Addictions avec et sans substance, troubles mentaux, quelles co-occurrences. Image par Tumisu de Pixabay Il existe également peu de données sur des groupes de comorbidités entre ces trois catégories de troubles, ni sur les mécanismes les rendant co-occurents.
Cette étude cherche à décrire ces groupes de co-occurrence entre addiction comportementale, addiction à une ou plusieurs substances et autre trouble mental, auprès d’une cohorte de 5516 jeunes hommes suisses en population générale. Les auteurs voulaient également explorer l’existence d’une association entre la sévérité des troubles mentaux et la présence d’un trouble addictif co-occurrent. Pour cette étude, les auteurs ont choisi de s’intéresser à 10 troubles addictifs et 4 troubles mentaux. Les participants avaient 25 ans en moyenne. Le fait d’avoir une addiction – et surtout d’avoir plus d’une addiction – a été associé à une sévérité considérablement plus élevée des troubles mentaux.
Guide addictions et troubles psychiatriques. En s’appuyant sur une dynamique participative, la Fédération Addiction publie son quatrième guide de la collection Repère(s.
Il vise à décloisonner les pratiques et à réfléchir à une prise en charge globale des personnes accueillies. Un guide élaboré par et pour les professionnels de terrain La Fédération Addiction, avec le soutien des pouvoirs publics (MILDECA, DGS, DGOS) et avec l’implication de plusieurs centaines de partenaires dans le champ de la psychiatrie et des addictions (dont Santé Mentale France) porte depuis 2016 un projet qui s’inscrit dans l’urgente nécessité de mieux accompagner ces situations parmi les plus fréquentes, les plus complexes et aux parcours les plus chaotiques. Des étapes du projet qui ont fait participer des acteurs de l’addictologie et de la psychiatrie, à travers : Des exemples d’articulations opérantes, des contributions d’experts et des expériences de terrain Le projet continue !
Ces journées auront pour objectifs de : Addiction, psychose et trouble du déficit de l’attention. La psychose qui caractérise des pathologies comme la schizophrénie, les troubles bipolaires ou la dépression sévère a pour origine un trouble de fonctionnement du circuit mésolimbique, qui va de l'aire tegmentale ventrale au noyau accumbens, au tubercule olfactif, au cortex préfrontal et à l'amygdale.
Ce circuit dont le neurotransmetteur est la dopamine, inclut le système de récompense, cible des produits psychoactifs. La psychose est un ensemble de symptômes où les capacités mentales, les réponses émotionnelles, la capacité à reconnaître la réalité, la communication et l’interaction avec autrui sont altérées. Les symptômes à type de délire, hallucination, agitation, désorganisation du discours, dissociation du comportement sont dits « positifs ». La réduction du discours et des émotions, l’isolement social, l’anhédonie (diminution du plaisir), l’absence de motivation sont des symptômes dits « négatifs ».
Trouble psychique. Pour les articles homonymes, voir Trouble.
Mise en garde médicale. Trouble cognitif. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Un trouble cognitif désigne un trouble mental qui affecte la capacité de perception, plus particulièrement et principalement la mémoire et la résolution de problèmes. Parmi l’ensemble des troubles mentaux en France, les troubles addictologiques sont ceux associés avec le plus faible taux d’accès vie-entière à une prise en charge médicale. Le « Treatment Gap » est l’écart entre le nombre de sujets atteints d’un trouble, et le nombre de sujets effectivement pris en charge pour ce trouble.
On sait que les pathologies psychiatriques sont celles qui ont les taux de Treatment Gap les plus élevés. Une publication très importante de l’OMS en 2006 (Kohn et al., 2006) montrait qu’en Europe, les troubles addictologiques étaient parmi les troubles mentaux qui avaient le Treatment Gap le plus élevé. Mais, en France, les études sur le niveau d’accès aux soins des troubles mentaux restent extrêmement rares. En collaboration avec l’équipe du CC-OMS de Lille, et leur base ‘Santé Mentale en Population Générale’ (presque 40 000 participants représentatifs de la population française), qui explorait notamment les diagnostics psychiatriques à l’aide de l’outil MINI (Mini International Neuropsychiatric Interview). Cette étude a fait l’objet d’un financement 2016 par la Fédération Actions-Addictions et Addict’Aide. Par Benjamin Rolland. Fortement dosé, le cannabis augmente le risque de troubles mentaux.
Les résultats d'une étude menée à Londres et Amsterdam, montrent que la consommation quotidienne de variétés de cannabis à haute teneur en THC, serait responsables de l'apparition de trouble mentaux.
C'est une étude publiée dans la très sérieuse revue médicale "The lancet" et qui démontre que les personnes qui consomment tous les jours du cannabis, sont trois fois plus susceptibles de présenter un épisode de psychose, par rapport à celles qui n'en consomment pas. Cinq fois plus lorsque le cannabis est fortement concentré en THC, qui est la substance psychoactive. En France aussi, la concentration en THC est de plus en plus élevée, constate le docteur Olivier Phan.
Troubles de l'humeur. Addiction. Dissonance cognitive. Troubles de la personnalité. Maladie mentale. Névrose. Mental Disorder. Fibromyalgie. Fragilité. Cannabis.