Peut-on parler d’addiction au sucre ? L’usage du sucre chez l’être humain peut répondre à certains critères de l’addiction comme : un désir persistant de limiter sa consommation sans pouvoir y arriver, une consommation plus importante que celle décidée initialement,un désir intense ou craving de consommer un aliment sucré.
Mais pour évaluer un trouble d’usage sur le plan clinique, les médecins sont confrontés à plusieurs difficultés. Une première complication provient du fait que le sucre est rarement absorbé seul. Il est souvent mélangé en proportions variables à des lipides qui, eux-mêmes, sont très appétants, ou à des protéines. Cette complication n’est toutefois pas propre au sucre et peut aussi s’appliquer à la plupart des autres substances addictives. Deuxièmement le sucre a à la fois une valeur hédonique et une valeur calorique, aussi il n’est pas simple de distinguer si la consommation répond à une demande énergétique ou gustative. La poudre blanche. Combien de morceaux de sucre contient votre boisson préférée ? Alors qu'est organisée la journée mondiale du diabète, lundi 14 novembre, la fédération française des diabétiques rappelle que la maladie touche 3,5 millions de Français.
Quels sont les liens entre la consommation de boissons sucrées et les risques de développer un diabète ? Selon une étude publiée par la Harvard School of Public Health, les personnes qui consomment de une à deux canettes de boissons sucrées par jour ont 26% de risques en plus de développer un diabète de type 2 que celles qui en consomment rarement. Cette maladie survient généralement chez les adultes de 40 ans et plus, et touche davantage les personnes en surpoids. Et si on parlait du sucre ? Le parcours des glucides dans l'organisme. Le fructose est-il mauvais pour la santé ?
Le sucre rend-il "accro" ? Sucre, addiction et cie. On trouve dans Le Point de cette semaine un dossier dédié au sucre intitulé « La vérité sur le sucre » dans lequel se sont glissés plusieurs idées reçues, confusions et fantasmes.
Nous refaisons Le Point pour vous. « L’OMS recommande de limiter sa consommation de sucres à 50 g/ j pour un adulte. Pourtant, les apports journaliers recommandés (AJR) en sucre [sont] de 90 grammes, conformément à la réglementation européenne. » (Foodwatch France) Ici, on ne parle pas des mêmes sucres : l’OMS propose une limite portant sur les sucres libres (= sucres ajoutés + sucres naturellement présents dans les jus de fruits) alors que la réglementation européenne a défini des AJR pour les sucres totaux (saccharose, glucose, fructose, lactose… qu’ils soient ajoutés ou naturellement présents dans les fruits, le lait, etc.). Il est donc tout à fait normal que la valeur des AJR soit supérieure à celle de l’OMS qui ne cible qu’un certain type de sucres.
7 alternatives au sucre blanc. Nous consommons aujourd’hui en moyenne 4 fois plus de sucre que la quantité recommandée ! Or, la consommation de sucre entraîne de nombreux problèmes de santé : diabète, maladies cardio-vasculaires, hausse de la sensibilité à l’insuline, dépendance (voir notre article sur le sucre). En tête des sucres présents dans nos placards, on retrouve le sucre de table blanc. Le sucre blanc que l’on consomme peut provenir de deux sources : De la betterave : il est naturellement blanc, et ne subit alors pas nécessairement de processus de raffinage.
Sucre : par quoi remplacer le sucre ? Je ne veux plus utiliser de sucre, je n'aime pas les édulcorants chimiques, je trouve qu'ils donnent un drôle de goût à mon café et je ne peux pas m'en servir pour des gâteaux.
Par quoi puis-je remplacer le sucre ? Le miel Le miel utilisé depuis des millénaires. Pendant longtemps, le seul produit sucrant dont les humains disposaient. Avant d'arriver à domestiquer les abeilles, ils le recueillaient dans leurs nids, leurs ruches naturelles. Jusqu'à ce que le sucre ne soit plus une épice chère, c'est-à-dire au 19ème siècle lorsqu'on en a extrait industriellement de la betterave et non plus uniquement de la canne des îles lointaines, le miel a tout sucré. Le sirop d'agave, bienfaits et usages. Sirop d’agave, jus d’agave, recettes à l’agave, tequila à l’agave, l’agave est à la mode et ce n’est pas pour rien.
Le sirop d’agave possède en effet de nombreuses qualités, notamment en étant un très bon substitut au sucre blanc. Mais il a d’autres vertus pour la santé et pour la cuisine. Goûtons donc ce fameux sirop d’agave. Le sirop d’agave fait son miel de la mode anti-sucre. La stévia, un édulcorant naturel. Nom commun : stévia.
Nom botanique : Stevia rebaudiana, famille des astéracées ou composées. Nom anglais : stevia. Partie utilisée : feuilles. Habitat et origine : petit arbuste originaire du nord de l’Amérique du Sud (Brésil et Paraguay), aujourd’hui cultivé sur une base commerciale en Amérique centrale, en Amérique du Sud, aux États-Unis, en Russie et en Asie. Indications Pour plus de détails, voir Recherches sur la stévia. Posologie du stévia Hypertension artérielle. L'abus de sucres ajoutés est néfaste pour la santé, rappellent des chercheurs.
Une part de sucre représentant un quart de la ration énergétique journalière s'avère toxique chez les souris, selon une étude américaine qui pointe à nouveau les dangers de l'abus des sucres ajoutés dans l'alimentation.
Des chercheurs de l'université d'Utah (États-Unis) ont soumis des souris à un régime comportant un ajout de sucre représentant 25% de l'apport total calorique quotidien, à l'aide d'une mixture imitant le sirop de glucose-fructose (répartis à 50-50) très répandu dans l'alimentation industrielle (biscuits, pains, plats préparés...). Ce régime, expliquent-ils, est l'équivalent chez l'Homme d'une nourriture équilibrée en terme de calories, mais dont un quart provient de sucres ajoutés. Ceci représente par exemple "trois cannettes de soda (de 354 ml chacune) par jour", soit une dose de sucres ajoutés couramment avalée par 13 à 25% des Américains. Doublement de la mortalité chez les rongeurs femelles Des études complémentaires nécessaires. Glaces et sorbets : quels sont les avantages et les risques des glaces et des sorbets. C’est l’été, il fait chaud et rien n’est plus agréable qu’une boule de glace qu’on léchouille ou une cuillerée qui rafraîchit un instant le palais, délivrant ensuite de délicieux arômes.
Mais toutes les glaces ne sont pas les mêmes et, de surcroit, il ne s’agit pas de risquer une intoxication. Décrypter les différentes glaces.
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