L'Opinion (@Lopinion_fr) | Twitter. La transition énergétique française en panne sèche. Si les énergies renouvelables ont battu de nouveaux records en 2015 en termes d'investissements et, plus encore, de nouvelles capacités installées, l'Europe n'y a guère contribué. Sur un total de 330 milliards de dollars (292 milliards d'euros), en hausse de 4%, seuls 20% sont le fait du Vieux Continent. C'est désormais l'Asie qui tire le marché mondial, à commencer par la Chine, qui a mobilisé un tiers de cette somme. Dans cette Europe en perte de vitesse, la France fait particulièrement pâle figure. C'est même l'un des États membres qui accuse le plus fort retard sur ses objectifs à l'horizon 2020, loin derrière l'Italie, la République tchèque, la Roumanie ou la Bulgarie. Seuls le Luxembourg, les Pays-Bas et la Hongrie font pire. De nouveaux objectifs pour les renouvelables Le moins que l'on puisse dire, c'est que nous sommes loin de cette trajectoire.
La PPE découpée en tranches Mais la satisfaction affichée par le SER est loin d'être unanime. La résistance d'EDF. Nu au soleil, Jean-Marie Le Pen dit avoir été «irradié» par le nuage de Tchernobyl. LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - Le fondateur du Front national raconte avoir senti sa peau brûler alors qu'il prenait «un bain de soleil dans le plus simple appareil».
Avant qu'un médecin ne lui diagnostique un problème à la thyroïde. Le trentième anniversaire de l'accident nucléaire de Tchernobyl est l'occasion pour une de ses victimes de se dévoiler. Celle-ci n'est autre que... Jean-Marie Le Pen. «Je vous signale que c'est à un irradié de Tchernobyl que vous parlez», a lancé l'eurodéputé à Marie d'Herbais, qui l'interrogeait sur l'incident. Avant de livrer des détails inattendus: «J'étais chez Jany (sa compagne, ndlr) à Cannes, je prenais un bain de soleil dans le plus simple appareil quand je lui ai dit, bien que le ciel n'était pas très lumineux: “C'est curieux comme le soleil est chaud aujourd'hui”. L'occasion pour Jean-Marie Le Pen de rappeler que le ministre de l'Intérieur de l'époque, «Monsieur Pasqua, avait dit que le nuage ne franchirait pas la frontière». Bénéfice, dette, chiffre d'affaires : EDF se porte-t-il vraiment bien ?
LE SCAN ÉCO - Le patron d'EDF assure qu'«il n'y a pas d'inquiétudes à avoir» sur la situation financière du groupe. Pourtant, les résultats financiers affichés l'année dernière ne sont guère reluisants. Et les investissements massifs à venir devraient alourdir un peu plus la dette. «Il n'y a aucune inquiétude à avoir sur EDF, qui se porte bien». Jean-Bernard Lévy, patron du groupe, s'est voulu rassurant sur la solidité financière de l'entreprise ce lundi, alors que doit se décider «dans les prochaines semaines» la construction de deux réacteurs nucléaires sur le site d'Hinkley Point, au Royaume-Uni. Un projet qui doit coûter plus de 23 milliards d'euros.
EDF financera les deux tiers de cette somme, soit 16 milliards d'euros. Pour ce faire, le groupe, détenu à plus de 85% par l'État, a annoncé une augmentation de capital de 4 milliards d'euros. «EDF continue de gagner de l'argent chaque année», répond Jean-Bernard Lévy. La situation financière d'EDF en quelques chiffres • Endettement net. EDF : Hollande confirme la fermeture de la centrale de Fessenheim. Nouvel incident à la centrale nucléaire de Paluel. «En France, les conséquences d’un accident nucléaire pourraient être pires qu’à Tchernobyl ou Fukushima» - Le Temps. 30 ans après Tchernobyl et cinq ans après Fukushima, la France a-t-elle tiré les leçons de ces catastrophes nucléaires? Non, d’après le président des Associations nationales des comités et commissions locales d’information (ANCCLI), Jean-Claude Delalonde.
