Attirance pour le sucre : le rôle joué par l’axe intestin-cerveau. Image par congerdesign de Pixabay L’intestin est souvent décrit comme notre deuxième cerveau.
Mais saviez-vous qu’il est en lien direct avec notre cerveau ? C’est ce qu’a tenté de montrer l’étude « L’axe intestin-cerveau assure la préférence pour le sucre » publié dans « NATURE » par Tan, H. -E. et ses collaborateurs [1]. Les animaux qui ne possèdent plus de récepteurs gustatifs sensibles au sucre développent quand même une préférence au sucre comparé aux édulcorants.
Pour le mettre en évidence, les auteurs ont tout d’abord marqué chez des souris la protéine FOS (marqueur de l’activité neuronale) après qu’elles ont bu différentes boissons (sucrées, édulcorées, ou de l’eau). Les auteurs se sont ensuite penchés sur le rôle du Sodium-Glucose-Linked Transporter 1 (SGLT1) car il s’agit du principal transporteur intestinal du sucre et ses analogues. Axe intestin-cerveau. L'axe intestin-cerveau est la relation entre le tractus gastro-intestinal et la fonction et le développement du cerveau.
L'axe intestin-cerveau est la signalisation biochimique qui se produit entre le tractus gastro-intestinal et le système nerveux central (SNC)[1]. Le terme "axe intestin-cerveau" est parfois utilisé pour désigner le rôle du microbiote intestinal dans l'interaction, alors que le terme "axe microbiote-intestin-cerveau" inclut explicitement le rôle de la flore intestinale dans les événements de signalisation biochimique qui ont lieu entre le tractus gastro-intestinal et le SNC[1],[2],[3]. De manière générale, l'axe intestin-cerveau comprend le système nerveux central, les systèmes neuroendocriniens et neuro-immuns, y compris l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (axe HPA), les voies sympathique et parasympathique du système nerveux autonome, y compris le système nerveux entérique, le nerf vague et le microbiote intestinal[1],[3].
Bifidobacterium adolescentis Gram. Le ventre, notre deuxième cerveau. Comment agit cette transplantation ?
Elle reconstitue une « flore digestive » équilibrée. Sous ce nom fleuri se cachent un menu peuple bactérien, mais aussi des virus et des champignons pullulant dans le secret de nos entrailles. Soit quelque 100 000 milliards de bestioles, dix fois plus nombreuses que nos propres cellules ! Depuis la nuit des temps, nous abritons cette armée de l’ombre. Véritable organe, pesant quelque 1,5 kilogramme chez l’adulte, ce microbiote est un allié vital. Mais qu’il se dérègle, et ce bon docteur Jekyll se transforme en Mister Hyde, favorisant de nombreuses maladies. « Voilà des lustres que le microbiote vit en symbiose avec notre organisme. . « Cela fait longtemps que je n’avais vu un sujet scientifique ouvrant de telles perspectives, pour le développement d’une nouvelle industrie du diagnostic et du médicament », assure Pierre Belichard.
Mais ces promesses tiendront-elles ? Difficile de trouver des donneurs Le procédé actuel est un rien plus sophistiqué. L’intestin, « deuxième cerveau » Depuis les grands anatomistes du XIXe siècle, on pensait connaître tous les organes du corps humain.
Pourtant, il n’en est rien. Grande en effet a été la surprise de s’apercevoir que l’homme était doté d’un «deuxième cerveau» (1) ! Il ne s’agit pas d’une mauvaise farce de salle de garde : la majorité des microbiologistes, gastro-entérologues et autres neurobiologistes s’accordent aujourd’hui pour affirmer que l’intestin et ses résidents bactériens sont bien plus qu’un simple conduit, qu’une simple machine à digérer.
Ils constituent un véritable organe, complexe, vital même, capable de nous fournir des vitamines, de participer à notre système de défense immunitaire, de sécréter des substances actives, d’exprimer des sensations («avoir la boule au ventre», «avoir des tripes», «la peur au ventre»), voire de jouer sur notre humeur et nos sentiments. Plus encore, les bactéries que nous hébergeons font partie de notre identité biologique ! Denis Sergent. Décider sans savoir pourquoi. Nous sommes persuadés d’être aux commandes de notre corps.
Est-ce si sûr ? De quoi sommes-nous vraiment conscients ? De nous vraiment ? Oui et non. Nous ne sommes conscients que de ce que nous percevons de nous-mêmes, c’est-à-dire la pointe de l’iceberg. Haruki Murakami y a mis toute sa poésie pour l’expliquer : « L'homme est comme un immeuble : dans les étages, il y a sa vie, et au premier sous-sol, les débris de sa mémoire. Vous êtes surpris ? Commençons par l’histoire de notre cerveau intestinal. Notre intestin est tapissé d’une centaine de millions de neurones, soit près du double du cerveau d’un rat : c’est une intelligence décentralisée qui permet un traitement rapide du processus clé et complexe de la digestion, ce sans solliciter notre cerveau principal. Système digestif. Nutrition. Maladie inflammatoire chronique intestinale. Stress. Cerveau.
Gut–Brain Axis. Sucre.