Le craving est la composante psychologique essentielle de la dépendance car il est un facteur décisif de la rechute et du comportement d’intoxication chronique.
Le craving est une pulsion incontrôlable, de très forte intensité, comparable à la soif ou la faim, une envie irrépressible de consommer de façon compulsive.
Le modèle « metacognitive hub » du craving. Le CHU de Clermont-Ferrand, en collaboration avec l’UCLouvain (Belgique) vient de proposer un nouveau modèle de compréhension neuropsychologique du craving, un symptôme majeur de l’addiction.
Le trouble sévère d’usage, nom scientifique que l’on donne actuellement à l’addiction ou dépendance à une ou plusieurs substances (consommation excessive d’alcool, cannabis ou cocaïne par exemple) ou comportements (usage non contrôlé des jeux vidéos, des jeux de hasard ou d’internet par exemple), s’exprime de façon multifactorielle et complexe. Un des symptômes les plus prégnants de ces pathologies est le « craving ».
Il s’agit d’une envie irrésistible de consommer le produit ou de réaliser le comportement, caractérisée par des obsessions (c’est-à-dire des pensées répétitives ou ruminations associées à l’addiction) ou des compulsions (c’est-à-dire une tendance incontrôlable à approcher la substance ou à initier le comportement addictif quand ils sont disponibles). Le Craving. 5 conseils pour combattre le craving (SoberSchool) Le craving définit un besoin compulsif de consommer quelque chose, « je crève d’envie de boire ».
Les périodes de craving sont fréquentes au début d’un sevrage. Vous pouvez l’imaginer comme une petite voix dans votre tête disant « Allez ! Un seul verre ça ne peut pas te faire de mal ». Il est normal de connaître des moments où le craving est plus fort que nous, ce n’est pas un signe de faiblesse mais juste un signe de changement d’habitude qu’il faut essayer de maîtriser.
Le site Soberschool vous donne quelques trucs pour vous aider à le maîtriser : Ecoutez votre craving Le craving a toujours quelque chose à nous apprendre, à nous dire. Déroulez le film jusqu’à la fin Fermer les yeux et essayez de vous rendre compte de ce qui se passerai réellement si vous ne prenez « qu’un seul verre » : comment vous sentirez-vous plus tard dans la soirée ou le lendemain ? Demandez-vous si boire un verre résoudra votre problème Rappelez-vous que l’alcool ne change pas les choses. Craving, anxiété et dépression : impact du sevrage d’alcool selon le sexe. Depuis une quinzaine d’années, le craving (envie irrésistible de consommer la substance) est devenu un concept central en addictologie.
Pourtant, il s’agit d’un concept complexe et hétérogène, et de nombreuses définitions ont été proposées pour ce terme, avec des théories neurobiologiques distinctes pour chaque terme (pour un article de synthèse sur le sujet, le lecteur pourra se référer au travail de Henri-Jean Aubin et Marylin Skinner paru en 2010 dans Neurobiobehavioral Review). Dans un article paru ce mois-ci dans ACER, l’équipe belge de Philippe de Timary (Université Catholique de Louvain) est allé regardé chez plus de 250 patients, l’effet d’un sevrage encadré d’alcool sur les scores de craving, d’anxiété et de dépression de sujets alcoolodépendants. Les patients ont eu une double évaluation clinique (démarrage du sevrage et à J18). Les auteurs montrent plusieurs choses. Cette étude montre les liens étroits entre humeur et anxiété et symptomatologie addictologique. Le craving. Exemple avec l'alcool. Le craving est la composante psychologique essentielle de la dépendance car il est un facteur décisif de la rechute et du comportement d’intoxication chronique.
Le craving est une pulsion incontrôlable, de très forte intensité, comparable à la soif ou la faim, une envie irrépressible de consommer de façon compulsive. On pense que la dépendance psychique précède la dépendance physique parfois précocement traduisant la vulnérabilité et les inégalités des individus face au produit. Dans le cas de l’alcool, le 1er verre entraînant, le second, le troisième et la bouteille. La survenue du craving est variable selon les individus : certains ont du craving toute la journée, dès le lever, d’autres un craving à peu près gérable en semaine mais très important le week end, d’autres n’ont de craving que le soir. Très souvent en fin de journée, vers 17/18 heures, ce qui est bien connu des psychiatres, car le crépuscule est favorable à l’apparition d’un pic anxieux. Chaque cas est particulier.
Perte de contrôle. Satisfaction immédiate. Manque. Troubles de l'humeur. Dépendances physiques. Stress. Désir. Croyances métacognitives. Inhibition. Cravings. Les addictions comportementales. Trouble obsessionnel compulsif (TOC) Dépendance à l'alcool. Nicotine. Malbouffe.
Neurofeedback. PHOENIX : application smartphone d’aide à la prise en charge du craving dans les addictions. Le craving, désignant l’«envie irrépressible de consommer », est un moment de grande vulnérabilité pour les patients addicts, avec un risque majeur de perte de contrôle et de rechute. Ce concept représente donc une cible privilégiée des traitements de l’addiction. Mais bien que les approches thérapeutiques classiques permettent une amélioration significative des troubles addictifs, le coût, le temps et les barrières géographiques peuvent limiter l’accès aux soins. De nombreux patients nous rapportent des difficultés à gérer seuls leur craving et demandent des entretiens plus fréquents, voire un soutien quotidien.
La démocratisation du smartphone amène à imaginer de nouveaux modes de prise en charge. Les applications smartphone ont montré un intérêt dans la prise en charge des conduites addictives, à condition de les utiliser de façon complémentaire aux thérapeutiques classiques. Phoenix - app craving addiction.