Ces comités citoyens ont pour mission en France d’informer les citoyens sur la sécurité nucléaire. Ils ont commandé deux études pour évaluer les plans d’évacuation et de protection des habitants en cas d’accident sur une centrale. Les résultats sont alarmants. Le Temps: Vous dites que les plans censés protéger la population en cas d’accident nucléaire sont obsolètes… Jean-Claude Delalonde: En France, les Plans particuliers d’intervention (PPI) règlent la sécurité des habitants en cas d’accident nucléaire dans un rayon de 10 km autour de chaque centrale.
Depuis la catastrophe de Fukushima, le ministère de l’intérieur a établi un nouveau plan national de réponse à un accident nucléaire ou radiologique majeur. . – Non. Interactif. Un premier Forum Social Mondial thématique sur le nucléaire. "Pour un monde sans nucléaire" un slogan unanime des experts et militants anti-nucléaires japonais, ukrainiens, indiens, turcs, philippins, taïwanais, coréens, québécois et français réunis à Tokyo du 23 au 28 mars 2016 Pendant ces 6 jours de forum, les ateliers, entrecoupés d'un déplacement à Fukushima et d'une journée de rassemblement et manifestation, se sont succédés : les catastrophes nucléaires et leurs conséquences, la justice climatique et les négociations de la COP à Paris, les ventes de réacteurs à travers le monde, l'organisation des citoyen-ne-s pour se doter d'appareils de mesure de la radioactivité des aliments et des personnes, les conditions de travail criminelles pour les travailleurs du nucléaire, le rôle des lobbies et des acteurs français.
L'atelier sur la COP, organisé par Attac Japon s'est clairement positionné pour la compatibilité d'une sortie du nucléaire et de la lutte contre le réchauffement climatique. La Turquie n'est pas encore dotée de réacteurs. Le jeu de dupes de la France sur la baisse du nucléaire. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir Laisser filer le temps. Ajourner la décision, sans renoncer formellement. C’est la stratégie adoptée par le gouvernement sur le dossier brûlant de la baisse du nucléaire, qui devait être un marqueur fort de sa politique énergétique.
La loi de transition énergétique pour la croissance verte, promulguée en août 2015, prévoit, dans son article 1er, de « réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % [contre 77 % en 2014] à l’horizon 2025 ». Un engagement solennel pris par François Hollande avant son élection et réitéré depuis avec constance. Avec sa loi de croissance verte, la France s’est pourtant fixé un cap ambitieux : quatre fois moins d’émissions de gaz à effet de serre en 2050 par rapport à 1990, deux fois moins d’énergie consommée au milieu du siècle, moins 30 % de fossiles en 2030 et 32 % de renouvelables à la même échéance.
Sécuriser... Nucléaire : nouveau revers pour l'EPR de Flamanville. Vincentlhoste. Frib. Inspirations BIEN // Quotidien après explosion. Inspirations BIEN // Quotidien après explosion. Frib. Le Monde.fr - Actualité à la Une. Denis Baupin : « L’histoire du nucléaire est en train de s’achever » Paluel. Chute d'un générateur dans une centrale nucléaire de Seine-Maritime. Des défaillances, selon l'ASN. Une semaine après la chute d’un générateur de vapeur à la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime), l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), dans un courrier de suite d’inspection, en date du 8 avril 2016, explique que l’accident pourrait être dû à une défaillance dans le montage du système de levage du générateur de vapeur ou dans le dispositif.
Dans sa chute, l’équipement aurait provoqué différents dégâts, notamment sur les plateaux de protection de la piscine du bâtiment qui accueille les réacteurs. EDF dispose d’un délai d’un mois pour présenter des « conclusions argumentées » sur les causes de l’accident et « identifier clairement » les engagements qu’elle compte prendre en précisant l’échéance de réalisation. > Lire aussi : Seine-Maritime. Accident dans une centrale nucléaire. Le générateur de 465 tonnes tombe de toute sa hauteur Le 31 mars 2016, le réacteur 2 était donc à l’arrêt. Plusieurs « anomalies » relevées Pour leur part, les syndicats restent inquiets. Nos voisins européens vont-ils faire fermer des centrales françaises ? La ministre de l'Environnement et de l'Énergie Ségolène Royal a annoncé fin février être "prête à donner (le) feu vert" au prolongement de dix ans de la durée de vie des centrales nucléaires françaises. Une "déclaration qui a clairement mis le feu aux poudres", selon l'eurodéputée Europe Écologie Les Verts (EELV) Michèle Rivasi.
