» Paul Valéry
« Le poème, cette hésitation prolongée entre le son et le sens. » Paul Valéry
« La poésie est une langue à part que les poètes peuvent parler sans crainte d'être entendus, puisque les peuples ont coutume de prendre pour cette langue une certaine manière d'employer la leur. » Jean Cocteau. Lettre de Rimbaud à Paul Demeny - 15 mai 1871. À Douai.
Charleville, 15 mai 1871. J’ai résolu de vous donner une heure de littérature nouvelle. je commence de suite par un psaume d’actualité : Le Printemps est évident, car Du cœur des Propriétés vertes Le vol de Thiers et de Picard Tient ses splendeurs grandes ouvertes. Ô mai ! Quels délirants cul-nus ! Ils ont schako, sabre et tamtam Non la vieille boîte à bougies Et des yoles qui n’ont jam…jam… Fendent le lac aux eaux rougies ! Plus que jamais nous bambochons Quand arrivent sur nos tanières[1] Crouler les jaunes cabochons Dans des aubes particulières. Thiers et Picard sont des Éros Des enleveurs d’héliotropes Au pétrole ils font des Corots. Ils sont familiers du grand truc ! La Grand-Ville a le pavé chaud Malgré vos douches de pétrole Et décidément il nous faut Nous secouer dans votre rôle… Et les ruraux qui se prélassent Dans de longs accroupissements Entendront des rameaux qui cassent Parmi les rouges froissements. Aller ↑ Quand viennent sur nos fourmilières (var. de l’auteur) A.
Voilà. Le beau et la beauté. Contemplation.
Beloved Poet and Philosopher Kahlil Gibran on the Seeming Self vs. the Authentic Self and the Liberating Madness of Casting Our Masks Aside. In 1918, the great Lebanese-American artist, poet, and philosopher Kahlil Gibran (January 6, 1883–April 10, 1931) published a collection of parables and poems titled The Madman (public library | free ebook), which endures as a trove of timeless beauty and wisdom on such core human concerns as identity and belonging, love and faith, sorrow and happiness.
Nowhere does Gibran’s genius shine more luminously than in his exploration of identity and the masks behind which we hide our innermost selves from others — and even from ourselves; the authentic, vulnerable self that he so beautifully describes as “a human chaos, a nebula of confused elements,” “a green seed of unfulfilled passion, a mad tempest that seeketh neither east nor west, a bewildered fragment from a burnt planet.”
Half a century before Hannah Arendt’s magnificent meditation on being vs. appearing and our impulse for self-display, Gibran explores the interplay between our seeming selves and our being selves: Masters of Habit: The Wisdom and Writing of Maya Angelou. Sadly, Maya Angelou, the great American author and poet, has passed away.
She was known for her award-winning autobiographies as well as for her numerous plays, scripts, poems, and essays. Her most famous work, I Know Why the Caged Bird Sings, has sold millions upon millions of copies. It holds the record for the longest-running nonfiction New York Times best-seller (2 years). And in 2011, Time Magazine named it one of the 100 best and most influential books written in English since 1923. Angelou is widely known as a voice for women, especially black women, and her works have courageously covered themes of identity, racism, and family.
Maya Angelou’s Writing Routine As you may expect, Angelou’s creative genius didn’t expose itself without hard work. Here’s how she described her writing habits in 1983 interview with Claudia Tate (as covered in Mason Currey’s book Daily Rituals), I usually get up at about 5:30, and I’m ready to have coffee by 6, usually with my husband.
On identity… « Les Foules », poème de Charles Baudelaire, lu par Georges Claisse by franceculture. « Bière », poème de Charles Bukowski, lu par Georges Claisse by franceculture.
Rudyard Kipling: Si… Tu seras un homme, mon fils. Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ; Si tu peux être amant sans être fou d’amour, Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre, Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour, Pourtant lutter et te défendre ; Si tu peux supporter d’entendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles Sans mentir toi-même d’un mot ; Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frère, Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ; Si tu sais méditer, observer et connaître, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître, Penser sans n’être qu’un penseur ; Le poème original en anglais Traduction par Jules Castier (1949) Autre traduction par Germaine Bernard-Cherchevsky (1942)