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Violence conjugale

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Violences conjugales : partir, est-ce s'en sortir ? Révélée par la télé-réalité après avoir connu la rue, suite à la fuite de ce qu’elle nomme « l’horreur du foyer », Tatiana-Laurence Delarue publie en 2009 un premier ouvrage, Au nom des femmes battues, aux éditions Trédaniel.

Violences conjugales : partir, est-ce s'en sortir ?

Dans ce qu’elle appelle un « vomissement littéraire », elle tente de vider sa colère, d’éloigner la peur de mourir, de laisser une trace, pour que son vécu si traumatisant ait un sens, aide les autres. Aujourd’hui animatrice et chroniqueuse télé et radio, présidente de l’association Rose-Jaune, qui a pour vocation de prévenir et dénoncer les violences conjugales, elle publie Dix ans après.

Donner du pouvoir aux femmes - aussi dans les pays en développement ! Mesurer la réalité des inégalités entre les sexes.

Donner du pouvoir aux femmes - aussi dans les pays en développement !

Marc Suzman observe que les Objectifs du Développement Durables (ODD), lancés récemment par l’ONU ont fait l’impasse sur la violence sexiste et les discriminations économiques envers les femmes. Sur les « 17 objectifs » on n’en trouve qu’un, le cinquième, qui concerne l’égalité entre les sexes. Dans ce domaine, les Nations-Unies, constate-t-il, se contentent de vœux pieux et de proclamations.

Mais – je le cite « _l’un des plus grands obstacles réside dans le manque de données probantes sur les problèmes qui touchent disproportionnellement les femmes et les jeunes filles, comme les droits fonciers, l’accès à l’éducation, à la planification des naissances ou les soins de santé. Or, ces données sont essentielles pour déterminer ce qui donne ou non des résultats et suivre les progrès réalisé_s. » Les Objectifs du Développement Durable ont retenu 14 « indices de progrès » liés à l’objectif d’égalité entre les sexes.

Violences faites aux femmes : « le problème majeur est la formation de tous les intervenants » Isabelle Steyer, avocate au barreau de Paris, spécialiste du droit des victimes et des violences conjugales, a répondu à vos questions.

Violences faites aux femmes : « le problème majeur est la formation de tous les intervenants »

Constance : Peut-on remarquer une évolution sur le nombre de crimes sexuels en France ces dernières années ? Si oui, quel genre d’évolution ? Isabelle Steyer : Il est très difficile de le chiffrer dans la mesure où le nombre de plaintes ne correspond en aucun cas au nombre de délits ou crimes commis. Le « chiffre noir » des agressions sexuelles est extrêmement lourd : entre 90 et 99 % des agressions ne sont pas dénoncées. On constate cependant une augmentation du nombre de plaintes concernant les crimes et agressions sexuelles. Une circulaire pour accélérer l’accès au logement social des femmes victimes de violences. Le texte doit « permettre d’amplifier la mobilisation » des acteurs concernés pour une « meilleure prise en compte » de la situation des femmes victimes de violences.

Une circulaire pour accélérer l’accès au logement social des femmes victimes de violences

Une circulaire pour accélérer l’accès au logement social des femmes victimes de violences ou en grande difficulté a été signée mercredi 8 mars, journée internationale des droits des femmes, par les ministères du logement et des droits des femmes. Une femme sur sept a été victime de violence sexuelle dans sa vie. Parmi celles qui déclarent avoir subi des viols et tentatives de viol, 40 % les ont vécus dans l’enfance, soit avant 15 ans, 16 % entre 15 et 17 ans et 44 % à 18 ans ou plus.

Une femme sur sept a été victime de violence sexuelle dans sa vie

Une femme sur sept (14,5 %) et un homme sur 25 (3,9 %) déclarent avoir subi au moins une forme de violence sexuelle au cours de leur vie, selon une enquête publiée mercredi 23 novembre par l’INED (Institut national d’études démographiques). Cette enquête, intitulée « Violences et rapports de genre », a été réalisée en 2015 par l’INED auprès d’un échantillon représentatif de 27 268 personnes (15 556 femmes et 11 712 hommes) de 20 à 69 ans.

« Pour le viol conjugal, dans 90 % des cas la plainte est classée sans suite » Femme, jeune, plus diplômée que son conjoint : portrait-robot de la victime de violences conjugales. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gaëlle Dupont C’est la partie émergée de l’iceberg, la plus visible et la plus saisissante : en 2014, 118 femmes et 24 hommes étaient tués par leur conjoint.

Femme, jeune, plus diplômée que son conjoint : portrait-robot de la victime de violences conjugales

Mais derrière, les victimes de violences conjugales se comptent en réalité en centaines de milliers. Le plus souvent, le constat s’arrête là : le profil des auteurs, des victimes, et les mécanismes de cette violence restent mal connus. Dans une enquête publiée mercredi 16 mars, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) lève un coin du voile, grâce à l’analyse détaillée de plus de 50 000 réponses aux enquêtes « cadre de vie et sécurité » menées de 2008 à 2014 par l’ONDRP et l’Insee, ce qui constitue un large échantillon.

Le premier enseignement de l’enquête confirme que les premières concernées sont les femmes. Autre enseignement :... Viols : Quand le danger vient de son partenaire. Selon les principales données sur les violences au sein du couple, y compris sexuelles, publiées en novembre 2014 par l’Observatoire national des violences faites aux femmes (1), 86 000 femmes de 18 à 75 ans sont victimes de viols ou de tentatives de viols chaque année en France et, dans 86 % des cas, la victime connaît son agresseur. 10 % seulement des victimes déclarent avoir porté plainte.

Viols : Quand le danger vient de son partenaire

Quant aux viols conjugaux, ils représentent la bagatelle de 50 % des viols sur femmes adultes et seuls 2 % d’entre eux font l’objet de plaintes. C’est dire si les femmes se taisent, tant le sujet est tabou. Le « devoir conjugal » se mariant depuis toujours à la « présomption de consentement », il a fallu du temps et beaucoup de souffrances pour que le législateur s’en mêle.

Le fait d’être conjoint ou ex-conjoint ne constitue une circonstance aggravante du viol que depuis 1996. Les violences faites aux femmes en trois graphiques. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Anne-Aël Durand Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint.

Les violences faites aux femmes en trois graphiques

Une réalité terrible, rappelée en ce 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes. Selon le ministère de l’intérieur, près d’un homicide sur cinq, parmi les meurtres non crapuleux (liés à un objectif financier), est la conséquence de violences conjugales, qui touchent en grande majorité les femmes. La proportion de femmes victimes est encore plus importante lorsqu’il s’agit de violences conjugales « ordinaires » n’ayant pas entraîné la mort.

La question des violences conjugales est devenue un véritable enjeu de santé public, relayée par un site dédié : stop-violences-femmes.gouv.fr.