Simon Raket - L'Espoir. Réponse à Olivier Mouton : Journaliste, tu te tires une balle dans le pied – lalibrepresse. Monsieur Mouton, Ainsi la Wallonie ne pourrait plus manifester son désarroi et son désaccord quant à une politique fédérale qui se résume grosso modo à une soumission complète au capitalisme financier qu’on retrouve sous son appellation idéologique : le néolibéralisme.
Ce capitalisme financier que nombre d’auteurs (voir plus loin) ne cessent de vilipender, pousse à l’implosion de l’état : l’état coûte toujours trop cher alors que par ailleurs il doit assurer le coût toujours plus élevé des effets de ce néolibéralisme. Ceux qui poussent les entreprises à plus de compétitivité et donc à limiter les coûts de production dont font partie les travailleurs. Ceux-ci étant réduits à une simple ressource, doivent alors au mieux se flexibiliser à outrance, au pire garnir les étals du Forem. L’état doit diminuer ses dépenses et les augmenter : voici le paradoxe qu’impose le capitalisme financier. Alors non Monsieur Mouton, il ne faut pas céder. Patrick van Laethem J'aime : J'aime chargement… Grève et médias. Joie et nausée Par la présente, je souhaite transmettre mon encouragement à mes con-citoyens qui sont grévistes aujourd’hui, le seront peut-être demain, ou lors des prochaines actions annoncées par les syndicats.
Je souhaite également communiquer ma joie de voir que des citoyens se mobilisent - enfin - pour préserver des jours de repos, obtenir un meilleur financement des services publics et de la justice, empêcher une augmentation de la charge de travail. Il ne m’est encore jamais arrivé de prendre la plume pour commenter l’actualité, mais, cette fois, la lecture de la presse et, plus encore, des commentaires qui l’accompagne me donne, plus que jamais, la nausée. Notre intérêt est du côté des syndicats Notre intérêt n’est pas de foncer, tête baissée, vers une économie qui ne nous apporte pas plus de bien-être - et dont 80% des profits sont accaparés par 20% des plus riches.
Des médias hostiles Trois patrons sont plus écoutés que 60.000 manifestants. Les attaques contre l’action syndicale (partie 2) Quelle réalité derrière les critiques ?
Les faits ne valident pas les idées reçues et attaques à l’encontre des syndicats. Tout d’abord, le nombre de jours de grève, présenté comme trop élevé en Belgique, baisse depuis les années ’70. De plus, au niveau européen, il n’y a aucun lien entre le taux de syndicalisation et le nombre de grèves. La Belgique présente un taux de syndicalisation dépassant 50 % de la population active, bien au-dessus de la moyenne européenne, 15-20 %, mais connait un nombre de jours de grèves par travailleur plus faible que cette même moyenne [1]. Dans ce cadre, il est bon de rappeler que les syndicats ne sont pas une organisation révolutionnaire, mais ont au contraire pour rôle d’encadrer, organiser et réguler les revendications des travailleurs [2].
Deuxièmement, en Belgique, les trois principaux syndicats agissent comme intermédiaire pour le versement du chômage. Un autre enjeu est la personnalité juridique. Quelles conséquences en matière d’inégalités ? Les attaques contre l’action syndicale, un discours de classe, biaisé et vecteurs d’inégalités sociales. Un discours de classe qui se renforce Au niveau de ce premier volet, il s’agit de s’interroger sur l’origine des remises en cause de l’action syndicale et des formes prises par celles-ci.
Qui sont les opposants à l’action syndicale ? Les organisations patronales sont le premier adversaire. Elles dénoncent les conséquences des mouvements sociaux pour leurs activités et revenus, ainsi que l’impossibilité de transformer plus avant le marché du travail. C’est une position logique, les syndicats se sont constitués pour fédérer et organiser les travailleurs face au patronat.
Les relais politiques du patronat se trouvent principalement au niveau des partis de droite : MR en Wallonie, N-VA et OpenVLD en Flandre. Au niveau de la population, l’hostilité vis-à-vis des mouvements syndicaux est inégalement répartie. C’est dans les espaces riches que l’opposition est la plus forte, alors qu’elle est sous-représentée dans les entités pauvres.
Quelles voies d’actions ?