Calomnies, rumeurs et murmures, comment circulaient les fausses informations ? - Ép. 2/4 - Histoire du mensonge. Nos ancêtres n’ont pas attendu les réseaux sociaux pour diffuser de fausses informations.
Rumeur-info-ou-intox. De la fausse rumeur virtuelle au vrai lynchage populaire. Depuis quelques mois en Inde, les lynchages provoqués par de fausses informations sur les réseaux sociaux se multiplient.
En réalité, la justice expéditive 2.0 est un phénomène mondial, et qui ne date pas d'aujourd'hui. Quand les réseaux sociaux alimentent la rumeur, cela peut aller très loin, jusqu'à l'agression physique. En Inde, ce sont les enlèvements d'enfants qui créent la psychose. Dimanche, trois personnes ont échappé de peu à l'hystérie collective, mais cinq autres ont été battues à mort dans l'ouest du pays.
À l'origine de ces lynchages, des rumeurs partagées sur l'application de messagerie WhatsApp. Si le phénomène explose, il n'est pourtant pas nouveau. En avril, au Bénin, ce sont les "gaymen" qui ont fait l'objet d'une traque à l'issue parfois meurtrière. Pris dans la toile : comment éviter les rumeurs sur le net ? - lesite.tv. Lesite.tv est une offre destinée aux enseignants.
Pour accéder gratuitement à son catalogue connectez-vous sur Éduthèque.Si la création de votre accès est antérieure au 12/01/2017, veuillez-vous inscrire sur Éduthèque.Besoin d'aide? Consultez la FAQ Eduthèque TTC - T'as tout compris Publié le 20/07/2016 - Mis à jour le 16/05/2018 Rumeurs de fusillades dans le quartier des Halles à Paris, intervention du RAID à Strasbourg ou encore images de l'Empire State Building de New York en bleu-blanc-rouge... Paris, France TV Education; CLEMI; Réseau CANOPE; 2016 En partenariat avec France Télévisions, dans le cadre de sa mission de service public, édite lesite.tv pour Eduthèque avec le soutien de Canopé et propose des extraits vidéo et audio de programmes diffusés sur les antennes du groupe : France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô.
Le constat d’un auteur de fausses infos sur Facebook : « Personne ne vérifie. C’est effrayant » Paul Horner possède un petit empire de sites qui font des canulars plus ou moins marrants.
Il pense que la différence, après l’apparition du catalyseur Trump, est que les gens croient tout ce qu’ils lisent, même quand on leur prouve que c’est faux. LE MONDE | 17.11.2016 à 19h23 • Mis à jour le 18.11.2016 à 10h01 | Par Luc Vinogradoff On a beaucoup parlé ces dernières semaines des « fake news », de faux articles contenant de fausses informations publiés sur des sites obscurs qui sont partagés sur Facebook autant, voire parfois plus, que les articles de médias traditionnels. On sait que de plus en plus de gens partagent ces articles, ce qui ne veut pas forcément dire qu’ils y croient ou même qu’ils les lisent. Leur véritable influence est sujette à caution, mais leur prolifération est indéniable. Qui écrit ces articles ? Le Washington Post en a rencontré un. Paul Horner est un ancien du milieu. . « Les gens sont clairement plus bêtes » « Ils ne font que partager des trucs. Du Moyen Âge à Internet, les ressorts de la rumeur.
Lutter contre les rumeurs : mission impossible. La rumeur au Moyen Âge : média des élites et voix du peuple. « La rumeur », écrit Claude Gauvard, « a ceci de particulier qu’elle donne de la voix à ceux qui sont en général les oubliés du politique et qu’elle les intègre dans l’espace public » [+] NoteClaude GAUVARD, « Introduction », in Maïté BILLORÉ et Myriam SORIA (dir.), La Rumeur au Moyen Âge.
Du mépris à la manipulation, Rennes, PUR, 2011 [1]. Les sources en témoignent, lorsque la conjoncture est propice, des bruits difficilement contrôlables se diffusent et donnent toute initiative au peuple ; celui-ci « s’esmeut », parfois jusqu’à la révolte. Ces circonstances propices à l’apparition de rumeurs sont des moments où la vie est perturbée par un événement exceptionnel : l’arrivée d’une épidémie, une période de troubles politiques, une nouvelle levée fiscale, etc. La conjoncture, un peu particulière, déstabilise alors les individus car elle provoque une perte de leurs repères traditionnels, une plongée vers l’inconnu. . [2] ».