6 raisons pour lesquelles nous avons besoin d'histoire, par Patrick Boucheron. Le re cit en histoire confe rence de patrick boucheron chsp 4 janvier 2017. INITIATION AUX ÉTUDES HISTORIQUES. Qu'est-ce que le temps ? Histoire des mentalités. Découper le temps : les périodes de l'histoire. La périodisation en seconde - Quizizz.
Interview : Nicolas Offenstadt -Il faut distinguer la Mémoire et l'Histoire. Reportage INA : Les prémices du Devoir de Mémoire en France. Histoire et lieux de mémoire - jeunes.auvergnerhonealpes.fr. "Les victimes de l'histoire en appellent plus à la connaissance qu’à la reconnaissance" Grand historien de la seconde guerre mondiale, auteur d’essais décisifs sur la mémoire de Vichy – Le syndrome de Vichy de 1944 à nos jours, Vichy, un passé qui ne passe pas -, Henry Rousso s’interroge aujourd’hui sur les usages actuels de l’histoire et les politiques de mémoire en France. Son livre important, Face au passé, essai sur la mémoire contemporaine (Belin) tente de comprendre le sens d’un investissement collectif inédit pour prendre en compte, les séquelles des traumatismes du passé.
Un plaidoyer vif pour la connaissance du passé, intégrant elle-même la question du silence des victimes. Face au passé n’aurait-il pas pu s’intituler Face au présent, sachant que votre livre, fruit de dix ans de travail, touche à l’actualité de notre temps ? Henry Rousso – Bien sûr que Face au passé est aussi Face au présent. Vous dédicacez votre livre à votre père qui a eu, dites-vous, “la sagesse de laisser le passé derrière lui”. Comment, précisément ?
C’est un phénomène relativement récent. Pierre Nora présente son ouvrage Les Lieux de mémoire (Lumni) Proposé par Institut national de l’audiovisuel Date de diffusion : 07 déc. 1984 Contexte historique Par Emeline Vanthuyne ( Professeure agrégée d'histoire ) Né à Paris en 1931, Pierre Nora est issu d'une famille de la grande bourgeoisie parisienne. Après son échec au concours de l'Ecole Normale Supérieure, il obtient l'agrégation d'histoire en 1958. Il enseigne ensuite à Oran et publie à son retour Les Français d'Algérie en 1961. Il poursuit en parallèle une carrière universitaire et des activités dans le milieu de l'édition. Pierre Nora, par ses nombreuses activités, permet d'établir des liens entre le monde de l'édition (chez Gallimard), du journalisme ( au Nouvel Observateur ) et des universitaires de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (où il fait son entrée en 1976).
Éclairage média L'émission Apostrophes, diffusée de 1975 à 1990, a permis de faire connaître au grand public de nouveaux courants de pensée tant en littérature que dans d'autres domaines des sciences humaines. Texte de René Rémond, « L'Histoire et la Loi », Études, 6 / 2006. Article : Les termes du débat sur les "lois mémorielles", site « la documentation Française » Interview : instrumentalisation de l'histoire, génocide des Arménines, N. Offenstaat. Le Sénat a rejeté une proposition de loi pénalisant la négation du génocide arménien. Après le vote de la loi Gayssot, de la loi Taubira, ou de la loi reconnaissant le génocide arménien, est-ce qu'on assiste à un renversement de l'attitude de la classe politique face aux "lois mémorielles"? - Les très vifs débats provoqués en 2005 par l'article de loi sur le rôle positif de la colonisation et l'affaire Pétré-Grenouilleau [historien de l'esclavage attaqué en justice pour avoir déclaré que les traites négrières n'étaient pas des génocides, ndlr] ont effectivement changé la donne.
Le rôle de l'histoire dans le débat public a alors fait énormément de bruit. Beaucoup d'historiens étaient d'accord pour dire qu'il faut éviter toute instrumentalisation de l'histoire au profit d'un groupe. Cette mobilisation a conduit à la création de la commission Accoyer, qui a notamment conclu à la nécessité de modérer l'usage de la loi pour les enjeux de mémoire.
Faut-il s'en réjouir ? Dessin de presse de Plantu. Affiche pour un débat sur la mémoire oubliée des Tsiganes en 2012. Enseigner l'histoire (revue) Guerre d’Algérie : Emmanuel Macron reconnaît la responsabilité de la France dans la disparition de Maurice Audin. Proposé par Institut national de l’audiovisuel Date de diffusion : 13 sept. 2018 Emmanuel Macron reconnaît, le 13 septembre 2018, la responsabilité de la France dans la disparition de Maurice Audin en 1957 pendant la guerre d’Algérie.
Cette reconnaissance suscite des réactions contrastées : Cédric Villani et Sébastien Jumel s’en réjouissent, Marine Le Pen la dénonce, Bruno Retailleau la regrette, Guy Darmanin, de la FNACA, prend la défense de l’armée en Algérie. Ressources pédagogiques utilisant ce média Contexte historique Maurice Audin, enseignant de mathématiques à l’université d’Alger âgé de vingt-cinq ans, est arrêté au soir du 11 juin 1957 à son domicile par des parachutistes français.
Éclairage média Dans son journal télévisé de vingt heures du 13 septembre 2018, la rédaction de France 2 a choisi de consacrer deux sujets enchaînés à la reconnaissance par Emmanuel Macron de la responsabilité de la France dans la disparition de Maurice Audin en 1957. Le 19 mars, date contestée de la commémoration de la guerre d’Algérie. Proposé par Institut national de l’audiovisuel Date de diffusion : 08 nov. 2012 Contexte historique Jamais depuis 1962 une date commémorant la fin de la guerre d’Algérie ne s’est imposée. Cette absence de consensus est d’abord due au refus des autorités françaises de reconnaître officiellement cette guerre jusqu’en 1999 (voir La reconnaissance de la guerre d'Algérie par la loi). Le 19 mars recueille les suffrages de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA), qui revendique 370 000 adhérents, ainsi que des partis de gauche. Désireux de ne heurter la mémoire d’aucun groupe et de choisir une date neutre, le président de la République Jacques Chirac instaure, par décret du 26 septembre 2003, la date du 5 décembre comme journée nationale d’hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie.
Éclairage média. Le vandalisme révolutionnaire. Contexte historique La suppression des signes de l'Ancien Régime La chute de la monarchie le 10 août 1792 entraîna une flambée de violence à l’encontre des symboles visibles de la féodalité, qu’un décret de l’Assemblée légitima le 14 août. Par ces actes de vandalisme, les révolutionnaires s’efforçaient de faire table rase du passé. L’année suivante, le Comité de salut public décida de commémorer la chute de la monarchie par la destruction des mausolées fastueux des rois, conservés dans l’abbaye de Saint-Denis, dont l’histoire fut étroitement liée à celle de la royauté. Aussitôt, les révolutionnaires se mirent à l’œuvre. Une partie des tombeaux fut démolie et fondue pour faire des boulets et des canons, tandis qu’une autre rejoignit le dépôt d’Alexandre Lenoir, aux Petits-Augustins. Achevées en octobre 1793, ces opérations n’ont pas épargné la nécropole des Bourbons, comme en témoigne cette toile d’Hubert Robert. Analyse des images La violation des caveaux royaux Interprétation Bibliographie.
Antiracisme : pourquoi la statue de Colbert est devenue la cible des manifestants.