Sacrés français ! - Courrier international. Fin d’année scolaire oblige, la France se met à l’heure du baccalauréat.
“Le candidat a quatre heures pour surmonter l’angoisse de la page blanche, avec, à l’arrivée, la possibilité d’accéder à l’enseignement supérieur”, note, fin juin, dans le quotidien madrilène El Confidencial, une journaliste espagnole installée en France. Non sans une certaine admiration, elle constate à quel point les sujets de l’épreuve de philosophie passionnent en France, "le pays place cette discipline au cœur de l’enseignement secondaire”, et, ajoute-t-elle,"il n’est pas rare, quand on monte dans le métro à Paris, de voir des jeunes qui lisent des livres de philosophie, encore de nos jours.
Camus, Sartre, Derrida. " Elle explique que cette épreuve est considérée “quasiment [comme] un rite de passage à la vie adulte". Rien à voir avec l’Espagne, où “la matière est en chute libre, discréditée", juge un professeur de philosophie espagnol qu’elle a interviewé. Plus sur le sujet. Top 10 des clichés complètement faux (et un peu cons) sur les Français. Crédits photo : Romain D Moostik Au même titre que nous avons tendance à imaginer que tous les Allemands portent des chaussettes dans leurs sandales et que tous les Américains bouffent des burgers six fois par semaine, nous avons nous aussi des vilains clichés qui nous collent à la peau.
Clichés dont il a été très scientifiquement démontré qu'ils étaient totalement faux. Le Français est tout le temps en grève Eh oui, contrairement aux idées reçues, nous ne sommes pas le pays le plus gréviste d'Europe. C'est en effet le Danemark qui arrive en première position de ce classement, suivi par la France certes, mais aussi par la Finlande, la Belgique et l’Espagne qui sont quasiment à égalité avec nous. Donc ce serait chouette d'arrêter de nous bassiner avec ces histoires de grèves. Source photo : The SimpsonsLe Français est flemmard Alors oui, le Français travaille peu (en moyenne 1476 heures par an). Tmagazine.blogs.nytimes. A (true) fairy tale of sex, love and politics in modern France.
Photo. La carte des exceptions alimentaires françaises. Début février, nos confrères du Journal du net publiaient une intéressante étude, réalisée grâce aux chiffres fournis par l'institut Nielsen, sur les aliments les plus surconsommés ou sous-consommés dans chaque département français (Corse et Dom-Tom exceptés).
Il s'agit, pour chacun d'entre eux, d'identifier l'aliment dont la consommation s'écarte le plus de la moyenne nationale: par exemple, à Paris, la consommation de caviar est supérieure de 224% à la moyenne nationale; la consommation de sauces surgelées, en revanche, est inférieure de 87%. Gastronomie: la carte de France des restaurants étoilés au Michelin. Lundi 24 février, le Michelin a remis son palmarès 2014, dans son guide Rouge qui recense 4.384 tables en France.
Parmi ces tables, 610 étoilés: 27 trois-étoiles (dont un nouveau, Arnaud Lallement)79 deux-étoiles (six nouveaux)504 une-étoile (57 nouveaux) Nous avons additionné toutes ces étoiles pour voir quels départements métropolitains cumulent le plus d'étoiles, et établir une carte des étoiles Michelin. publicité Sur cette carte, la Bourgogne est grande gagnante: quatorze restaurants une-étoile, deux deux-étoiles, et un trois-étoiles en Côte d'Or.
Cette carte est «conforme à la géographie des restaurants de qualité depuis trois-quarts de siècle au moins», juge le géographe Jean-Robert Pitte, spécialiste du paysage et de la gastronomie, et président de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires. La «Nationale 6» était une des plus grandes routes françaises, reliant Paris à l'Italie via Lyon. Le Bordelais est bien représenté. Texte: Charlotte Pudowski. Une histoire du buveur en France. Auteur d’une thèse sur l’alcoolisme et l’antialcoolisme en France sous la troisième République, l'historien Didier Nourrisson fouille dans son récent Crus et Cuites.
Histoire du buveur la thématique de la boisson à travers les siècles avec grande précision, en utilisant, en plus des sources habituelles, des inventaires de caves, des chansons à boire, des étiquettes de bouteilles de vin… Son «histoire du boire» en France est complètement transversale, car elle touche à l’histoire culturelle, sociale, religieuse, politique. publicité D’ailleurs, selon la définition de l’anthropologue Jean-Pierre Castelain citée dans l’ouvrage: «Boire, seul ou en groupe, selon des usages et des codes, en référence à des pratiques et des valeurs collectives, est aussi un acte social, compréhensible par son ancrage historique et culturel, induisant un comportement individuel.»
Boire c’est «consommer, goûter», même si l’usage a qualifié le «buveur» de trop excessif. Le buveur gaulois Le buveur médiéval. Top 10 des vrais alcools régionaux français, ceux qu’on ne consomme pas ailleurs.