Culpabilité personnelle et respo. Origine : Présentation dans le cadre du Colloque Marx IV – 01/10/04 - Matin, Section " Genre et rapports sociaux " (Nouvelles Questions Féministes) Lorsque, le 27 juillet 2003, Bertrand Cantat a décidé de frapper - à mort - Marie Trintignant, il a engagé sa responsabilité individuelle pour les conséquences de ses actes - quels que puissent être ensuite ses discours de déni, de reconnaissance partielle, de projection de responsabilité ou de pleine reconnaissance et éventuelle demande de pardon.
Si cette dimension subjective, individuelle de la reconnaissance de culpabilité peut être importante pour les personnes proches de Marie Trintignant et la façon dont celles-ci pourront vivre ce meurtre, elle n’évacue évidemment ni la culpabilité individuelle de Cantat, ni la dimension de responsabilité collective pour ce meurtre. Notes 1- ‘Collective Responsibility’ [1969] in James Bernauer (ed.) Léo thiers-vidal. Léo nous a quitté dans la nuit du 11 au 12 novembre 2007 "Léo Thiers-Vidal est né le 15 décembre 1970 en Flandres Occidentales (Belgique), il a poursuivi des études de philosophie à Gand avant de venir s'installer à Lyon (France).
Il a préparé un DEA de sociologie à l'Université de Lausanne qu'il a soutenu en 2001. Il a ensuite préparé une thèse de sociologie sous la direction de Christine Delphy, « De l'Ennemi Principal aux principaux ennemis: Position vécue, subjectivité et conscience masculines de domination. » qu'il a soutenue en octobre 2007 et obtenue avec la mention très honorable. Léo Thiers-Vidal a longtemps milité auprès de femmes victimes de violences mais aussi d'enfants. Il a fondé en 1999 l'association "Mères en Lutte" qui tentait d'assister des mères essayant de secourir leurs enfants victimes d'agressions sexuelles dans un contexte de séparation.
Rupture anarchiste et trahison proféministe. En tant que féministe, je n’attends pas Le Sauveur.
Je sais que, quelque soit l’homme qui est en face de moi, il est celui qui bénéficie de l’oppression des femmes, de l’oppression que, jours après jours, je subis. Je ne suis pas un égoût séminal. Combien de fois 4 ans. De la misère sexiste en milieu anarchiste. Ces textes ont étés écrits dans le stress, la précipitation, l’urgence mais surtout la colère...
La colère d’évoluer dans un milieu qui se prétend déconstruit, révolutionnaire, mais au sein duquel se perpétue le sexisme, sexisme d’autant moins dénonçable que personne ne veut admettre son existence. Au mois de novembre 2007, des femmes ont commencé à parler de violences sexistes subies dans le milieu anarchiste. Un groupe mixte s’est constitué de façon formelle (sur la base d’un groupe affinitaire préexistant) dans le but d’agir collectivement sur ces violences, à partir des questions suivantes : comment faire cesser ces situations ? Comment aider la femme à en sortir ? Comment amener l’homme à remettre en question ses comportements ? Ce groupe a décidé d’intervenir dans des situations de violence particulières, notamment de viol et de violences conjugales.
Premiers pas sur une corde raide. Depuis quelques mois, les dénonciations d’agressions sexuelles se succèdent à l’intérieur du milieu militant montréalais.
D’abord, il y a eu l’envie d’affronter la culture du silence et les positions de principe inappliquées qui traversent ce dit milieu. Il y a eu l’envie de confronter l’habitude de préserver un front uni des conflits internes, d’attaquer la loi paternelle ou patriarcale qui veut toujours escamoter les violences sous le tapis de la bonne entente à la table familiale, qui cherche à minimiser les actes destructeurs pour éviter « la chicane ». Une des grandes forces du féminisme est bien d’ouvrir une porte qui nous permet d’interroger nos rapports, d’examiner leur ancrage structurel, en vue de s’affranchir des normes qui les régissent.
Pourtant, nous ressentons que la situation actuelle bloque le débat : des tabous apparaissent, toutes les avenues semblent piégées. Le processus en cours semble être porté par deux logiques. Ce n’est jamais simple. Sous le tapis le pavé De la remarque insistante en soirée à une agressivité latente, d’un machisme gentiment étouffant à une main au cul, les violences sexistes sont multiples et prennent plusieurs formes.
Elles se cachent et se déchaînent aussi dans l’intimité, au sein des couples. Comment parler de ces violences dans nos milieux ? Comment dire : mon copain m’enferme, me bat, m’insulte, oui mon copain, qui est aussi votre pote, avec qui vous militez depuis des années… Vivre et militer ensemble, cela crée des liens particuliers, avec des codes et des principes tacites. Lavomatic - lave ton linge en public. Des pistes de réflexion sur la justice et la prise en charge des violences de genre dans les milieux anti-autoritaires (et aussi des ras-le-bol...).
Éducation populaire et féminisme. Récits d'un combat (trop) ordinaire. Analyses et stratégies pour l'égalité. INFO : Nous n’avons plus d’exemplaires mais vous pouvez encore le commander auprès de nos collègues et alliées de la SCOP l’Engrenage à Tours.