Wmf2018-quand-le-stockage-de-donnees-consommera-plus-d-energie-que-le-monde-n-en-produit. 15 zettabits C’est le volume de données stockées dans le monde en 2017. Difficile de faire parler ce chiffre énorme. Il correspond à 1021 bits, ou à 480 terabits traités chaque seconde de l’année. Ce big data qui n’a jamais aussi bien porté son nom est enregistré magnétiquement, principalement sur des disques durs. 90 milliards kWh C’est la consommation énergétique annuelle des data centers américains. Source C’est la part de l’électricité mondiale consommée par les data centers en 2017. 4 ans Cette consommation globale des data centers double en moyenne tous les quatre ans. 29 kg C’est le poids que pesait le premier disque dur dont la capacité dépassait un gigabit.
C’est l’année où le monde est devenu digital. A cette échéance, si rien ne change, les ordinateurs consommeront plus d’électricité que le monde n’en produira. La mondialisation par le bas à partir d'un article de presse d'Olivier Pliez. Un entretien d'avril 2018 d’Olivier Pliez, qui a écrit avec Armelle Choplin un article sur les échanges transsahariens dans Géoconfluences en 2013, fait le point dans Libération sur la « mondialisation par le bas », c’est-à-dire par le commerce à bas prix de petits objets.
Olivier Pliez, « Avec le bas de gamme et la contrefaçon, la mondialisation s’installe au plus près des pauvres », propos recueillis par Thibaut Sardier, Libération, 6 avril 2018 Renverser le regard sur la mondialisation : L’article évoque le basculement oriental des places marchandes du commerce à bas prix, que nous avons tenté de schématiser : Les raisons du succès commercial mondial de Yiwu : En résumé Au-delà, ou plutôt en complément d’une mondialisation par le haut, celle des jets privés et des villes mondiales, se tisse une mondialisation par le bas, s’appuyant sur des réseaux commerciaux mondialisés qui font circuler en grand nombre des produits à bas prix.
Pour compléter Des mêmes auteurs sur Géoconfluences : France - Fashion Revolution : Fashion Revolution. Bienvenue sur Fashion Revolution France Le 24 Avril 2013 à Dhaka au Bangladesh, le nom du Rana Plaza est devenu tristement célèbre dans le monde entier.
L’effondrement des ateliers de confection textile a causé la mort de 1 133 personnes et plus de 2 500 ont été blessées. Agissons tous ensemble pour que l’industrie de la mode s’engage et prenne la parole pour la FASHION REVOLUTION WEEK 2018 Chaque année, à la date anniversaire de cette tragédie, le FASHION REVOLUTION DAY est célébré dans plus de 130 pays. À l’initiative de la créatrice de mode engagée Carry Somers, le collectif FASHION REVOLUTION incite chacun à consommer la mode autrement, à s’interroger sur ceux qui la fabriquent et à réfléchir aux atteintes portées à l’homme et à l’environnement tout au long de ce processus complexe, impliquant de nombreuses opérations de par le monde.
Historiquement le Fashion Revolution Day était célébré sur une journée le 24 avril, depuis l’année dernière l’événement s’est étendu sur une semaine ! LA MONDIALISATION NOUS CONDAMNE-T-ELLE AU CREUSEMENT DES INÉGALITÉS ? / UNIVERSITÉ BRETAGNE LOIRE. La mondialisation va-t-elle mourir ? Les pauvres, acteurs discrets de la mondialisation. La mondialisation ne se résume pas au succès de multinationales et à la richesse d’une minorité de nantis. D’autres acteurs sont présents, mais ils restent discrets, souvent invisibles, dans des espaces souvent méconnus ou inattendus.
Si la mondialisation crée des inégalités, la place qu’elle accorde aux pauvres est souvent expliquée de manière simpliste. Analysée par les uns comme un processus soit inéluctable, soit organisé par la main invisible du marché mondialisé, elle permettrait aux pauvres de se transformer peu à peu en une classe moyenne globale. Pour d’autres, les pauvres seraient avant tout les laissés pour compte de la mondialisation.
Si l’on analyse de plus près ces populations définies comme « pauvres », on constate qu’elles sont bel et bien victimes de la mondialisation, en subissant celle-ci. Mais qui sont donc ces pauvres ? Si la mondialisation parle de classes sociales, elle parle aussi des espaces. « Ne sommes-nous pas arrivés à un seuil au-delà duquel les coûts engendrés par plus de mondialisation deviennent trop élevés » Au-delà d’un certain seuil, l’augmentation de l’internationalisation des échanges est préjudiciable à l’économie mondiale, estime l’économiste Pierre-André Buigues dans une tribune au « Monde ».
LE MONDE | 30.08.2018 à 15h34 | Par Pierre-André Buigues (Professeur d’économie à Toulouse Business School (Université de Toulouse) et ancien conseiller économique de la Commission Européenne) Tribune. Les économistes considèrent que le commerce international est favorable à la croissance, car la mondialisation permet de localiser la production là où les coûts de production sont les plus faibles et de baisser les prix au bénéfice des consommateurs des pays où produire ces biens serait plus coûteux. La mondialisation permet aussi à des centaines de millions de travailleurs de pays pauvres de sortir du sous-développement, en Chine en particulier.
L’Europe la grande perdante Les entreprises multinationales sont au cœur de la mondialisation et en sont les plus fermes soutiens.