Une nouvelle version de l’échelle de repérage du risque d’addiction au travail : que mesure-t-elle et que peut-on en attendre. Les addicts au travail auraient tendance à se fixer des objectifs trop élevés, à s’engager de manière compulsive dans le travail et à avoir du mal à distinguer la vie privée de la vie professionnelle jusqu’à délaisser leurs proches.
L’addiction au travail a de nombreux points communs avec d’autres conduites addictives, notamment le besoin irrépressible (craving) de travailler, la présence de symptômes de sevrage à l’arrêt du travail et un temps consacré au travail toujours plus important. Contrairement à l’engagement excessif dans le travail, l’addiction au travail se caractérise par une absence de plaisir, un sentiment d’inefficacité et une baisse de la performance au travail ainsi que des émotions négatives incluant une perte d’intérêt pour l’activité professionnelle et une baisse de l’estime de soi.
Différentes échelles d’évaluation ont été proposées pour repérer l’addiction au travail. Par Guillaume Airagnes. L’essentiel sur les Addictions en milieu professionnel (Mildeca) La tendance à la banalisation de la consommation de certaines substances psychoactives, les initiations précoces à l’adolescence, les polyconsommations, l’augmentation des usages chez les femmes, etc. ont un impact dans toutes les entreprises et organisations privées ou publiques.
Les jeunes comme les adultes recourent à l’usage de substances ou à des pratiques addictives (jeux vidéo, hyperconnexion, etc.) pour divers motifs liés à des facteurs personnels et environnementaux. La sphère professionnelle peut jouer un rôle déterminant dans le processus pouvant mener à une addiction, quelles que soient les pratiques, qu’elles se déroulent avant, pendant ou après le travail. Dans ce contexte, les managers ont une responsabilité importante dans la mise en place de conditions de travail favorables à la préservation de la santé.
L’alcool, le tabac, le cannabis, sont les produits psychoactifs les plus utilisés dans la population active, avec les médicaments psychotropes. En savoir plus. Les addictions en entreprise, un sujet demeuré trop longtemps tabou. Conduites addictives en milieu professionnel. Suivant Les conduites addictives en milieu professionnel concernent tous les secteurs.
Ceux du sanitaire et du médico-social ne sont pas épargnés, d'autant que leurs établissements connaissent, eux aussi en tant qu'organisations, des transformations profondes qui peuvent fragiliser les professionnels qui y exercent. Focus sur ces pratiques à l'occasion d'un colloque organisé par l'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa) Occitanie sur cette thématique, le 13 novembre dernier à Toulouse et qui a réuni près de 250 participants. On a moins de conduites addictives lorsque l'on a un emploi que lorsque ce n'est pas le cas1, a précisé Nicolas Prisse, médecin de santé publique et président de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca), en préambule de ce colloque. Pour autant, le monde du travail n’est pas épargné par cette problématique. De quoi parle-t-on ?
Des usages multiples pour faire face… Source : Mildeca. Addictions. Réglementation. Les différents acteurs et leurs rôles dans la prévention des risques liés aux pratiques addictives La réussite de la démarche de prévention repose sur l’implication de tous les acteurs de l’entreprise (employeurs, salariés, instances représentatives du personnel, service de santé au travail, salarié compétent…).
La réglementation précise le rôle de chacun de ces acteurs en matière de prévention des risques liés aux pratiques addictives. Une présentation non-exhaustive de ces acteurs est détaillée ci-après. L’employeur L’obligation générale de sécurité qui incombe à l'employeur, définie par la jurisprudence comme une obligation de sécurité de résultat, doit le conduire à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs (article L. 4121-1 du Code du travail1) Les risques liés aux pratiques addictives (y compris les consommations occasionnelles) doivent en conséquence être :
Responsable ou victime, l’entreprise a un rôle à jouer. CAUSE MAJEURE de mortalité précoce en France, la consommation de substances psychoactives constitue une question de santé publique prééminente.
Invariablement, il s’agit d’un sujet qui se retrouve dans le monde du travail et il est encore trop souvent traité en entreprise de façon individuelle, sous le prisme médical ou de la sanction disciplinaire. Quel est le rôle de l’entreprise dans la prévention de ces consommations addictives à risque ? C’est une affaire privée, pas celle de l’entreprise », « Il s’agit de comportements individuels », « Ça relève de la médecine »… La prévention des consommations de substances psychoactives (SPA) en milieu professionnel se heurte à de multiples arguments. Les responsables invoquent le plus souvent le droit ou le secret médical, de peur de mettre le doigt dans un engrenage incontrôlable. Pourtant, les enquêtes statistiques le montrent : des substances psychoactives ou leurs effets sont bien présentes dans la sphère professionnelle. Céline Ravallec. Hyperconnectivité.
Boulomanie. Prévention en entreprise. Addictions at Work. Santé mentale au travail. Les addictions en milieu professionnel - Addict Aide Pro. Les addictions en milieu professionnel - Addict Aide Pro. Livres.