Sciences cognitives à l'Ecole: attention aux neuromythes Le cerveau est l’un des systèmes les plus complexes de l’univers, dont la compréhension s’amorce à pas lents, en dépit du travail considérable de recherche scientifique, qui s’effectue selon des règles expérimentales strictes : hypothèses, panels significatifs, paramètres isolés, groupes témoins, résultats corroborés.Or, qui n’est pas tenté de parler de son cerveau, du cerveau ? Des impressions et ressentis parfois trompeurs qui occultent derrière des affirmations simplistes une réalité complexe.L’enjeu actuel est trop grand dans le monde de l’éducation, l’attractivité que présentent les neurosciences est trop forte, pour ne pas tomber dans ces croyances imprécises ou erronées, et pour exiger de soi-même une attitude de vigilance et de rigueur de connaissances. Chassons les fausses rumeurs et autres neuromythes. Développement Les enseignants et les formateurs ont la responsabilité première d’intervenir sur la plasticité cérébrale des apprenants. Quelques exemples de fausses croyances
Les neurosciences pour nous aider à mieux apprendre ? Têtes à remplir, acteurs de leur formation, créateurs de connaissances, qui sont les étudiants ? Les neurosciences ouvrent de nouvelles perspectives pour comprendre leurs mécanismes d’apprentissage et donc de réussite. Entretien éclairant avec Pascale Toscani, docteur en psychologie cognitive responsable du Groupe de recherche en neuroéducation (GRENE) de l’UCO (Université catholique de l’Ouest). La neuromania est-elle une bonne chose ? Les neurosciences ont le vent en poupe, tant mieux pour les chercheurs dont les travaux ont la chance d’être entendu et lu du grand public. « Un étudiant n’a pas un entonnoir sur la tête dans lequel on déverse de la connaissance ! La connaissance justement est infinie ? On estime qu’un étudiant sort de son master en maîtrisant 10 à 20 % de la connaissance de sa spécialité. Quels concepts des neurosciences nous éclairent sur l’apprentissage ? La plasticité du cerveau et la neurogénèse nous montrent que l’étudiant n’est pas un sujet fixe.
Introduction à la neuroéducation I. Qu’est-ce que la neuroéducation ? Les neurosciences désignent l’étude scientifique du système nerveux et du fonctionnement du cerveau, depuis le niveau moléculaire jusqu’au niveau comportemental. Elles ont désormais un statut interdisciplinaire, et voient leurs découvertes ou avancées exploser depuis 15 ans, grâce notamment aux progrès technologiques d’imagerie cérébrale (dont l’IRM fonctionnel, pour le plus connu). La neuroéducation est le mariage entre les neurosciences et les sciences de l’éducation. Cette discipline est reconnue officiellement ; encouragée par un rapport de l’OCDE (publié en 2007 et intitulé : "comprendre le cerveau : naissance d’une science de l’apprentissage") ; enseignée dans des universités prestigieuses comme Harvard ou Cambridge ; se trouve déjà développée dans des pays pionniers en éducation, comme la Finlande ou le Québec. La neuroéducation a une utilité bien au delà du seul système scolaire puisque l’on réfléchit avec le même cerveau hors de l’école ! II. 1.
France Inter La pédagogie vue par les neurosciences 2018 Comment améliorer les méthodes d’enseignement en s’appuyant sur les mécanismes cérébraux d’apprentissage décrits par les neurosciences? Lire, écrire, compter… D'après Olivier Houdé, on éduque encore trop souvent aujourd’hui sans bien connaître les mécanismes internes du cerveau. Pourtant, depuis quelques années, les sciences cognitives s’intéressent tout particulièrement à la façon dont notre cerveau apprend. Grâce aux neurosciences, en particulier l’imagerie cérébrale, il existe aujourd’hui une véritable science des apprentissages, que l'on appelle la « neuropédagogie ». Quels sont les résultats les plus actuels des sciences du cerveau ? Comment les éducateurs peuvent-ils s’en emparer ?
