Généalogie en Italie Il était important de consacrer une page à la généalogie en Italie car entre 3 et 4 millions de Français ont au moins un parent d'origine italienne. Italie : Un peu d'histoire... Divisée en plusieurs Etats (Savoie, Piémont-Sardaigne...), l'Italie est en grande partie annexée par Napoléon.1815 : Les anciennes monarchies sont rétablies.A partir de 1815, suite au congrès de vienne, l'Italie se retrouve sous la coupe de l'Autriche. L'idée d'une unité italienne commence à faire son chemin : c'est le début du Risorgimento.1859 : Victor-Emmanuel II, roi de Piémont-Sardaigne, libére la Lombardie occupée par les autrichiens.1860 : Les populations d'Italie centrale insurgées depuis 1859 votent leur réunion au Piémont. 1861 : Le royaume d'Italie est proclamé avec Turin, puis Florence (en 1865) comme capitale.1870 : L'unité italienne est achevée.1871 : Rome devient capitale. A noter, qu'en contrepartie de son appui, la France reçoit Nice et la Savoie en 1860. L'émigration italienne
Recherches généalogiques en Italie Ce petit mémo sur les recherches généalogiques en Italie est constitué des notes prises à l'occasion d'une réunion de l'Association Ancêtres Italiens le 27 juin 1999 à Paris (exposés de Marc MARGARIT et Gabriella BALLESIO) Il est complété par les notes (prises par Michèle TRON-NATAF) lors du voyage de l'association à Turin en septembre 2002 et des visites des archives d'état et à la surintendance des archives des régions de Piémont et d'Aoste (exposé du directeur des archives Mme CATOULO, et du surintendant Mr ??) Généalogie en Italie Il faut éviter de parler en Italie de généalogie, car dans l'esprit des Italiens (comme d'ailleurs il n'y a pas si longtemps en France) le généalogie ne concerne que la noblesse ou n'intervient que pour les recherches d'héritiers. Il faut plutôt dire que l'on s'intéresse à l'Histoire de sa famille ! Archives d'Etat : Piazza Castello Archives notariales, cadastre : Via Piave
Archivio di Stato di Torino [Torino] Archives de l'Administration antérieures à 1790 Compte tenu de l'importance de ce fonds pour l'histoire de la Provence (limites territoriales, Savoie, Comté de Nice), et de la répartition des pièces en de nombreuses séries particulières (plusieurs documents ou séries sont, depuis le traité de paix de 1947 et les cessions d'archives de 1949, conservés en original ou en microfilms aux AD des Alpes Maritines, Nice, ) , il convient de se reporter, avant toute recherche, aux sources bibliographiques résumant au mieux la composition de ce fonds très riche : -Archivio di Stato di Torino. Serie di Nizza e della Savoia. Inventario, vol. 1, Roma, 1954 (Publicazzioni degli Archivi di Stato, XVII, et vol. 2, 1962, XCIX) : concerne le Comté de Nice et précise quels documents ou séries de documents son conservés en Italie ou en France. -Guida generale degli Archivi di Stato Italiani, vol. IV, verbo Torino, Roma, 1994, p. 431 : concerne le Comté de Nice, archives de la Cour, conservées à Turin.
Les Archives nationales italiennes mettent 100 millions d'actes en ligne Le partenariat public-privé avance fort de l'autre côté des Alpes. Les archives nationales italiennes ont conclu en 2011 un partenariat avec Familysearch, le site Internet des Mormons, qui débouche sur la mise en ligne progressive de 100 millions d'actes d'état civil de 1800 à 1940 sur le portail Ascendance (Portale Antenati). Ces actes concernent les archives d'Etat italienne ainsi que celles de quatre régions L'Aquila, Mantoue, Messine et Naples. Les Archives nationales italiennes mettent 100 millions d'actes en ligne Le partenariat public-privé avance fort de l'autre côté des Alpes. Les archives nationales italiennes ont conclu en 2011 un partenariat avec Familysearch, le site Internet des Mormons, qui débouche sur la mise en ligne progressive de 100 millions d'actes d'état civil de 1800 à 1940 sur le portail Ascendance (Portale Antenati). Ces actes concernent les archives d'Etat italienne ainsi que celles de quatre régions L'Aquila, Mantoue, Messine et Naples. Certaines des images visibles sur le site sont tout simplement celles issues des microfilms réalisés par les Mormons en Italie à partir des années 1970. Les images des actes d'état civil sont visibles sur le site des archives italiennes et sur le portail Familysearch. Chaque image est accompagnée de la description précise du fonds d'archives avec le nom de l'établissement conservant la source, le fonds, la nature de l'acte (naissances, mariages, décès et annexes), le lieu, la date, le numéro de série du registre.
Archives en Italie Pour effectuer des cherches dans les archives Italiennes : lien ici : Archives en Italie Dès que vous cliquez sur le lien, une page apparait : Ensuite cliquez sur « Sfloglia registri » en bas à gauche : Recherche généalogique en Italie Conseils avant de commencer Tout d'abord ne pas écrire que l'on fait des recherches généalogiques car ce n'est pas très bien vu . En effet pour eux cela veut dire que l'on recherche des héritages. Dire que c'est simplement pour faire des recherches historiques sur l'histoire de la famille. Rechercher ses ancêtres Italiens – Les registres en ligne Les généalogistes français qui commencent à s’intéresser aux recherches en Italie sont souvent surpris. Habitués aux registres d’état-civil mis en ligne par de nombreux départements de l’hexagone, ils s’attendent parfois à trouver une situation similaire de l’autre côté des Alpes, mais sont rapidement refroidis en constatant que la situation est beaucoup moins favorable. Malgré tout, les choses ont commencé a changer depuis un peu plus d’un an. Les principales sources de registres en ligne sont les suivantes : Antenati
Rechercher ses ancêtres italiens (1) – Introduction Si je lance aujourd’hui cette série d’articles sur les recherches généalogiques en Italie, ce n’est pas pour plagier ce qui a déjà été fait, et de belle manière, par d’autres, mais plutôt pour partager mon ressenti et rassembler ce que j’ai pu glaner ça et là, au fil de mes recherches. En préambule, j’aimerais tordre le cou à la réputation faite aux Italiens d’être réfractaires à la généalogie et de voir d’un mauvais œil tous ceux qui les abordent en employant ce terme, les soupçonnant d’être des “voleurs d’héritage”. J’ai ainsi lu à maintes reprises qu’il fallait dire ou écrire que l’on était intéressé par “l’histoire familiale” et non pas par la “généalogie”. Cette mise en garde découle certainement d’une mésaventure réellement vécue par des chercheurs d’ancêtres venus de France, mais je ne suis pas sûre qu’elle soit encore d’actualité. A l’instar des autres Européens, de plus en plus d’Italiens s’intéressent à la généalogie et n’hésitent pas à utiliser ce mot. L’état civil italien