Après la Smart City, la Dark City ? La Smart City, la ville intelligente, n’a vraiment plus la cote – mais depuis le temps qu’on le répète, on peut avoir des doutes !
Apparue il y a une bonne dizaine d’années, l’idée que les nouvelles technologies allaient fluidifier nos usages urbains semble en berne. Longtemps, les collectivités locales, soucieuses de prendre le train de l’innovation en marche, achetaient des solutions sur étagère pour entrer dans le club de la modernité. Veille M3 : Laisser Google gérer nos villes ? La réponse de Jacques Priol, héraut de la souveraineté numérique : Millenaire 3, Veille M3.
L’essor de villes intelligentes, dites « smart », dessine sans cesse de nouveaux avatars virtuels de nos espaces urbains.
Le cyberespace devient ainsi autant le « nouveau domicile de l’esprit » que le champ de nouvelles batailles. Après la Smart City, la Dark City ? Qu'est-ce qu'une "smart city" ? Cédric O, le secrétaire d’état chargé de la transition numérique était à Angers (Maine-et-Loire) la semaine dernière, à la rencontre des industriels et des collectivités engagés dans des projets de “smart city”.
Angers est une ville en avance dans ce domaine, une caractéristique qui en a fait la première étape d’un tour de France des territoires connectés. être plus connectée pour faire plus d’économies Une “smart city”, littéralement "ville intelligente", est une ville mieux gérée et plus économe grâce aux nouvelles technologies. Etienne Dugas, le président d’Infranum, le syndicat regroupant les professionnels des infrastructures numérique explique les bénéfices de ces installations : "l’objectif étant pour l’ensemble des services publics d’une collectivité locale (éclairage public, déchets, énergies) de voir comment on désilote, on met des capteurs sur l’ensemble des réseaux, on optimise. L’agglomération d’Angers s’est lancée dans ce projet en 2018. Technopolice – Villes et vies sous surveillance.
De la ville intelligente à la ville capturée. 15 Smart City as a Service. 15 Smart City as a Service. Espace public : Google a les moyens de tout gâcher — et pas qu’à Toronto. La couleur jaune-orangé signale ce qui fait une destination “digne d’intérêt”.
Les zones ainsi identifiées nous paraissent à la fois très familières — ce sont les zones dotées d’une qualité d’usage urbain qui en font des destinations en soi — et, parfois, vaguement étranges : elles ne correspondent que partiellement à la vision des collectivités sur leurs propres centralités, se décalant par rapport à la délimitation symbolique et officielle du centre-ville (la place de l’Hôtel de Ville, les Halles, la Grande Rue…). Les “Google Map Design Guidelines”. Le jaune-orangé des centralités commerciales est au croisement entre les environnements créés par l’humain et les objets et lieux méritant attention.
Ce jaune-orangé correspond à des espaces publics bordés par des séquences denses de rez-de-chaussés actifs et Google y agrège indifféremment des commerces ou des lieux “non-marchands”, type équipement public ou associatif. La « ville sûre » ou la gouvernance par les algorithmes, par Félix Tréguer (Le Monde diplomatique, juin 2019) En ce 28 décembre 1948, dans Le Monde, le logicien Dominique Dubarle publie l’un des tout premiers articles consacrés aux nouveaux calculateurs mis au point aux États-Unis durant la seconde guerre mondiale.
D’emblée, il tente d’anticiper les effets politiques de ce qu’on appellera bientôt l’informatique. La cybernétique balbutie, et le capitalisme de surveillance n’est pas encore d’actualité (1), mais il comprend déjà que, à terme, cette technologie est appelée à muter en une « machine à gouverner » : « Ne pourrait-on imaginer, écrit-il, une machine à collecter tel ou tel type d’informations, les informations sur la production et le marché, par exemple, puis à déterminer, en fonction de la psychologie moyenne des hommes et des mesures qu’il est possible de prendre à un instant déterminé, quelles seront les évolutions les plus probables de la situation ?
Soixante-dix ans plus tard, les projets de « ville intelligente » (smart city) essaiment dans le monde. Le maire de Nice, M. La Smart City policière se répand comme traînée de poudre. En mars, nous levions un bout du voile qui entoure encore le projet orwellien de la « Smart City™ » marseillaise.
