Marc Jahjah - Numérique, recherche et autres écrits. Lecture active et annotations de documents (2002-2003) Bernard Stiegler et l'annotation du Phèdre de Platon (cours Pharmakon) Bernard Stiegler : “à l’Ecole on doit apprendre à annoter" (2013) Annotation ex. de définition. Comment Word a changé notre façon d'écrire - 3 janvier 2014. En novembre 1983, un logiciel nommé «Multi-Tool Word» sortait dans le magazine «PC World».
Il est vite renommé Microsoft Word. Trente ans plus tard, très exactement, l’outil est devenu omniprésent. Il a révolutionné notre manière d’écrire, et donc notre littérature. Dans le cadre d’une enquête consacrée à cette «littérature.doc» dans «le Nouvel Obs» du 28 novembre, nous avons interviewé Pierre-Marc de Biasi, médiologue et spécialiste des manuscrits. BibliObs Que vous inspire l’essor du traitement de texte ? Pierre-Marc de Biasi D’abord, il faut préciser qu’on est peut-être, technologiquement parlant, au milieu du gué. L’écriture est une technique. L’autre avancée de la machine, c’est que le feuillet devient une préfiguration de la page du livre. Qu’est-ce que ça a changé dans la pratique de l’écriture ?
Par exemple, ce n’est pas la même chose d’avoir sous le nez des ratures ou pas. Nouveaux outils de formation et d’apprentissage (2010) Le cercle vertueux de l'annotation (2012) L’annotation : le savoir dans la marge (2014) Le 16 janvier avait lieu la deuxième séance du séminaire « Écritures numériques et éditorialisation« où il était question d’annotation avec, à Paris, Marc Jahjah et Christophe Leclercq, et à Montréal, Stéfan Sinclair.
Celui-ci a généreusement accepté au dernier moment de remplacer Ray Siemens, dans l’impossibilité de venir. Nous avions préalablement demandé aux intervenants : 1. Les circulations des livres et des conversations sur le livre sont des réplications. Dominique Boullier, Sciences Po – USPC; Mariannig Le Béchec, Université Claude Bernard Lyon 1, and Maxime Crépel, Sciences Po – USPC.
Lecture numérique et annotations. Si les enquêtes sur la lecture portent traditionnellement sur le nombre de livres lus, la vente de livres et la fréquentation des bibliothèques, rares sont celles qui portent sur l’émergence de nouveaux comportements liés au développement de la lecture sur écran.
Au mieux, on dispose d’indication sur le temps de lecture et sur la répartition des activités (communication, recherche d’information, lecture de documents, etc.), mais on reste dans le flou quant à la potentielle transformation des pratiques liée au changement de support. L’article de Ziming Liu Reading behavior in the digital environment: Changes in reading behavior over the past ten years, publié dans le dernier numéro du Journal of Documentation (vol. 61 n°6) nous apporte un éclairage tout à fait intéressant sur ces évolutions, même si les données de l’enquête sont déjà un peu anciennes (été 2003). Cette préférence pour le papier s’agissant de la lecture approfondie indique donc une complémentarité entre les deux médias. Annoter avec le numérique (article WIP - blog Numérique et éducation) Emmanuel Zacklad - Atelier Annotation - 2005-03-31 (Webcast CC-IN2P3/CNRS )
Annoter avec le numérique (article Educavox - 16/04/14) Nous sommes sans doute arrivés au point où tout livre, quel que soit son support physique, estnumérique dans la mesure où son écriture et sa lecture peuvent être à tout moment complétées par le recours aux informations et aux réseaux accessibles sur supports informatiques.
L'Agence nationale des Usages des TICE - Comment enrichir sa prise de notes ? Comment enrichir sa prise de notes ?
Les Digital Humanities et la question de l'annotation collaborative - Marc Jahjah. Du 16 au 22 juillet 2012 se tenait à Hambourg le grand colloque annuel des Digital Humanities.
Parmi les ateliers/conférences, 6 ont abordé la question de l’annotation. J’en retiendrai surtout trois, qui traitent de l’annotation comme “marque de lecture” et non pas dans le sens de “métadonnées” (le mot “annotation est en effet ambiguë en anglais). La présentation du premier projet, ancrée dans la théorie littéraire, rappelle d’abord les avantages et les fonctions de l’annotation, d’un point de vue personnel (balisage, prospection, associations, liens, processus de lecture, etc.) et collectif (instructif, distrayant, influence sur l’interprétation, etc.) pour convenir, dans la perspective de Wolfgang Iser, qu’un texte se déploie dans l’acte de la lecture, c’est-à-dire qu’il est actualisé par un lecteur.
L'annotation comme graffiti (1) : marcheurs et visiteurs dans les espaces numériques - Marc Jahjah. (À Chloé Raggazoli et Emmanuel Souchier) J’ai récemment participé à un ouvrage collectif et interdisciplinaire qui paraîtra en novembre 2017 sur la notion de “graffiti”, de l’antiquité aux formes les plus contemporaines.
Sous ce terme, les auteurs désignent des inscriptions de visiteurs sur des monuments ou des espaces pariétaux, qui peuvent être publics ou privés. Ce sont des inscriptions secondes : elles ne font pas initialement partie de l’environnement matériel où elles apparaissent. Ainsi des tombes égyptiennes qui accueillent parfois des signatures de scribes, venus signaler leur passage, aux côtés de hiéroglyphes sur la vie du défunt. L'annotation comme "conversation" (1/2) : des humanistes aux acteurs du web - Marc Jahjah.
Longtemps que je n’avais pas publié de billet sur l’annotation, son histoire, ses formes et ses pratiques (voir cette section), même si la thématique m’appelle depuis toujours sans raison — le monde nous habite plus que nous l’habitons.
Mais en février, OpenEdition m’a ramené à ce sujet en me contactant pour participer à une expérimentation : l’annotation via le plugin Hypothes.is (voir mon article) de livres en libres accès de son catalogue. Au-delà de l’expérimentation même, j’aimerais réfléchir au modèle ici préconisé.