Le Seum Collectif. [Ce texte contient des descriptions de viol.
Nous avons choisi de présenter deux textes qui montrent le débat actuellement en cours, au sein du Seum des meufs, sur la question du sexe hétéro ] C’est une réalité pour les femmes que d’avoir à composer sans cesse avec le sexe forcé au cours d’une vie normale. Le sexe imposé, habituellement le coït, est un enjeu central dans la vie de chaque femme. Elle doit s’y plaire ou le contrôler ou le manipuler ou y résister ou l’éviter ; elle doit développer une relation au sexe imposé, à l’insistance masculine sur le coït. Les femmes vivent dans un contexte de sexe forcé. Laquelle d’entre nous n’a jamais été confrontée au sexe forcé au cours de sa vie ? En réalité, le premier rapport hétéro c’est le début d’une longue vie de contraintes face à l’exigence de coït, mais aussi de stratégies qu’on imagine, qu’on teste, qu’on met en œuvre. “De ma première fois, je me rappelle surtout du malaise et de la peur. Elle doit s’y plaire. L'impunité des hommes célèbres.
ATTENTION : TW violences conjugales et viol.
Un nouvel article sur un sujet qui me tenait particulièrement à coeur (si vous me suivez sur Twitter vous m'avez probablement vu pété les plombs quelques fois sur ça), j'ai vraiment pris le temps parce que je voulais faire quelque chose de bien mais aussi parce que c'était pas facile de se farcir tous ces articles plus affreux les uns que les autres par ce qu'ils relataient ou les propos des journalistes qui sont plus prompts que l'éclair à défendre ou diminuer les crimes de ces chers messieurs.
URG. J'espère que c'était ok à lire, désolée il y a beaucoup de textes mais c'est dur de mettre ce sujet là en image, parfois. Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil. Je vais vous raconter une histoire que vous connaissez déjà.
Comme vous la connaissez déjà, pour la rendre un peu plus intéressante, et aussi parce que j’ai faim, les protagoniste auront des noms de fruits. Il était une fois un garçon qui s’appelait Poire. Poire fréquentait des filles. On lui avait appris qu’il fallait être gentil avec les filles, et Poire était de toutes façons quelqu’un de gentil. Il n’y avait pas besoin de le lui dire deux fois.
Le voisin de Poire s’appelait Melon. Et pourtant, Poire enviait un peu Melon. Je croyais que c’était normal. Edit : Trigger Warning : viol et violences conjugales Même si je ne considère pas ces agressions comme traumatisantes en ce qui me concerne, certains lecteurs y lisent la description de viols et de violences conjugales, d’où ce Trigger Warning.
J’étais au primaire. Le nouveau jeu des garçons était de jouer à « chat fesse ». Inutile de vous préciser que nous les filles étions les chassées. Le but était de nous toucher les fesses. Nous n’étions pas d’accord, mais nous ne décidions pas. J’étais une enfant. Je devais avoir dix ans. J’étais une enfant. J’avais 12 ou 13 ans. Le « Slut Shaming Cet article est une contribution de Thomas, merci à lui.
Pour contribuer à ce blog, vous pouvez envoyer une proposition d’article à l’adresse cafaitgenre[at]gmail.com. [Les réactions violentes subies par une amie proche qui aurait eu une attitude « malsaine » et « dévergondée » à l’égard des hommes (c’est-à-dire une attitude séductrice et entreprenante tout à fait banale pour un homme, mais qui ne peut être que « malsaine » et « dévergondée » pour une femme…) m’ont inspiré cet article sur la question du « slut shaming ».
Cet article ne prétend ni à l’exhaustivité ni à l’objectivité : j’ai simplement essayé de faire un compte-rendu critique de quelque chose que je ne vis pas, mais qui m’a beaucoup énervé de l’extérieur.] « Slut shaming » est une expression anglaise, formée à partir de « slut » (« salope ») et « shame » (« honte »). Une traduction approximative pourrait être « stigmatisation des salopes ». Le terme de « salope » peut n’être pas employé de façon aussi directe. Les fausses allégations de viol sont rares. Dans l'enquête de victimation Enquête "Cadre de vie et sécurité" 2011 réalisée conjointement par l'INSEE et l’ONDRP (Observatoire National de Délinquance et des Réponses Pénales), on mesure qu'en 2009-2010, 1% des femmes de 18 à 75 ans ont déclaré avoir été victimes de violences sexuelles soit un peu moins de 220 000 femmes.
Ce taux est de 0,3% pour les hommes de 18 à 75 ans : un peu plus de 60 000 hommes seraient victimes de violences sexuelles chaque année . En 2011, d'après les statistiques centralisées par la Direction centrale de la Police Judiciaire, 4983 personnes majeures ont porté plainte pour viol en commissariat de police et de gendarmerie. Les mythes, les idées reçues et les préjugés autour du viol. Les mythes ou idées reçues autour du viol désignent les croyances entourant le crime en lui-même, les victimes et les coupables.
On les définit par des attitudes et croyances fausses mais profondément et constamment entretenues servant à nier et à justifier le viol. Ces mythes, par des idées fausses répétées constamment, servent à décrédibiliser la personne violée et à excuser le violeur. Comment lutter contre le viol. [descriptions explicites de scènes de viol] On demande souvent aux féministes comment diminuer le nombre de viols, quelles mesures elles préconisent (sachant que la méthode la plus rapide est l'extinction du genre masculin mais vous allez pinailler).
De la tolérance envers le viol. Si nous réalisions un micro-trottoir dans la rue à propos du viol, les mots ne seraient pas assez forts pour en parler.
On nous évoquerait ce "crime abominable", qui "détruit la vie des femmes" et dont "elles ne peuvent jamais se remettre". La culture du viol. On m'a récemment mailée pour me demander ce qu'était exactement la culture du viol.
Même si j'ai déjà beaucoup écrit sur le sujet, je me suis dit qu'il n'était pas inutile de faire un nouvel article en tentant de formuler au mieux et le plus précisément possible. Beaucoup de gens qui entendent pour la première fois, l'expression "culture du viol" sont choqués pour 4 raisons : - Le mot culture est pour eux associé à des choses extrêmement positives ce que n'est évidemment pas le viol ; on pense par exemple au "ministère de la culture".
Quelques chiffres : Selon l’enquête Contexte de la sexualité en France (CSF) réalisée par l’Inserm et l’Ined en 2006 à l’initiative de l’ANRS, 16 % des femmes et 5 % des hommes déclarent avoir subi des rapports sexuels forcés ou des tentatives de rapports forcés au cours de leur vie. Le mythe du privilège féminin et pourquoi vos male tears me fatiguent.