L'hydre à plusieurs têtes – à propos de La familia grande de Camille Kouchner. Le personnage central de La Familia grande n’est pas le beau-père, le « mari de ma mère », qui jamais ne sera ni nommé ni prénommé, mais Évelyne, Madame Pisier, notre mère, ma mère, maman, ma maman, mon Évelyne, mon Évelyne à moi, maman chérie, ma mamouchka, déclinaisons de tendresse et d’amour, litanie poignante comme pour bercer le grand chagrin, la perte irrémédiable, vécue par celle qui, à plusieurs reprises, a perdu sa mère.
Au-delà de la terrible « révélation » qui a focalisé toute l’attention médiatique, il faut lire ce récit puissant. Il a déjà été beaucoup écrit sur le livre de Camille Kouchner, La Familia grande. Il a beaucoup été écrit sur les chiffres de vente, sur l’onde de choc, tant pour les premiers concernés que pour toutes les victimes qui, elles et eux aussi, ont osé alors prendre la parole, car l’important n’est pas qu’il y ait une Adèle Haenel, une Vanessa Springora, une Camille Kouchner, mais des centaines, des milliers, qui grâce à elles, à leur tour, osent. Maurice Godelier : «Jamais et nulle part la famille n’a été le fondement de la société» Ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux lesbiennes et femmes célibataires, levée de l’anonymat des donneurs : dans son avis préalable à la révision de la loi bioéthique, rendu public mardi, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) pourrait initier une rupture, un tournant dans les histoires familiales à venir.
Ces propositions ne sont, pour l’instant, qu’un avis. Le débat public et politique va durer plusieurs mois et in fine, le politique décidera (le projet de loi bioéthique doit être examiné au 1er trimestre 2019 à l’Assemblée nationale). Dans la longue histoire de la parenté et de la filiation, que penser de ce nouveau droit que l’on donnerait aux femmes de procréer sans père ? Pourquoi une telle nécessité à connaître ses origines quand on est né d’un donneur anonyme ? Espace familles - CLEMI. Première livraison du baromètre Cnaf sur le péri et l'extrascolaire : les familles sont contentes. Les temps péri et extrascolaires sont très fréquentés par les petits français âgés de 3 à 10 ans, selon le tout nouveau baromètre de la Cnaf chargé de recueillir le point de vue des parents sur ces temps.
Ils y voient souvent un mode de garde (surtout les activités périscolaires). Mais pas seulement : ce serait aussi selon eux des lieux d'épanouissement (surtout les activités extrascolaires). 82% des enfants âgés de 3 à 10 ans participent couramment à une activité périscolaire (lors de la pause méridienne, de l'accueil du soir et/ou de l'accueil du matin) ou extrascolaire (en centre de loisirs et/ou en club ou en association ou maison de quartier).
Leurs familles en sont généralement satisfaites (pour 80% d'entre elles), davantage pour l'extra que pour le péri, d'ailleurs. Les activités périscolaires, d'abord un mode de garde Pour les seuls temps périscolaires, depuis la rentrée 2014, 78% des enfants de 3 à 10 ans y avaient participé en octobre. 72% des enfants mangent à la cantine. Une circulaire lance la généralisation des schémas départementaux des services aux familles. Une circulaire du 22 janvier 2015 précise les modalités de mise en œuvre des schémas départementaux des services aux familles.
Ceux-ci résultent de la convention d'objectifs et de gestion (COG) 2013-2017 signée entre l'Etat et la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf). L'objectif est notamment la mise en œuvre, sur la durée de la COG, de 275.000 "solutions d'accueil" : 100.000 places en structures d'accueil, 100.000 chez les assistantes maternelles et 75.000 en écoles maternelles. Rattraper le retard La circulaire ne cache pas le retard pris par ce programme de création de places (voir nos articles ci-contre du 7 juin 2013 et du 8 octobre 2014). Deux conditions pour réussir La circulaire insiste plus particulièrement sur deux conditions essentielles de réussite de ces schémas.