Les agriculteurs bloquent partiellement les Champs-Elysées. Une fois parvenus dans la capitale avec leurs tracteurs et après avoir bloqué le boulevard périphérique, des centaines d’agriculteurs sont arrivés sur les Champs-Elysées pour faire pression sur les négociations commerciales avec la grande distribution.
Ils sont déjà plus de 200 à proximité de l’Arc de triomphe, où ils ont déversé du foin devant le restaurant Le Fouquet’s et bloquent en partie l’avenue. Un important dispositif de sécurité était en place depuis le petit matin dans ce secteur proche du palais de l’Elysée. « C’est vraiment ce qu’on vit dans nos campagnes »: le film Au nom de la terre, miroir du monde rural et succès cinématographique. Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter RMC Le film cartonne dans les cinémas des milieux ruraux et attirent des spectateurs qui ne viennent pas forcément au cinéma habituellement.
C'est le succès surprise de cet automne au cinéma. "Au nom de la terre", avec Guillaume Canet en agriculteur acculé par les dettes, cartonne en salles et surtout dans le monde rural. Mercredi dernier, on dénombrait 1,7 millions d'entrées et, fait rare, Paris ne compte que pour une fraction du total, 108.000 entrées. Car dans les milieux ruraux, le film résonne tout particulièrement avec le mal-être du monde agricole. Au cinéma de Montargis, ça fait sept semaines qu’Au nom de la terre est à l’affiche. Après Europacity, préserver les terres agricoles afin de nourrir Paris? Après la disparition de cinq millions d'hectares de terres agricoles en 40 ans, la France doit protéger son foncier rural pour se nourrir et lutter contre le réchauffement climatique, soulignent des représentants du secteur agricole, après l'abandon jeudi du projet Europacity.
Publié le 12 novembre 2019 / Mis à jour le 12 novembre 2019 à 16:33 Auteur : Rédaction. Près de 20 % des agriculteurs français n’ont pas pu se verser un revenu en 2017. Près de 20 % des agriculteurs français ont déclaré un revenu nul, voire un déficit de leur exploitation en 2017, selon un rapport de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publié jeudi 7 novembre, malgré un revenu moyen affiché en augmentation, à 1 390 euros mensuels, avec de très fortes disparités.
La part d’exploitations sans revenus « est particulièrement élevée dans la production de céréales et grandes cultures (30 %) et dans l’élevage d’ovins, caprins, équidés et autres animaux (28 %) », selon l’Insee. Pour les céréaliers, cela peut s’expliquer par l’onde de choc provoquée par une année de récolte catastrophique en France en 2016, doublée d’une chute des cours mondiaux. Une situation qui a continué d’affecter les fermes françaises en 2017, la commercialisation des grains étant à cheval sur deux années.
Résultat, les céréaliers ont dégagé en moyenne un revenu net avant impôts inférieur à 1 000 euros par mois cette année-là. Pour les bacheliers des petites villes, la difficulté de faire ses études ailleurs. Article réservé aux abonnés Que la campagne est belle ?
Blandine a 17 ans, elle est en terminale S au lycée Jacques-Monod, ancien couvent des Barnabites situé dans la ville médiévale de Lescar, posée sur un promontoire rocheux du Béarn (Pyrénées-Atlantiques). Depuis la 2de, elle est interne : ses parents habitent à plus de quarante-cinq minutes, à Izeste, dans la vallée d’Ossau. « Je pensais faire un bac ST2S [sciences et technologies de la santé et du social]. Je n’avais aucune confiance en moi, et finalement mes profs m’ont dit que je pouvais aller en filière générale. » Une fois bachelière, elle se voit entrer en licence de physique chimie puis, peut-être, devenir professeure des écoles. Dans ces territoires, les jeunes sont confrontés à une « injonction à la mobilité » comme condition de la réussite individuelle, analyse Yaëlle Amsellem-Mainguy, sociologue à l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep), auteure d’une enquête sur ce sujet avec Sacha Voisin.
« La défense des territoires ruraux est notre priorité » Ils ont choisi la Haute-Provence après le Lot pour organiser leurs journées parlementaires.
Ils sont arrivés dimanche et ont répondu à l’invitation de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, pour une visite privée à son domicile de Forcalquier, le soir, à laquelle ils étaient conviés. Les sénateurs du groupe RDSE (Rassemblement démocratique et social européen), sous la présidence de Jean-Claude Requier, sénateur du Lot depuis 2011, sont venus passer quelques jours dans les Alpes-de-Haute-Provence pour préparer la rentrée politique alors que la rentrée sociale s’annonce bien dense avec les divers mouvements de grève contre la réforme des retraites et les gilets jaunes qui refont surface. « Il faut réformer pour offrir un peu plus d’égalité et de justice sociale »
Plan de sortie du glyphosate : les agriculteurs doivent se préparer à s'en passer d'ici 2022. D'ici 2022, "des efforts sont faits pour que la majorité des usages du glyphosate soient interrompus", a déclaré lors d'une conférence de presse M.