Si vous comptez sur leurs intérêts, vous avez toutes chances d'en sortir gagnant, à condition de savoir bâtir entre les intérêts des uns et des autres -salariés, clients, actionnaires- des convergences objectives d'intérêt, c'est-à-dire des solidarités.
Or ces convergences n'ont rien de spontané! Le dividende que l'on sert aux actionnaires se fait au détriment des sommes versées aux salariés, et réciproquement. C'est parce que Marx n'a pas tout à fait tort de parler de lutte des classes que les dirigeants d'entreprise font un métier utile.
Professionnels du désir de l'autre, ils sont aussi des professionnels de la solidarité: leur boulot, c'est de faire converger des intérêts qui ne convergent pas spontanément.
Au sein de l'entreprise, il ne s'agit pas d'être généreux mais d'être solidaires, autrement dit d'être égoïstes ensemble et intelligemment plutôt que bêtement et les uns contre les autres! » André Comte-Sponville.
La solidarité, une valeur dépassée ? Désolé, l'écoute de ce son est indisponible.
La fin du courage ou le début de quelque chose ? Cynthia Fleury, philosophe, professeure à l’American University of Paris, auteure de l'essai "Le soin est un humanisme" (Gallimard, "Tracts", 2019) évoque, à l'heure des révoltes, la situation de notre démocratie. A nos auditeurs. Le son de cette émission n'étant exceptionnellement pas disponible suite à un mouvement de grève, pour accéder à l'intégralité de l'émission en vidéo, cliquez ici - ou regardez la en bas de cette page. Nous recevons aujourd'hui Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, à l’occasion du spectacle adapté sous forme de lecture de son essai philosophique La fin du courage (Fayard, 2010) qui sera présenté à la Scala du 17 au 21 décembre, interprété par Isabelle Adjani et Laure Calamy dans une mise en scène de Nicolas Maury.
L'état de droit ne construit pas seul une confiance. Nous n’avons jamais été aussi fragmentés socialement. Extraits sonores: La culture de la solidarité. Cynthia Fleury participera samedi 30 novembre au Forum organisé par Libération à Kingersheim: une journée de débats publics sur le thème de l’entraide.
La solidarité est une affaire collective. Certes relevant aussi de l’éthique individuelle, par les choix, les valeurs, les pratiques que nous prônons, mais la seule éthique individuelle n’est pas soutenable, ni même efficace à terme. Nous transformons alors les plus solidaires d’entre nous en personnalités sacrificielles. C’est aujourd’hui le cas avec les aidants familiaux qui s’épuisent littéralement en «aidant», en portant à bout de bras, alors qu’ils sont eux-mêmes de plus en plus vieillissants, souvent malades et déprimés, leurs aînés ou les personnes dépendantes de leur entourage. Il faut, à l’inverse, professionnaliser l’aide, non pas la déshumaniser, mais permettre à la juste distance de la compétence et de l’empathie de faire son travail, pour ne pas être brûlé en retour.
Solidarité (notion) La solidarité est un devoir social ou une obligation réciproque d'aide et d'assistance ou de collaboration gracieuse qui existe entre les personnes d'un groupe ou d'une communauté du fait du lien qui les unit.
Il n'y a pas de solidarité en dehors d'un groupe fermé. La première des solidarité est la défense (contre des agression ou des oppressions), ou la vengeance, ensuite vient l'aliment ou le secours, ensuite l'entre-aide et la coopération. C'est aussi l'obligation de faire cause commune, d'agir dans l'intérêt général du groupe. La solidarité étant une obligation à l'intérieur d'un groupe social défini, le mot est utilisé abusivement pour désigner aussi l'altruisme, la générosité ou la charité. Sur les autres projets Wikimedia : solidarité, sur le Wiktionnaire Le terme « solidaire » apparaît en français au début du XVe siècle avec le sens juridique de « commun à plusieurs », « chacun répondant du tout ».
Entraide (économie politique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pour les articles homonymes, voir Entraide. L'entraide est un terme d'économie politique qui désigne le concept économique de l'échange réciproque et volontaire de ressources et de services au profit de tous. C'est un facteur dans l'évolution de l'espèce humaine. Le concept est très important dans la théorie anarchiste. Entraide et coopération. J’ai un vieux Pottok (Petit cheval du Pays Basque) de 27 ans, rigolard et un brin électron libre, en qui vit depuis quelques mois une retraite réjouie à l’ombre d’un donjon médiéval, en compagnie d’autres équidés de tous âges et de toutes tailles.
Parmi eux, Picsou, Shetland velu de 34 ans. Cet hiver, Picsou avait du mal à se relever. Lorsque mon Pottok le voyait pédaler vainement dans la neige, il hennissait jusqu’à ce que la jeune femme qui s’occupent d’eux rapplique pour le remettre sur pieds. Le fait est touchant et si vous n’aviez pas vu la vidéo sur l’empathie, vous auriez tout lieu de croire direct à un anthropomorphisme de mémère à chiens (ou à bourrins, en l’occurrence . Pourtant, les animaux sont capables de gestes de compassion, mais aussi d’entraide et de coopération (voir la vidéo ci-dessous) que nous trouvons d’autant plus étonnants que nous nous attendons davantage à les voir se préoccuper avant tout de leur propre survie. Quels services avez-vous envie de proposer?
Faire ensemble. Dynamiques de la coopération. Altruisme. Aidants. Inégalités. Système de retraite. Villes intelligentes. Les milliardaires philanthropes.
Podcasts.