Les paperboards MHM CP-CE1 – ma classe e-nove Comme beaucoup, durant l’été dernier, j’ai décidé de me lancer dans la méthode heuristique mathématiques plus communément appelée MHM. J’ai donc passé l’été à décortiquer le livre de la méthode puis ensuite le guide des modules. Je me suis dit assez rapidement que j’avais besoin d’un support visuel pour plusieurs raisons : Me repérer facilement dans les étapes de la séancePermettre également aux élèves de suivre le déroulement de la séance avec des indicateurs visuels facilement identifiables« Jongler » rapidement entre chaque groupe. En pleine réflexion, je suis donc tombée (ouf je ne me suis pas fait mal!) Après avoir demandé l’autorisation de reprendre sa trame, je me suis lancée avec l’aide d’une amie dans la préparation des paperboards des CP-CE1. Vous trouverez ci-dessous les modules CP-CE1 déjà prêts tous réunis sur cette même page. Petite précision : cliquez sur le lien de téléchargement pour avoir accès aux fichiers Flipchart et Notebook Paperboard MHM CP-CE1 – Module 5 WordPress:
Tips et tops pour mieux apprendre et enseigner | [Lab]map Par ElenaXLII La main à la pâte reçu une belle visite : Philippe Nicolas « enseignant-trappeur », ses complices Mme Marguerite Loth et M. René Schild, PDG, de l’entreprise KSB. Et un accompagnateur d’exception: Jacques Moreau, scientifique, biologiste, explorateur polaire, … Ils ont débarqué avec une maquette géante de Gennevilliers, de la glace, beaucoup d’enthousiasme et… leurs projets de « saventure » … Lire la suite L’aventure des glaces Par ElenaXLII Aujourd’hui à La main à la pâte nous avons accueilli Valérie Grembi, du Cartable Fantastique. Par ElenaXLII Samedi j’ai été invitée au Palais de la Découverte pour une table ronde: thème Regards croisés sur l’esprit, la pensée. Par ElenaXLII La pensée critique est au centre du développement de la logique de l’argumentation valide qui voit le jour en Grèce avec Aristote et les Sceptiques, des règles pour la direction de l’esprit de Descartes, de l’accent sur les faits et le raisonnement de Hobbes. Par ElenaXLII Vous vous souvenez?
Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? La tâche la plus important des enseignants est de canaliser et captiver, à chaque instant, l’attention de l’enfant. 2. 3. 4.
Neurosciences pour l'Ecole: enjeux pour la classe Les Quatre axes majeurs d’application possibles des sciences cognitives en pédagogie.Ni révolution, ni miracles à attendre. Mais des pistes expérimentées qui prouvent de jour en jour leur efficacité.Dans le respect des études les plus fiables rendues disponibles depuis plusieurs décennies par les plus grandes équipes internationales de recherche. Que vous soyez isolé, en groupe disciplinaire, ou au sein d’une équipe pédagogique, les possibilités d’implication s’adaptent à de nombreuses possibilités, des plus modestes aux plus ambitieuses. Celles qui vous sont présentées ont été expérimentées par de nombreux enseignants, en particulier par notre équipe. Rappelons que nous travaillons essentiellement sur : La MEMORISATION, conscients que cette activité cognitive est au centre de toutes les tâches scolaires. La formation, les explications complémentaires et des témoignages sont disponibles dans les autres rubriques du site. ©Equipe Sciences cognitives, Comment Changer l’Ecole
France Culture Cinq idées que défend Stanislas Dehaene 2018 Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a annoncé l’instauration d’un conseil scientifique, chargé d’étudier les disciplines enseignées à l’école, ainsi que le contenu des formations enseignantes ou des manuels scolaires. Il a nommé à sa tête Stanislas Dehaenne, neuroscientifique de renom, devenu incontournable dans le champ de la psychologie cognitive. Globalement bien accueillie, la nouvelle de l'arrivée de ce spécialiste du cerveau à la tête du Conseil scientifique n'en a pas moins inquiété une cinquantaine de chercheurs, préoccupés à l'idée d'une OPA des neurosciences sur la pédagogie dans l'éducation nationale. Psychologue cognitif et neuroscientifique, professeur au Collège de France, titulaire de la Chaire de psychologie cognitive expérimentale, membre de l'Académie des Sciences, chercheur au centre NeuroSpin, Stanislas Dehaene est aujourd'hui considéré comme un des grands spécialistes des neurosciences. 1. "Comment je peux savoir de quoi vous êtes conscient ? Écouter 2.
