ceux qui lisent facilement ne réalisent guère à quel point le processus est subtil. Quand on demande à des grands lecteurs quelle est la source de ce qu’ils rapportent, parfois ces derniers ne sont pas en mesure d’affirmer s’ils l’ont lu ou s’ils l’ont vu en vidéo ou même en quelle langue ils l’ont lu. Ce qui illustre à quel point le processus du décodage du signe jusqu’à la création de la pensée ou de l’image dans l’esprit du lecteur est intime. Comment on apprend à lire De nombreuses recherches sur l’apprentissage de la lecture démontrent les multiples stratégies que l’esprit mobilise pour lire de plus en plus vite. On apprend d’abord à décoder les lettres et des groupes de lettres et on les associe à des sons et rapidement à des significations et des images. o - oh - au - eau / po, pom, pomme On y ajoute parallèlement une couche de règles grammaticales, règles qui augmentent la redondance du texte et permettent d’enrichir la compréhension, on commence à faire des liens et anticiper.
Apprendre à retenir, à mieux mémoriser Repères pour aider les élèves à retenir A. Pour bien retenir une leçon, s’assurer de ce qu’on comprend. 1. Repérer pour quoi on apprend : Pour exprimer des informations sur des notions : leur définition, leur réseau de signification, des exemples, des notations, … Pour exprimer des informations sur les situations et évènements : faits, contexte, chronologie, causes et conséquences. B. a. D. a. E. a. F. a. G. a. H. Eléments caractérisant la sphère. Remarque : Il existe divers logiciels chacun performant pour réaliser des cartes mentales avec les élèves.
L’approche par compétence Il est question d’un modèle d’apprentissage basé sur le développement des compétences dans un contexte de formation professionnelle et technique. L’écart est souvent grand entre la formation dispensée au sein des établissements de formation et le milieu du travail. Cet article qui n’est qu’un modeste résumé des travaux de M. Crédits photos UQAM. En deux mots un enseignant doit être capable de distinguer les objets d’apprentissage d’une formation, être capable de développer les concepts liés et de les rendre perceptibles et compréhensibles. 1) La compétence professionnelle c’est quoi ??? La compétence professionnelle est au-delà de la simple acquisition de connaissances ou du développement d’habiletés. Le rôle d’un professeur est donc de mettre en œuvre des situations d’apprentissages contextualisées permettant de relever les défis didactiques authentifiés : Comprendre, réussir, réaliser, s’dapater etc. 2) Les 4 étapes de la compétence Etape3 : Contextualiser les apprentissages. En résumé
Du labo à l'école : Les sciences cognitives vont-elles changer l'École ? Les sciences cognitives vont-elles changer l'école ? Peuvent-elles permettre de définir des méthodes d'apprentissages scientifiques pour faire mieux apprendre les enfants ? Chargée de mission à La main à la pâte et membre associée à l'Institut Nicod, Elena Pasquinelli est particulièrement bien armée pour répondre à ces questions. Elle le fait dans un gros livre qui se dévore au cours d'un récit enlevé, bourré d'anecdotes mais aussi de réponses aux questions que les enseignants se posent. L'ouvrage éclaire les apports des sciences cognitives sur les capacités des enfants. Mais l'ouvrage va plus loin. Loin des nombreux neuromythes qui circulent, Elena Pasquinelli montre le chemin ambitieux d'une véritable prise en compte des découvertes des neurosciences en éducation. Elena Pasquinelli, Du labo à l'école : science et apprentissage, Le Pommier éditeur, ISBN 9-7827-46-506824 E. Votre ouvrage porte sur l'éducation aux sciences. Il y a deux raisons. Alors comment mieux enseigner les sciences ?
