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Recherches et liens intéressants. Claire

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Climat. Ce ne sont pas quelques (trans)gènes « plus performants » dans des plantes modélisées sur les ordinateurs et cultivées de façon artificielle dans des stations expérimentales qui permettront à l’agriculture de faire face aux aléas climatiques.

Climat

Les paysans ont besoin de plantes entières, avec leurs dizaines de milliers de gènes, sélectionnées dans leurs champs, année après année, et donc adaptées à leurs conditions, à leurs besoins, à leurs marchés particuliers… Or les brevets déposés sur les « OGM Climat » (ou « Climate Ready ») interdiront justement aux paysans de ressemer une partie de leur récolte et d’échanger leurs semences. Et étant données les sommes colossales qui ont été investies dans la privatisation des ressources génétiques et la fabrication de plantes transgéniques « Climate Ready », les entreprises semencières ont besoin de leur trouver un débouché. Elles misent aussi, pour cela, sur le marché du carbone agricole. 1. 2. 3.

Les faucheurs d’OGM ont-ils tort ou raison de détruire des cultures génétiquement modifiées ou pas ? Pour répondre à cette question il faut déjà comprendre qui veut nous diriger et faire un maximum de profit à notre détriment.

Les faucheurs d’OGM ont-ils tort ou raison de détruire des cultures génétiquement modifiées ou pas ?

Le regard se tourne vers les lobbies ou les groupes de pression qui veulent imposer les règles de fonctionnement de notre société. Aux Etats-Unis, les OGM impuissants face à l’amarante. Aux Etats-Unis, depuis 1994, de nombreux Etats ont fortement développé la culture transgénique de coton, maïs et soja.

Aux Etats-Unis, les OGM impuissants face à l’amarante

Mais les Etats qui ont le plus fortement utilisé ces cultures OGM font face depuis plusieurs mois à une plante mutante redoutable : l’amarante de Palmer (Amaranthus Palmeri). Cette plante a développé une improbable – mais bien réelle – resistance au Roundup, le désherbant total, produit phare de Monsanto. L’amarante de Palmer peut atteindre deux mètres quarante et pousser de 5 centimètres par jour. Elle résiste aux moissonneuses-batteuses, aux fortes chaleurs et à absolument tous les traitements. Les fermiers les plus modernes du monde doivent revenir à des outils d’un autre âge, la houe et la pelle, pour déloger l’amarante qui prolifère rapidement.

Les années de gloire du Roundup Pour ces agriculteurs, la démarche était simple jusqu’alors. Magique non ? Mais Darwin nous enseigna l’évolution… Les OGM dans l’environnement : la nature. 1.

Les OGM dans l’environnement : la nature

Enjeux 1.1. Le franchissement des barrières reproductives Les transferts artificiels de gènes d’un organisme à un autre par manipulation génétique en laboratoire permettent de franchir, aujourd’hui de manière routinière, les barrières reproductives entre espèces. Or ces espèces sont le résultat d’une co-évolution vieille de 3, 5 milliards d’années. Burkina Faso - La fin de la culture du coton. Le Burkina Faso a autorisé la commercialisation du coton OGM Bt de Monsanto en 2008.

Burkina Faso - La fin de la culture du coton

Monsanto a croisé deux variétés burkinabés avec une variété américaine qui contenait le gène Bt (Bollgard II) qui produit un insecticide contre le ver du cotonnier. Historiquement, le coton burkinabé était réputé pour la qualité de sa fibre, qualifiée de « longue, résistante et uniforme » et pour un taux d’égrenage [1] élevé. Cette dernière qualité est liée en partie à une récolte manuelle car elle assure la pureté du coton qui contient alors peu de matière organique non désirée [2]. La qualité de la fibre est aussi liée à un long travail de sélection conventionnelle mené dès 1946, en partie en lien avec des organismes de recherche publique français, comme l’Institut de Recherche sur le coton et les textiles exotiques (IRCT) [3]. Le coton Bt burkinabé a une fibre de piètre qualité. AGM, animaux génétiquement modifiés : bientôt dans nos...

Contexte.

AGM, animaux génétiquement modifiés : bientôt dans nos...

Récoltes : les OGM n’améliorent pas les gains, sauf pour Monsanto. Il y a 20 ans, l’Europe a rejeté les OGM, alors qu’outre-Atlantique les Etats-Unis et le Canada les ont adoptés.

Récoltes : les OGM n’améliorent pas les gains, sauf pour Monsanto

Monsanto a commencé par y commercialiser ses semences de soja « Roundup Ready », résistantes au Roundup. Depuis ces premiers OGM, Monsanto et d’autres firmes ont introduit d’autres cultures OGM : maïs, soja, coton, colza... Ces plantes résistent aux herbicides (comme le glyphosate, principal composant du Roundup de Monsanto) et/ou aux insectes ravageurs (avec le maïs Bt qui résiste à la pyrale). Lire : Qu'est-ce qu'un OGM ? En parallèle, l’Europe est restée fermée aux cultures d’OGM, inquiète des risques pour la consommation humaine. L’agriculture européenne n’est pas pénalisée par son refus des OGM D’après une enquête menée par le New York Times, l’utilisation des OGM aux Etats-Unis ou au Canada n’a pas permis de booster leurs rendements ou de réduire leur consommation de pesticides.

OGM - Mensonges et vérités - Regarder le documentaire complet. Non, les OGM n’ont pas réduit les applications. En 1996, l’arrivée des plantes génétiquement modifiées pour tolérer des herbicides était souvent accompagnée d’une promesse : elles allaient permettre de diminuer la quantité d’herbicides utilisés dans les champs agricoles.

Non, les OGM n’ont pas réduit les applications

Vingt années plus tard, le glyphosate est devenu hégémonique, les quantités appliquées ont drastiquement augmenté et… des adventices sont devenues résistantes ! Depuis les années 90 et les premières mises en cultures commerciales de plantes génétiquement modifiées (PGM) pour tolérer des herbicides, l’argumentation des bienfaits environnementaux est la même : la culture de ces PGM permet de réduire la quantité d’herbicides utilisés. Document 2 - OGM : Risques pour l'environnement. OGM et OGM cachés : des risques pour la santé, l’environnement et l’agriculture.