MHM et ateliers, période 1, CP Bonjour à tous, Après 3 bonnes semaines de travail intense, ça y est, ma période 1 est prête! C'est le moment de commencer le feuilleton des articles sur le blog. Et pour commencer, la nouveauté du moment: la Méthode Heuristique des Maths, aussi appelée MHM. J'ai commencé par beaucoup en entendre parler sur les réseaux sociaux. Pourquoi? Donc, j'ai décidé d'adapter la méthode pour pouvoir la pratiquer en demi-classe et avec des ateliers. J'ai commencé par lire tous les modules, que vous pouvez retrouver ici. Concrètement, nous allons travailler par demi-classe et ateliers. - 30 minutes où le groupe 1 (moitié de la classe) est avec la maitresse tandis que le groupe 2 manipule sur des ateliers (6 ateliers différents) - 30 minutes où on inverse. 1) J'ai redécoupé les modules en 7 séances (initialement, elles font entre 6 et 8 séances, donc ça s'équilibre à la fin) 2) La première séance est une séance de présentation des ateliers en classe entière. Les modifications sont très légères.
Réussite scolaire et estime de soi Comment développer, cultiver et même restaurer la confiance en soi, facteur-clé de la réussite scolaire ? Il existe pour cela de nombreuses petites techniques pédagogiques ou relationnelles, peu coûteuses, dont l’efficacité est attestée par de nombreuses expériences en psychologie sociale. Peut-on voir dans les échecs scolaires le reflet d’une faible estime de soi ? Quand la confiance invite à la performance Sous des appellations variées, la plupart des conceptions actuelles de la motivation partagent l’idée selon laquelle la confiance en nos capacités à agir efficacement joue un rôle crucial dans notre engagement et nos performances. Comment restaurer la confiance ? Il n’empêche, la relation entre confiance et performance est bien établie chez des élèves de tous âges, même si elle reste d’amplitude modérée. L’enfer, c’est les autres Mais comment redonner confiance à des élèves en échec ou en difficultés d’apprentissage ? La force du message L’art d’accroître son estime de soi (1) H.W.
Ne jamais s’adresser à la classe entière : mon idée pour changer l’école Le Forum Educatank 2016 demande à ses intervenants : “Quelle est votre idée pour changer l’école ?”. Pour répondre avec audace à cette question audacieuse, je propose : ne jamais s’adresser à la classe entière (je tiens cette idée d’Alice Keeler : “Never address the whole class” ; un mot-dièse lui est consacré sur Twitter : #nottalkWC). Un défi face à des freins bien connus Cette idée représente un défi, car de nombreux facteurs concourent à maintenir le mode de communication “radio”, centré sur l’enseignant-émetteur entouré d’élèves-récepteurs. L’enjeu pédagogique : des situations d’apprentissage conviviales Cette idée représente aussi un enjeu. L’enjeu est de constituer, à chaque fois, un écosystème attentionnel plus convivial et stimulant, porteur de réciprocité et de connexions affectives (pour reprendre les riches formulations de Y. The 5 minutes Teacher Ne jamais s’adresser à la classe entière semble impossible ? Des outils analogiques et numériques Présence, attention et engagement
France Culture - Le cerveau et l'éducation 2014 Le Sens des Choses propose une série spéciale sur les perspectives vertigineuses ouvertes par les progrès les plus récents et à venir des neurosciences et des sciences cognitives. Qu'est ce que la vie mentale et comment ça marche ? Pour y répondre, Jacques Attali et Stéphanie Bonvicini reçoivent une quinzaine des meilleurs spécialistes français qui apportent leur éclairage dans les domaines de la conscience et de l'inconscience, de la mémoire et de la décision, du sommeil et des rêves, des émotions et de la dépression, du langage et des apprentissages, de la musique, de l'éducation ou encore de l'intelligence artificielle. Invité : Aldo Naouri a exercé la pédiatrie en cabinet à Paris pendant près de 40 ans.