Dépasser l’anthropocène. Dès les années 1970 Hans Jonas, précurseur de l’écosophie, avançait que ce que d’aucuns appelaient le « progrès » exigeait de revoir l’éthique kantienne, incapable de prendre en compte le non-humain ou les générations futures dont la survie était pourtant menacée.
Ces deux ensembles – nature non-humaine et générations futures – échappaient en effet à l’éthique kantienne car dépassant son fondement de toute responsabilité dans le sujet rationnel capable de se représenter. [1] À l’époque, Jonas avait principalement en tête, non le changement climatique, mais la menace de destruction nucléaire, menace qui persiste aujourd’hui comme au moins aussi tangible que celles du réchauffement dit « anthropique, » bien que souvent éclipsée par la focale climatique. Jonas proposait alors une « éthique pour le futur » – dont l’affect prédominant serait la peur. Une épidémie d'anthrax en Sibérie tue 1500 rennes avec la fonte du permafrost. Théories sur les risques d'effondrement de la civilisation industrielle. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les théories sur les risques d'effondrement de la civilisation industrielle sont des théories relatives aux risques de déclin imminent du monde industriel contemporain et qui incluent aussi, à terme, l'éventualité d'une extinction de nombreuses espèces vivantes, dont l'espèce humaine (collapsus global), et décrivent un risque systémique de catastrophes planétaires provoqué directement par son mode de fonctionnement[1],[2]. Ces théories de l’effondrement ne relèvent pas de la preuve scientifique directe, mais se basent sur de nombreux indices mesurables ainsi que sur des études documentées[3],[4],[5]. Définitions et causes d'un risque d'effondrement de la civilisation industrielle[modifier | modifier le code] Il y a plusieurs définitions de l'effondrement.
Selon les archéologues, l’effondrement est une réduction rapide de la population humaine et/ou de la complexité politique/économique/sociale, sur une zone étendue et une durée importante. Itw p bihouix. « La "croissance verte" est une mystification absolue » Reporterre - Cinq ans après la sortie de votre livre Quel futur pour les métaux ?
, votre diagnostic reste-t-il d’actualité ? Philippe Bihouix - Mon diagnostic concernant la raréfaction des métaux reste vrai. Il ne peut pas changer, parce que la partie accessible et exploitable des ressources minérales et métalliques est limitée. Ces ressources peuvent être très importantes mais elles sont finies, comme peuvent l’être les ressources d’énergie fossile – pétrole, charbon, gaz – non renouvelables, ou les ressources forestières, halieutiques, et autres, si on les exploite à une vitesse excédant leur taux de renouvellement. Avec une quantité de ressources finie, un pic de production, suivi d’une baisse, est incontournable. Cela semble inadmissible pour certains, qui s’accrochent au fait que l’énergie solaire incidente est plusieurs milliers de fois supérieure aux besoins énergétiques de l’humanité.
Or, il y a interaction entre la production énergétique et l’exploitation des ressources. Comment tout peut s'effondrer par Pablo Servigne. Le développement durable est en train de détruire la planète! A propos de l'image de couverture de l'article, ci-dessus: La photo en haut à droite avec les poissons correspond à :Chine : fermeture temporaire d’une usine de panneaux solaires accusée de rejets toxiques La photo des boues rejetées à : En Chine, les terres rares tuent des villages & En Chine, les terres rares anéantissent les cultures des paysans Traduction d’un article (en anglais) initialement publié par Kim de Deep Green Resistance, le 28 août 2012 à l’adresse suivante: Ne me parlez pas de développement durable.
Vous voulez remettre en question mon mode de vie, mon impact, mon empreinte écologique? Un monstre se tient au-dessus de nos têtes, dont l’empreinte est si gigantesque qu’il peut écraser une planète entière sous son pied, sans même s’en apercevoir ni s’en soucier. Ce monstre c’est la civilisation industrielle. Que sommes-nous en train d’essayer de rendre durable? Climat : « Il faut accepter l’horreur vraie de la situation.
Clive Hamilton est professeur d’éthique publique à l’université nationale australienne Charles-Sturt.
Il s’intéresse depuis une quinzaine d’années à la question du changement climatique. Au pays des kangourous, on peut trouver de tout : un Premier ministre climato-sceptique et un penseur iconoclaste, les deux évoluant dans le même biotope desséché du bush. Clive Hamilton, diplômé de psychologie et de mathématiques, fondateur du think tank The Australia Institute, est très proche des milieux écologistes australiens.
Il est l’auteur d’ouvrages remarqués consacrés au fétiche de la croissance économique ou à la surconsommation des pays occidentaux. Ses deux derniers ouvrages, traduits en français, secouent les neurones. Le titre de votre dernier livre, Requiem pour l’espèce humaine, n’est guère engageant… Cela fait des années que j’écris sur le changement climatique. Ne faut-il pas faire le deuil du XXe siècle ?