Et en effet, dans la foulée, plusieurs pays frontaliers ont demandé la fermeture de trois d'entre elles. Fessenheim (Haut-Rhin), Bugey (Ain) et Cattenom (Moselle) : ces trois sites inquiètent nos voisins allemands, luxembourgeois et suisses. Que leur reprochent-ils exactement ? D'être trop vieilles et trop dangereuses. Fessenheim, "trop vieille" La doyenne des centrales nucléaires françaises n'avait déjà pas très bonne presse, notamment en raison du flou qui règne autour de la date d'arrêt de ses deux réacteurs. "Dangerosité avérée" au Bugey Quelques jours plus tôt, c'est du côté de la Suisse que l'attaque est venue. Cattenom, "une voiture sans freins" Le jeu de dupes de la France sur la baisse du nucléaire. Nucléaire : le Luxembourg prêt à payer la fermeture de Cattenom.
Alors que le coût de la fermeture des centrales en fin de vie et de la gestion des déchets est évalué à plusieurs centaines de milliards d'euros d'ici à 2050 par la Commission européenne, le Luxembourg a fait savoir qu'il était prêt à mettre la main à la poche concernant Cattenom. «Conscient des emplois» en danger, le voisin de la France «serait prêt à s'engager financièrement dans un projet qui doit être transfrontalier, pourquoi pas aussi avec la Sarre ou la Rhénanie Palatinat (NDLR : deux régions allemandes voisines du Luxembourg), de faire un projet à Catenom qui soit différent de celui du nucléaire», a déclaré Xavier Bettel.
«C'est un site qui nous fait peur, ça ne sert à rien de le cacher. Je l'ai dit franchement au collègue français», a-t-il ajouté, inquiet qu'un problème dans cette centrale ne «raye le Grand-Duché de la carte». Nucléaire : le Premier ministre luxembourgeois veut la fermeture de Cattenom La centrale de Cattenom et sa proximité avec le Luxembourg. Le Luxembourg veut fermer une centrale nucléaire française. Le discours du premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel est sans ambages. Craignant un éventuel problème, son pays serait prêt à aider financièrement la France pour fermer la centrale de Cattenom, située en Lorraine et à proximité du Grand Duché. Décidément, la question de la fermeture des centrales nucléaires françaises mobilise bien au-delà des frontières hexagonales. Certes, le débat se concentre surtout autour de la centrale alsacienne de Fessenheim, la doyenne des installations en France, dont François Hollande a promis le lancement du processus de fermeture avant la fin de son mandat.
Mais voilà que le site de Cattenom - quatre réacteurs de 1300 mégawatts (MW) chacun implantés en Lorraine - s'invite dans les discussions. Quelles sont les motivations du gouvernement du Luxembourg. Interrogé, EDF, l'exploitant de la centrale de Cattenom, n'a fait aucun commentaire. Nucléaire : la centrale de Garoña, aux portes du Pays basque, condamnée? Garoña, la plus vieille centrale nucléaire d'Espagne, située dans la province de Burgos, aux portes du Pays basque, semble plus proche de sa fermeture définitive que jamais.
Son réacteur s'est éteint fin 2012, après quarante-deux ans d'activité, certes. Mais officiellement, cet arrêt a toujours été présenté comme « provisoire ». Il s'agissait de vider sa cuve pour éviter un impôt de 153 millions d'euros, liée à la nouvelle loi sur l'énergie de 2013. Gouffre financier À Madrid, le gouvernement du conservateur Mariano Rajoy (s'il se maintient au pouvoir) n'exclut pas de donner son "feu vert" pour prolonger la durée de vie des centrales espagnoles jusqu'à soixante ans. Et pourquoi pas d'envisager le redémarrage de Garoña. Une hérésie pour les écologistes qui mettaient en doute la sécurité de l'installation construite en 1971. Autre argument: la centrale, qui ne produit plus d'électricité, est un gouffre financier.
Une petite phrase qui fait grand bruit.