10 ways to encourage students to take responsibility for their learning… 1. Don’t make all the decisions Allow choice. Encourage students to make decisions about how they learn best. 2. Ask open-ended questions, with plenty of possible answers which lead to further questions. 3. Minimise standing out front and talking at them. 4. Talk about your own learning. 5. Get your students to write down what they learned, whether they enjoyed a particular learning experience, what helped their learning, what hindered their learning and what might help them next time. 6. Record student thinking and track development over time. 7. Help students to define goals for their learning. 8. If you know exactly where the lesson is leading and what you want the kids to think, then you‘re controlling the learning. 9. Make sure you and your students know the reason for every learning experience. 10. Rather than reporting to parents about their children’s learning, have student led 3-way conferences, with teacher and parents. I know there are lots more ways. Like this:
Making Education Competent “Are you saying I’m incompetent?” That’s what my friend asked when I told her the newest trend in education is “competency-based education.” I’ll be honest. What the term means, though, is something pretty revolutionary. These days, educators don’t have to move a class through the curriculum based on a set period of time. The flexibility that comes with competency-based education is rewriting the way schools, universities, government and industry are educating people. This flexibility makes some people nervous. None of that addresses the real problems we’re seeing in education today. As someone who works in education technology, the biggest concerns I hear are the rising cost of tuition for students, the cost of delivering education for institutions and the time it takes to complete a degree. Did you ever sit in class as a topic whizzed by you? But the social benefits of competency-based education go beyond using people’s time more efficiently. That’s strong stuff. Todd A.
Le statut de l'erreur Quel statut donner à l’erreur ? L’erreur peut être considérée comme une faute dans un modèle d’apprentissage dit transmissif. Une faute mise à la charge de l’étudiant qui ne se serait pas assez investi, motivé et qui n’aurait pas mis en œuvre toutes ses compétences. L’erreur peut être considérée comme un disfonctionnement dont l’origine serait une mauvaise adaptation de l’enseignant ou des contenus de la formation au niveau des étudiants. L’erreur peut également servir d’indicateurs des processus intellectuels en jeu lors d’un apprentissage. L’enseignant peut avoir ce rôle : il doit situer les erreurs dans leur diversité afin de déterminer les modalités de l’intervention didactique à mettre en œuvre. Pour nous aider, Jean Pierre Astolfi nous propose, à cet effet, une typologie des erreurs en fonction de leurs origines. Typologie des erreurs. L’erreur peut relever de la compréhension des consignes. L’erreur peut résulter d’un mauvais décodage des règles du contrat didactique.
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ? 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene 1. 2. 3. 4.
8 façons d'exploiter la puissance du mind mapping au quotidien ! Je ne dirais jamais assez de bien de ce formidable outil qu’est le mind mapping. Pour rappel, une mind map ou carte mentale consiste à exposer visuellement vos idées. On part d’une idée centrale et on en décline les différentes composantes dans des branches tout autour. Le but: avoir un véritable plan visuel de vos idées pour plus de clarté et d’efficacité. Dans cet article, je vais évoquer plusieurs façons d’utiliser le mind mapping pour accomplir une variété de tâches. Si vous voulez aller plus loin et exploiter tout le potentiel des cartes mentales, sachez qu’il existe une excellente formation sur le sujet. Grâce à elle, vous apprendrez notamment à: Gérer vos projets et votre temps,Prendre des notes en réunion ou en conférence,Préparer vos propres présentations orales,Travailler en équipe de manière plus créative,… et bien plus encore ! Pour voir la vidéo de présentation de cette méthode simple et ludique, cliquez sur l’image ci-dessous En attendant, place à l’article ! 1. 2. 3. 4. 5. 6.
Qu'est-ce que le connectivisme ? Les théories et les modèles de l'apprentissage se suivent et ne se ressemblent pas forcément; chacun présente une approche spécifique avec ses avantages et ses limites et on n'a pas toujours intérêt à adopter inconditionnellement l'une ou l'autre de ces approches. Le modèle transmissif où l'enseignant est le détenteur du savoir et s'évertue à le transmettre à un apprenant qui aspire à correspondre à un modèle a vu ses beaux jours décliner quoiqu'il soit encore appliqué dans des bastions réfractaires tels que certains espaces universitaires traditionnels (et les xMoocs). Le béhaviorisme, avec le balisage de l'apprentissage du plus simple au plus complexe avec force renforcements, positifs et/ou négatifs, des informations fournies juste à temps à l'apprenant et les remédiations pertinentes qui récupèrent tout retardataire vivra encore de très beaux jours et amènera des réussites ponctuelles satisfaisantes. Toutes ces approches correspondent à des pratiques courantes dans l'apprentissage.