Théorie de l’effondrement : la "collapsologie" est-elle juste une fantaisie sans fondement ? Début janvier 2019, Comment tout peut s’effondrer se hissait au rang de best seller, avec 45 000 exemplaires vendus de ce “petit manuel de collapsologie à l'usage des générations” (c’est le sous-titre) sorti au printemps 2015 par Pablo Servigne et Raphaël Stevens - et préfacé par Yves Cochet, l’ancien ministre de Lionel Jospin qui nous enjoignait récemment à faire moins d’enfants pour limiter le désastre écologique. En quatre ans, le discours apocalyptique a fait florès et le succès se matérialise en librairie, mais aussi dans les médias, où les deux auteurs sont très régulièrement invités pour évoquer la catastrophe environnementale en marche - et engager cet auditoire toujours plus nombreux à construire une arche de Noé.
Le péril écologique n’a pas grand chose du fantasme, et on souscrit facilement à l’alerte qui sonne, tant l’absence d’ambitions fortes en matière de politiques publiques peuvent donner un sentiment d’incurie. 2019 : la fin d'un monde ? - Le Cercle des Économistes. Le Monde et le Cercle des économistes ont organisé une matinée de réflexions et d’échanges avec des économistes, intellectuels et personnalités politiques de premier plan, pour aborder les enjeux économiques et sociétaux d’un monde en perte de confiance et de repères. 9h00 – 9h30 – Introduction : La crise est-elle inévitable ?
« Le changement et la tradition » d'Arnold Toynbee, par Yves Florenne (Le Monde diplomatique, juillet 1969) IL est vrai que les hommes, individus et peuples, sont avides de changement ; mais pour la plupart, et on vient encore de le voir, c’est d’un changement qui n’est lui-même qu’une tradition et une habitude, la position alternée d’un même repos : le dormeur ne fait que changer de côté.
Changer de lit serait tout un drame. Voilà pourtant le drame qu’il faut affronter pour éviter la tragédie finale. Non seulement changer de lit, mais peut-être imaginer quelque autre espèce de lit, et de sommeil, et de veille. Pierre Nora : « La fin d’un monde n’est pas la fin du monde » Le Cercle des économistes. L’histoire humaine a connu bien des catastrophes, crises, épidémies et autres bouleversements. Mais ce qui est frappant, et de nature à nourrir un pressentiment d’apocalypse, c’est la précipitation convergente de la série de phénomènes, mondiaux ou occidentaux, que nous avons vécus depuis trente ou quarante ans sans trop nous en apercevoir, et dont chacun a valeur de révolution.
Révolution démographique, d’abord. A l’échelle d’une vie humaine, la population mondiale est passée de 2,5 à 7,7 milliards, avec la perspective de 10 milliards dans trente ans. Risques d'effondrements environnementaux et sociétaux. Cet article contient une ou plusieurs listes(mars 2020).
Cet article contient une ou plusieurs listes. Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. Les risques d'effondrements environnementaux et sociétaux du monde industriel contemporain concernent la possibilité que des bouleversements majeurs affectent l'environnement et les sociétés humaines, en raison notamment de l'extinction en cours de nombreuses espèces vivantes et du changement climatique. Ils participent à un processus de catastrophe potentielle à l'échelle de la vie sur Terre. Alors que les effondrements de civilisations du passé ont été géographiquement limités à celles-ci, les analyses actuelles envisagent un bouleversement systémique qui pourrait être mondial. François Lenglet: «La crise sociale mondialisée et les risques de crise financière annoncent la fin d’un cycle libéral»
Théorie de l'effondrement : notre civilisation peut-elle vraiment disparaître ?.... C'est un phénomène auquel il est impossible d'échapper.
Il suffit d'entrer dans une librairie ou une grande enseigne pour se retrouver devant des rayons entiers d'ouvrages au titre accrocheur : Guide total survie extrême ; Survivre à l'effondrement économique : édition de combat ; Êtes-vous prêt pour la fin du monde ? ; Comment survivre dans les bois … Quand ce ne sont pas les innombrables séries TV à l'univers post-apocalyptique, façon The Walking Dead , ou les salons dédiés au survivalisme - expositions totalement... Maya, île de Pâques... Comment ces civilisations ont-elles pu disparaître ? Armée de modèles et de big data, une nouvelle science tente d'élucider la façon dont les sociétés vivent et meurent.
(1) Effondrement : l’humanité rongée par la fin. C’est le pape François qui exhorte les Etats à agir pour lutter contre le changement climatique «parce que notre survie et notre bien-être dépendent de cela».
Ou bien le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, qui pose en costard, de l’eau jusqu’aux cuisses, en une du magazine Time fin juin, appelant à sauver le monde «face à une menace existentielle directe». Et en France, c’est Edouard Philippe qui cite comme l’un de ses livres de chevet Effondrement : comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie (1) de l’Américain Jared Diamond, l’un des principaux penseurs actuels de l’effondrement écologique. L'effondrement des empires. L’histoire montre que les empires, plus rarement les civilisations, finissent par mourir.
Pourquoi ? Les historiens ont longtemps recherché un facteur explicatif unique. LA FIN D'UN MONDE - Notre planète face au péril environnemental. Pierre Nora : « La fin d’un monde n’est pas la fin du monde » L'effondrement de notre société.