Les sites de ventes entre particuliers désormais sous la surveillance du fisc. La loi de lutte relative à la lutte contre la fraude adoptée fin 2018, prévoit que tous les sites en ligne qui mettent en relation des personnes en vue « de la vente d’un bien, de la fourniture d’un service ou de l’échange ou du partage d’un bien ou d’un service » ont désormais l’obligation de transmettre, chaque année, le nombre et le montant des transactions réalisées par les internautes par leur intermédiaire à l’administration fiscale.
Cette obligation concerne tous les sites et pas uniquement ceux qui mettent en relation des « professionnels » et des particuliers, comme les sites de véhicules avec chauffeur (Uber, Le cab, Marcel…). Lire aussi Un nouvel avantage fiscal pour rénover les logements anciens Confirmant ce qui avait été annoncé lors des débats parlementaires, un arrêté publié le 30 décembre 2018 prévoit toutefois des dérogations pour les activités non imposables. L’économie collaborative : un nouveau modèle socio-économique ? Le développement de l’économie collaborative, mais aussi plus largement du numérique, contribue à l'émergence de nouvelles formes d’emploi.
Des formes hybrides d’emploi, à la frontière du salariat, apparaissent : portage salarial, franchise, contrat de travail temporaire, etc. En France, le statut d’auto-entrepreneur est largement utilisé. Pour les entreprises, ce système a l’avantage de faire diminuer ses coûts. De leur côté, les travailleurs bénéficient d’un contact direct avec leurs clients, sont libres de décider de leurs horaires et peuvent combiner plusieurs activités. Les travailleurs d’une plateforme sont juridiquement indépendants. Le rapport remis au Premier ministre par le député Pascal Terrasse, le 8 février 2016, confirme la nécessité de sécuriser les parcours professionnels des travailleurs des plateformes et d’améliorer leur protection sociale. Pour que ces droits soient effectifs, une “responsabilisation” des plateformes de l’économie collaborative est nécessaire.
Economie collaborative, économie du partage : quels enjeux pour demain ? Friperie en ligne : la France, marché numéro... [DECODE] Face à Vinted, les marques traditionnelles veulent leur part du gâteau. La banque d’investissement Cowen & Co prévoit que le marché de la revente en ligne augmentera 10 à 15 fois plus rapidement que celui de la fast fashion.
Avec de telles estimations, pas étonnant qu’un des poids lourds américains du secteur, ThredUp, soit parvenu à lever 100 millions de dollars en août dernier auprès notamment de Goldman Sachs Investment Partners. Vinted a de son côté levé un peu plus de 119 millions de dollars depuis sa création. Face à de telles prévisions, pas surprenant, non plus, que les entreprises traditionnelles du secteur s’y intéressent, de différentes façons. Voici le second et dernier volet consacré au succès de Vinted et au marché du seconde main (retrouvez le premier volet, Comment Vinted s’impose en France, ici). Kiabi, Cyrillus… quand les grandes marques traditionnelles s’y mettent. Thomas Plantenga (Vinted) : "La France est le premier marché de Vinted" Arrivé en mai 2016, le CEO de Vinted explique comment il a redressé la marketplace CtoC de vêtements et lève le voile sur le savoir-faire de l'entreprise en matière de marketing.
JDN. Quel est le concept de Vinted ? Thomas Plantenga. Vinted est une application qui permet de revendre facilement et rapidement ses vêtements à d'autres particuliers. Nos bureaux sont situés à Vilnius, en Lituanie, où se trouve notre pôle technologique et notre service client ainsi qu'à Berlin où se trouve la moitié de notre équipe marketing. Dans quel contexte avez-vous rejoint l'entreprise ? La fripe peut-elle vaincre la fast fashion ? Elle serait plus abordable et écologique : la seconde main est-elle une alternative viable à la mode fabriquée en masse ?
En 2028, le marché de la seconde main devrait pour la première fois dépasser celui de la fast fashion selon le dernier rapport du site américain de revente de vêtements thredUP. Le succès de cette marketplace engagée pour une consommation plus responsable a de quoi réjouir à un moment où la mode — deuxième industrie la plus polluante au monde — est remise en question par l’impératif écologique.
Pour autant, si de nouvelles pratiques sont bien parties pour s’installer, on ne peut pas encore tout à fait célébrer la victoire du durable sur le jetable. Une nouvelle accessibilité. Vinted, ou quand la bonne affaire cache une arnaque. La plateforme de vente de vêtements de seconde main Vinted est montrée du doigt par une enquête de 60 Millions de consommateurs.
Selon l’association, de nombreux utilisateurs seraient victimes d’arnaques et le service client serait dépassé par la situation. Né en 2012, Vinted est une entreprise lithuanienne dont le concept a tout pour séduire les consommateurs responsables. Sorte de friperie en ligne géante, la plateforme propose un service de vente, d’achat et d’échange d’articles de mode d’occasion. Elle compte aujourd’hui 10 millions d’utilisateurs en France et remporte également un grand succès dans le reste de l’Europe et aux États-Unis. Problème, la start-up ne semble pas avoir les outils nécessaires pour protéger ses clients des potentielles fraudes.
Le site Vinted serait devenu en quelques années un vrai repaire d’escrocs. Marketplace : comment vendre vos affaires sur Facebook ? Leboncoin s'offre la marketplace Vide Dressing. Face à une activité cloud qui ralentit, Amazon va avoir besoin d’un segment profitable pour continuer à investir dans des activités comme la livraison en un jour.
Dans ce cadre, le géant du e-commerce pourrait avoir trouvé son salut dans la publicité.L’activité publicitaire d’Amazon devrait connaître un taux de croissance de 30% dans les deux prochaines années. Elle continue ainsi de grignoter du terrain à Google.L’entreprise de Jeff Bezos dispose d’avantages cruciaux par rapport à ses concurrents pour développer des offres publicitaires susceptibles d’attirer les annonceurs. Les résultats d’Amazon au troisième trimestre se sont révélés inférieurs aux attentes, malgré un chiffre d’affaires global en hausse de 23,7% à 70 milliards de dollars. Leboncoin crée un nouveau genre de marketplace.