Mais force est de constater que le cas de Marseille n'est que l'arbre qui cache la forêt. Car la police prédictive et les centres de surveillance policière dopés aux Big Data pullulent désormais sur le territoire français. « Le concept de “Smart City” n’est plus opérant » A l’occasion de la publication de l’étude Audacities par l’Iddri et la FING, deux de ses auteurs constatent que les villes numériques se construisent sans plan directeur.
Ils appellent les collectivités à regagner une capacité à gouverner et à organiser l’action des multiples acteurs qui innovent sur leur territoire. Le Monde | 25.04.2018 à 14h03 • Mis à jour le 26.04.2018 à 09h34 | Propos recueillis par Laetitia Van Eeckhout La ville numérique « réelle » est loin de l’imaginaire de la ville « smart », intelligente. Dwell in Other Futures. De l’avenir des villes. La ville intelligente n’aime pas les pauvres ! En préparation du prochain OuiShare Fest sur le thème des villes qui aura lieu du 5 au 7 juillet 2017 à Paris, l’équipe de Ouishare, la communauté « dédiée à l’émergence de la société collaborative », organisait une première table ronde sur un sujet d’autant plus provocateur que posé en forme d’affirmation : « la Smart City n’aime pas les pauvres !
» Vérifions ! Les critiques du concept mouvant de ville intelligente sont de plus en plus nourries. The truth about smart cities: ‘In the end, they will destroy democracy' A woman drives to the outskirts of the city and steps directly on to a train; her electric car then drives itself off to park and recharge.
A man has a heart attack in the street; the emergency services send a drone equipped with a defibrillator to arrive crucial minutes before an ambulance can. A family of flying maintenance robots lives atop an apartment block – able to autonomously repair cracks or leaks and clear leaves from the gutters. Such utopian, urban visions help drive the “smart city” rhetoric that has, for the past decade or so, been promulgated most energetically by big technology, engineering and consulting companies. Yet there are dystopian critiques, too, of what this smart city vision might mean for the ordinary citizen. The phrase itself has sparked a rhetorical battle between techno-utopianists and postmodern flâneurs: should the city be an optimised panopticon, or a melting pot of cultures and ideas? And what role will the citizen play? But how safe is open data?
Cartographie mondiale de la ville intelligente : similitudes et disparités : Millenaire 3, Comprendre, orchestrer et vivre la ville intelligente. Comprendre, orchestrer et vivre la ville intelligente : Millenaire 3, Transformation urbaine. Depuis sa création le 1er janvier 2015, la Métropole de Lyon s’est engagée dans une réflexion élargie sur la ville intelligente, couvrant l’ensemble de ses compétences.
Dans ce cadre, la Métropole de Lyon a réuni ses partenaires professionnels des projets Smart city actuels et à venir, le 10 mars 2016 lors des rencontres de la Métropole Intelligente. A cette occasion, 11 infographies, réalisées par FRV100 / Quam Conseil et Plausible Possible sous le pilotage de la DPDP, sont présentées. Elles forment un socle de connaissances et de réflexions pour saisir le concept de ville intelligente. La ville rebelle - Démocratiser le projet urbain. En 1982, Paul-Henry Chombard de Lauwe signe La fin des villes. Quelques années plus tard, c’est au tour de Françoise Choay qui, couronnant le règne de « l’urbain », annonce « la mort de la ville ».
Nous pensions alors que l’idée même de la ville avait été définitivement enterrée, au moment où leurs anciennes fortifications défensives furent transformées en rocades automobiles... En réalité, nous n’avons eu droit qu’à une myriade de nouveaux concepts autour de ce fantôme présumé. Trois approches de la ville intelligente : Millenaire 3, Comprendre, orchestrer et vivre la ville intelligente. ManyCities cartographie le quotidien des citoyens pour la smart city. Un nouveau site librement accessible analyse les données issues des téléphones mobiles pour souligner les différences de comportement entre les habitants de différentes villes.
Le recueil massif de données issues des téléphones cellulaires permet de mettre en relief et d’analyser de nombreux aspects de l’activité humaine difficiles à saisir autrement. De l’illustration des trajets domiciles/bureaux journaliers à l’arrestation de criminels, en passant par la prévention des famines, l’étude de la distribution de la richesse sur le continent africain, et jusqu’à l’analyse des relations de couple, les exemples sont légion. Chaque fois, il s’agit de données pointues manipulées de manière délicate par des experts. Mais ces données peuvent également être traitées pour être accessibles et intelligibles au plus grand nombre, au même titre que les données météorologiques. L’usage du téléphone varie fortement selon le lieu et l’heure. La ville intelligente : vers une redistribution...