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INA GLOBAL

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Rumeurs complotistes : de la croyance à la défiance. Les attentats de l’année 2015 à Paris et de 2016 à Bruxelles ont fait renaître des rumeurs de complot bien connues, qui fonctionnent à la défiance à l’égard des médias et du pouvoir. Ces rumeurs témoignent de l’activité de groupes sociaux ou politiques qui utilisent à plein les nouvelles technologies. Mais la résistance s’organise aussi, et ces discours paraissent désormais dévalués lorsqu’ils essaient d’entrer sur le marché de l’information. « Chers ami(e)s Message de la Préfecture de Police de Paris, demandant de limiter les déplacement dans les centres commerciaux ce weekend, menace sur tout le territoire français, Paris comme en province, à faire tourner largement.

Merci (Info reçue en messagerie professionnelle interne police nationale) ». Ce message, dont nous avons conservé la ponctuation et la scansion originales, a massivement circulé sur les téléphones portables le 12 mars 2016, en fin de matinée. Du Moyen Âge à Internet, les ressorts de la rumeur. Lutter contre les rumeurs : mission impossible. Philippe ALDRIN, Sociologie politique des rumeurs, Presses Universitaires de France, 2005 Gordon W. ALLPORT, Leo POSTMAN, The Psychology of Rumor, Henry Holt and Co, 1947 Dominique CARDON, La Démocratie Internet.

Promesses et limites, Seuil, 2010 Didier Bigo, et al. Jean-Michel BURGUIÈRE, « La rumeur et le droit », Recueil Dalloz-Sirey de doctrine, de jurisprudence et de législation, 18e cahier, 1996 Jovan Byford, Conspiracy Theories : A Critical Introduction, Palgrave Macmillan, 2011 Mathieu CHAPUT, « Analyser la discussion politique en ligne . Ivan CHUPIN, « Les écoles du journalisme. Norbert ELIAS, Logiques de l’exclusion, Fayard, 1965 (rééd. 1997) Leon Festinger, A Theory of Cognitive Dissonance, Stanford University Press, 1962 [1956] Olivier Fillieule, Stratégies de la rue.

Gary Alan FINE, Ralph L. Pascal FROISSART, La Rumeur. Alain GARRIGOU, Le Vote et la Vertu, Presses de Sciences Po, 1992 Jean-Noël KAPFERER, Rumeurs. TamotsuSHIBUTANI, Improvised News. Cass R. Comment les sites d’information modèrent-ils leurs commentaires. Comprendre la modération revient à appréhender une distinction fondamentale entre les contenus modérés avant publication (« modération a priori ») et les contenus modérés après publication (« modération a posteriori »).

Face à l’afflux de commentaires, souvent injurieux, les sites font désormais usage d’une modération a priori dans la plupart des cas. Cette configuration a l’avantage de laisser au modérateur le temps de lire le message avant qu’il soit consulté par le reste des lecteurs. Il ne s’agit pas d’une logique de suppression du message mais bien d’acceptation ou de refus du commentaire. Bien souvent, les sites de presse s’engagent à traiter les commentaires dans les minutes qui suivent la publication par le lecteur afin de garantir une certaine interactivité. C’est donc à partir de cette distinction technique que s’est construite la modération des propos tenus par les lecteurs des sites d’information. L Chronologies Médias. Avec plus de la moitié des journaux télévisés consacrés à la pandémie de Covid-19 pendant six mois, les chaînes généralistes de la télévision ont joué un rôle majeur dans la médiatisation de cette crise sanitaire.

Entre le 18 janvier et le 3 juillet 2020, le coronavirus SARS-CoV-2 a suscité 8 466 sujets, soit 50 sujets en moyenne par jour dans les JT de 20 heures. Cela représente 60 % de l’offre d’information globale du 1er semestre 2020 (en nombre de sujets). La Covid-19 a ainsi occupé 253 heures et 43 minutes du temps des JT du soir des cinq principales chaînes (TF1, France 2, France 3, Arte, France 5, M6), ce qui représente 56 % de leur durée totale.

Si cette proportion est relativement similaire quelle que soit la chaîne, TF1 est celle qui a accordé le plus de place au sujet : 59,4 % de la durée de son JT sur les six mois étudiés (58,6 % pour France 2 ; 57,2 % pour M6 ; 56,2 % pour France 3 ; 40 % pour Arte). Dans le même temps, les journaux télévisés s’allongent. Méthodologie. Le web est-il vraiment ce qu'on en dit. L. Merzeau. De la face au profil : l’aventure numérique des visages. Si elle n’en a plus le monopole, la photographie bien sûr n’est pas restée à l’écart de cette réflexivité numérique, dans laquelle elle puise au contraire les ressources d’un nouvel essor. Cette deuxième histoire photographique commence avec l’installation d’un petit miroir en façade du camphone [camera phone] de Sharp en 1997, suivie de près par la sortie de l’iPhone d’Apple, pourvu d’une caméra frontale.

À partir de 2007, s’opère ainsi un retournement optique généralisé, assorti de l’abandon progressif de l’appareil photo au profit du terminal. En relevant désormais de la téléphonie mobile, l’autoportrait sort de la pratique photographique marquée d’intentions plus ou moins explicitement esthétiques ou artistiques, pour devenir usage vernaculaire, geste quotidien effectuable en toute circonstance. Le champ du photographiable comme ses conditions s’en trouvent élargis, tout en recentrant la photogénie numérique sur notre propre mobilité.

. [13] . [14]. La déconnexion volontaire : nouvelle fracture numérique. La nouvelle frontière des business numériques est celle de la prédictibilité. Lorsque tu postais tes photos, Marc L***, et que tes amis ou toi-même les commentaient, au fond l’on pouvait juste déduire avec la fréquence de tes posts qui tu étais et ce que faisais. Désormais, l’intelligence des concepteurs de service couplée à celle des machines permet d’aller beaucoup plus loin dans l’exploitation de tes traces numériques. Il devient possible d’anticiper tes besoins avant de te les suggérer. Comme si, en arrivant au supermarché du coin, ton panier t’attendait, plein de ce que tu allais acheter. Tout à la fois fascinant et effrayant. Comment cela fonctionne-t-il ? Alors résumons : l’usage du numérique c’est un point d’entrée et un usage que l’on va répéter autant de fois que l’on va se connecter à l’internet.

Lundi : 6h30, {o1,u1}, 7h {m,u1,u2,u3}, 7h30, {o2,u1}, 7h45, {o3,u1}, 7h47, {m,u4}, et puis à 9h tu arrives à ton bureau {f,…….}, etc. Sauver la presse : oui, mais comment. Quelques mois après sa parution, la lecture de l’essai de l’économiste Julia Cagé, Sauver les médias. Capitalisme, financement participatif et démocratie prend une saveur nouvelle. En effet, le grand chamboulement dans les médias est loin d’être terminé. Les rachats se succèdent dans ce secteur en pleine mutation. De nouveaux et d’anciens magnats défont et font de nouveaux empires. Logiques industrielles et logiques d’influence se confondent au point de brouiller les cartes. Pour le meilleur ou pour le pire du système d’information. Ce ne sont pas quelques industriels aux poches sans fond qui sauveront les médias Or, Julia Cagé apporte une réponse à contre-courant de ces jeux capitalistiques. Partant du principe désormais tristement banal que les médias d’information traversent une crise structurelle, le constat établi par Julia Cagé est implacable : « Nous vivons le meilleurs et le pire des temps.

Alors que faire ?