CENTRAFRIQUE. À Visa pour l’Image, un livre en mémoire de la photojournaliste Camille Lepage. Le 12 mai 2014, Camille Lepage, âgée de 25 ans, a été tuée en République Centrafricaine (RCA) alors qu’elle exerçait son métier de photojournaliste.
Cette année, Visa pour l’Image produit un livre dédié à son travail en RCA. Les fonds récoltés grâce à ce livre permettront de financer un prix Camille Lepage afin de continuer de soutenir les photojournalistes. Centrafrique. "Le sang n’est pas la preuve que la photo est bonne" Photojournaliste franco-suisse spécialiste du continent africain, Michaël Zumstein a couvert ces dernières années plusieurs conflits de la Centrafrique à la Côte d’Ivoire en passant par le Mali et la République démocratique du Congo.
Bangui droit dans les yeux. Centrafrique : Pierre Terdjman ou la longue marche vers le chaos. L'exposition du photojournaliste Pierre Terdjman, à Visa pour l'image 2014 (JP.MARI) L’avenue "Combattant" est la grande artère qui relie l’aéroport au centre-ville de Bangui.
Pierre Terdjman la sillonne, son appareil photo en main, comme il le fait depuis plusieurs semaines à Bangui et en Centrafrique. A Bangui, « si tu as peur, frappe en premier » EN IMAGES. La Centrafrique, entre mort et oubli. En République centrafricaine, une tragédie trop humaine. UKRAINE. Le « Maïdan » à Kiev, au plus près de l’événement. « J’ai couvert les événements du 1er décembre 2013 jusqu’aux jours les plus terribles où les snipers ont tiré sur les gens, explique le jeune photographe ukrainien Maxim Dondyuk.
C’était la première fois que je photographiais dans de telles conditions. J’ai même été blessé à la jambe par une grenade et je n’ai pas pu marcher pendant un temps. Une expérience très importante pour moi car je pense que notre révolution était la plus belle révolution au monde. Deux photographes à Maïdan, en Ukraine : « Quand j’ai couvert le conflit, j’ai perdu beaucoup d’amis » Confrontation entre les militants pro-européens et la police dans la zone de conflit de la rue Hrushevskoho à Kiev, Ukraine, le 22 janvier 2014 (Guillaume Herbaut/Institute)
AFRIQUE DU SUD. Espoirs et rêves dans les townships d’Afrique du Sud. Anne Rearick : « Créer des images qui augmentent la conscience » La Croix : Les photographies d’actualité prises par des amateurs menacent-ellesle photojournalisme ?
Anne Rearick : Les amateurs ont déjà beaucoup affecté la vie des journalistes professionnels. Le Chicago Times a licencié tout son staff et la qualité de sa couverture photographique en a grandement souffert. Anne Rearick, croqueuse de townships. «Anne est une photographe primée qui a été publiée dans le New Yorker, Vanity Fair, le New York Times, mais aussi, en France, le Monde et Libération.
Aussi bien capable de déceler les sourires secrets que les détails saugrenus et les effusions de joie propres à chaque mariage, Anne cherche et capture ces éléments qui rendent tout mariage unique. A Perpignan, les tranches de vie d’un township sud-africain d’Anne Rearick. Afrique du Sud - chroniques d’un township (© Anne Rearick / Agence Vu’) Depuis dix ans, Anne Rearick photographie les mêmes gens, dans le même township, près du Cap.
BIRMANIE. Les Rohingyas de Birmanie, peuple de laissés-pour-compte. « Les Rohingyas sont apatrides sur leur propre sol depuis 1982, et ne peuvent bénéficier du statut de réfugiés, explique Bruno Amsellem.
Ils sont considérés comme des déplacés internes et depuis 2012 sont confinés dans des camps dans l’État d’Arakan dans le nord-ouest de la Birmanie sous haute surveillance de l’armée. À Sittwe, des centaines d’habitations ont été brûlées à la suite d’accusations de viol commis à l’encontre d’une jeune fille bouddhiste. » Minorité de 800 000 personnes, les Rohingyas sont l’une des plus persécutées au monde selon l’ONU. S’il existe des reportages sur les Rohingyas réfugiés en Thaïlande et au Bangladesh, les sujets concernant les déplacés de Birmanie sont rares. Violences interethniques entre musulmans et bouddhistes. VIETNAM. (re)découverte des photographes du côté vainqueur de la guerre du Viêt Nam. MONGOLIE. En Mongolie, risques et périples. Par-delà les conflits armés, catastrophes humanitaires et autres drames communautaires qui, qu’on le veuille ou non, alimentent chaque année les cimaises du festival international de photojournalisme Visa pour l’image de Perpignan, divers sujets, plus inattendus, parviennent à se frayer un passage.
Dans cette catégorie de projets lancés avec une témérité économique décuplée car en marge du flux des dépêches, l’initiative d’Olivier Laban-Mattei retient plus particulièrement l’attention. Dans un noir et blanc parfois d’une beauté à couper le souffle (un comble, pour un propos où il est notamment question de maladie respiratoire), le photographe français de l’agence Myop est parti prendre le pouls de la Mongolie. "Visa pour l'image" : quand Olivier Laban-Mattei fouille la noirceur de la Mongolie. L'exposition du photojournaliste Olivier Laban-Mattei , à Visa pour l'image 2014 (JP.MARI) Olivier Laban-Mattei ne fait pas de photos, il vit la photographie. Il affiche rarement un appareil en bandoulière comme il est de bon ton ici à "Visa", il le porte en lui.