Vers une reconnaissance ouverte des acquis d’apprentissage. La question de l’accès à l’éducation pour tous est un des enjeux fondamentaux de notre époque.
L’approche d’éducation ouverte est un moteur puissant pour y répondre de manière à encourager le développement de chacun. Ce mouvement a longtemps eu comme fer de lance le développement des ressources éducatives libres, qui a permis une mise à disposition et un meilleur partage des connaissances. Dans un second temps, le développement des MOOC a permis à des millions de personnes de s’inscrire à des cours complets sur tous les sujets imaginables. Cette étape a permis de populariser l’accès aux cours, et d’ancrer l’idée dans le grand public qu’il était possible de se former à tout âge.
Pour aller plus loin pour accompagner les développement personnel, il faut aller au delà de la simple question de mise à disposition de médias ou de cours, il faut renforcer le pouvoir d’agir des apprenants. MagRH5. Entretien avec Guy LE BOTERF. Publié par Guy Le BOTERF. 7 mars 2019 Publié dans Compétences A partir de quel moment la notion de compétence a-t-elle pris place dans les politiques de gestion des ressources humaines et de formation en France ?
Au début des années 70. Il faut se rappeler qu’avant 1973 la compétence n’était pas un « objet de travail ». Dans le domaine de la formation et dans les entreprises on raisonnait en termes d’objectifs de formation ou d’objectifs pédagogiques. La notion de compétence est devenue essentielle sous l’influence de deux évènements majeurs : la loi Delors de 1971 sur la formation professionnelle continue et le choc pétrolier de 1973.
Des ressources financières étant disponibles avec la nouvelle législation sur la formation continue, la question s’est posée de savoir comment non plus faire de la formation une dépense sociale mais un investissement. C’est dans ce contexte que la compétence est devenue un « objet de travail ». Jusqu’à la moitié des années 1990. Le défi du professionnalisme. Comment créer un contexte favorable à l'apprentissage de compétences professionnelles ? - Thot Cursus. L’enseignement a plusieurs missions.
Il doit permettre aux jeunes de devenir des adultes responsables, il doit leur permettre de s’épanouir et il doit donner la possibilité de s’intégrer à la vie professionnelle. Cela passe par l'acquisition de compétences, comment créer un contexte favorable ? Qu’appelle-t-on compétences professionnelles ? Les compétences professionnelles sont l'ensemble des aptitudes et la capacité que les personnes possèdent et qui leur permettent de réaliser un travail avec succès. Quelles sont les types de compétences ? En Italie, l’ISFOL, Istituto Formazione Lavoratori (Institut de formation des travailleurs) [1] a développé un modèle qui identifie trois types de compétences. Les compétences de base sont celles qui permettent d'accéder à la formation ou au travail, ce sont les connaissances de base qui permettent d'accéder à un emploi : langue maternelle,langue étrangère,mathématiquesetc.
Voici quelques compétences transversales : Construire des connaissances entrepreneuriales via la situation-problème - Thot Cursus. Situation-problème Que vaudrait un bagage de connaissances sur les théories complexes en entrepreneuriat, sur le marché économique mondial ou bien encore sur un processus de modélisation 3D d’un produit commercial si ces connaissances parcellaires ne pouvaient pas être mobilisées par son détenteur en situation réelle et complexe dans le contexte d’une entreprise?
Autrement dit, ne pas pouvoir faire le lien entre ces connaissances serait bien plus préjudiciable que ne pas tout maîtriser sur ces connaissances. Les interactions entre les connaissances sont indispensables en ce qui concerne le savoir-agir, car, n’est-ce pas là au fond, la finalité de tout apprentissage ? Encore plus lorsque l’on évoque le domaine de l'entrepreneuriat , un domaine où savoir-agir, savoir-faire, savoir-être sont déterminants. JIPES 2020, quelques réflexions sur « l’approche par compétences, un levier pour la transformation pédagogique » J’étais invité aux Journées nationales de l’Innovation Pédagogique dans l’Enseignement Supérieur, pour animer un atelier sur l’évaluation des compétences, au travers de l’expérience acquise dans mon établissement.
C’était ma première participation à ces journées organisées par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. J’ai été très impressionné par cet événement qui regroupe lus de 800 personnes sur 2 journées, et qui visait à couvrir les différents aspects de l’approche par compétences, du point de vue institutionnel à la mise en œuvre, en passant par la recherche, les ressources humaines, et les questions liées à la professionnalisation. Pour compléter ces journées, deux temps étaient dédiés à la valorisation de réalisations ayant reçu des prix (PEPS) ou des financements (Idefi). Immanquablement, cette couverture, pour informative qu’elle soit, a eu quelques impacts sur le message passé.
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