Si Facebook était un pays, ce serait la Corée du Nord. Facebook est “hors de contrôle”, écrit dans le Guardian la journaliste britannique qui a révélé le scandale Cambridge Analytica avec ses confrères du New York Times.
Entreprise “totalitaire” dirigée par un seul homme, la plateforme est une “menace pour la démocratie”, estime-t-elle dans une tribune alarmiste. Rien ni personne ne peut arrêter Facebook. Ni les parlements, ni les autorités, ni les organismes de contrôle et de surveillance. Le Congrès [des États-Unis] a échoué. L’UE a échoué. C’est sans doute ce qui rend l’instant si passionnant et, peut-être même historique. Rappelons qu’il s’agit d’une entreprise qui a facilité la déstabilisation d’une élection américaine par une puissance étrangère [la Russie durant la présidentielle 2016], qui a retransmis en direct un massacre puis l’a diffusé à des millions de personnes dans le monde entier [l’attentat de Christchurch], et qui a contribué au déclenchement d’un génocide. Et je pèse mes mots. Je pense souvent à ce rapport.
Salazar, qui a peur du dictateur portugais endormi ? Courrier International et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires.
Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Pour plus d’information, consulter notre politique relative aux cookies.
Au Portugal, un projet de musée sur la dictature de Salazar fait polémique. La vie des idées.
L’Espagne enterre Franco une seconde fois. « L’hommage public au dictateur était plus qu’un anachronisme ou une anomalie, c’était un affront à la démocratie espagnole, a déclaré le chef du gouvernement espagnol par intérim, le socialiste Pedro Sanchez, lors d’une brève allocution, jeudi 24 octobre.
Y mettre fin était un devoir pour les générations qui n’ont pas grandi sous le traumatisme de la guerre civile et du franquisme. » Quarante-quatre ans après la mort du dictateur Francisco Franco, l’Espagne a procédé, jeudi, à l’exhumation de sa dépouille mortelle hors de l’immense mausolée-monument d’El Valle de los caidos construit à sa gloire par des milliers de prisonniers politiques, renfermant les ossements de plus de 33 000 victimes de la guerre civile, républicains comme franquistes, et situé à une cinquantaine de kilomètres de Madrid. ÚLTIMA HORA Esta la secuencia completa de la salida del ataúd de Franco del Valle de los Ca… el_pais (@EL PAÍS) Dictature 3/4 : Coup d’Etat du 23 février 1981 en Espagne. Adolfo Suarez, artisan de la transition post-franquiste, est mort. Président du gouvernement espagnol durant la Transition démocratique (1976-1981), Adolfo Suarez est mort, ce dimanche 23 mars, dans la clinique Centro de Madrid, où il était hospitalisé depuis lundi.
Juan Carlos d'Espagne, le self-made roi. Ses dernières apparitions publiques l'avaient montré affaibli.
Lundi 6 janvier, pour son discours annuel devant les chefs de l'armée, Juan Carlos Ier, marqué par une nouvelle opération de la hanche – la sixième intervention chirurgicale en deux ans –, est apparu vacillant en dépit de ses béquilles, peinant à articuler, soupirant d'épuisement alors qu'il prononçait le discours qui devait signifier son rétablissement. Quelques mois plus tôt, le 22 avril 2013, on l'avait vu tout raide, apparemment perclus de douleurs après une énième opération – d'une hernie discale, cette fois. « Je vais continuer à donner du fil à retordre », avait plaisanté Juan Carlos. Le roi d'Espagne a finalement rendu les armes : lundi 2 juin, Mariano Rajoy, chef du gouvernement espagnol, a annoncé la volonté du roi, qu'il a qualifié de « meilleur symbole de notre vie ensemble en paix et en liberté », de renoncer au trône. Juan Carlos, héros de la transition démocratique à la mort de Franco. Révolution et terreur en Amérique latine.
Aller au contenu principal 1959, l’insurrection cubaine ; 1970, l’élection de Salvador Allende au Chili ; 1979, la prise du pouvoir par les sandinistes au Nicaragua : l’Amérique latine bascule dans la révolution et les guérillas se multiplient.
En pleine guerre froide, les États-Unis soutiennent les forces conservatrices. Presque tous les pays du cône sud passent aux mains de militaires prêts à tout pour combattre le communisme. L’électorat noir s’est moins mobilisé qu’en 2012. Le président Barack Obama a tout essayé.
Il a multiplié les meetings dans les Etats où les minorités noires sont importantes. Il fallait voter pour Hillary Clinton parce que « Barack leur demande personnellement de le faire », a-t-il lancé en Caroline du Nord, vendredi 4 novembre, à l’université d’Etat Fayetteville, haut lieu historique de l’enseignement noir. "Qui est Charlie?": Emmanuel Todd bouscule "l'unanimisme" Quatre mois après les attentats de Paris, un intellectuel de gauche, Emmanuel Todd, suscite une vive polémique en qualifiant "d'imposture" les manifestations géantes du 11 janvier pour défendre le droit à la liberté d'expression, qu'il juge "xénophobes".
Dans un ouvrage intitulé "Qui est Charlie? " (Seuil, 243 pages), l'historien anthropologue affirme que la majorité des 4 millions de personnes qui ont défilé à Paris et dans toute la France après les attentats contre Charlie Hebdo et une épicerie casher, manifestaient en réalité pour des raisons "égoïstes" et "xénophobes", contre l'islam. "C'est le droit de caricaturer le personnage central d'une religion de dominés (...) qui était défendu et en ce sens, cette manifestation était xénophobe", a-t-il redit sur France Inter lundi. "Charlie Hebdo" : "Le crayon guidant le peuple", décryptage d'une photo culte.