Union européenne : Sortir de la crise par l'investissement ? — Sciences économiques et sociales. Auteurs : Mathilde Le Moigne (Princeton University), Francesco Saraceno (OFCE), Sébastien Villemot (OFCE) [1].
Cet article est extrait de L'économie européenne 2016, La Découverte, coll. Repères, février 2016. Introduction. La divergence, une maladie européenne ? La forte divergence macroéconomique entre les pays les plus riches et les pays les plus pauvres de la zone euro a, dans les premières années de la monnaie unique, été interprétée comme le reflet d’un processus de rattrapage de ces derniers[1].
Inutile donc de s’en préoccuper défendaient Olivier Blanchard et Francesco Giavazzi. Il a fallu la crise de la zone euro semble-t-il pour remettre en question la réalité de ce processus de convergence. En 2015, Benoît Coeuré constatait que dans les pays les plus touchés, les écarts de revenus par habitant s’étaient même creusés entre membres de la zone, remettant en cause l’un des objectifs fondamentaux de la monnaie unique !
[2] Dans son nouvel ouvrage publié le 14 septembre 2016, J. Stiglitz affirme ainsi que l’euro « menace l’avenir de l’Europe ». Sciences Po Map Library - Taux de chômage dans les régions européennes (2014) Sciences Po Map Library - PIB par habitant dans les régions de l’Union européenne, 1998-2008. Sciences Po Map Library - Chômage de longue durée dans les régions de l’Union européenne, 2007-2010. 17 27 europe sortir ambiguite constructive. FMR FLASH ECONOMY 2016 654 17 06 2016 FR. Amazon. Pourquoi l'euro baisse. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Marie Charrel La baisse de l'euro face au dollar, observée depuis mai, a franchi un nouveau cap : mercredi 24 septembre, la monnaie est unique est tombée sous la barre des 1,28 dollar, contre 1,38 dollar en mai.
Un niveau qui n'avait plus été atteint depuis juillet 2013. Jeudi 25 septembre au matin, l'euro évoluait toujours autour de 1,27 dollar. Comment expliquer cette baisse et surtout, est-elle durable ? La crise de la zone euro (3/3) Les scénarios de sortie de crise. Croissance : M. Draghi en appelle à l'investissement public. La crise de la zone euro (1/3) Histoire et institutions. La baisse de l’euro s’annonce durable et profitable pour les économies de la zone. Entre mars et octobre 2014, la monnaie européenne a perdu 5 % de sa valeur par rapport à l’ensemble de ses partenaires commerciaux ; s’agissant du dollar américain, la chute atteint plus de 10 % par rapport au pic de 1,3927 dollars atteint début mai : mi-novembre, l’euro cote en dessous de 1,25 dollars.
Cette baisse suscite un certain nombre d’interrogations et d’analyses parfois contradictoires, tant concernant le temps que ce mouvement est appelé à durer que les conséquences à en attendre. Des conditions favorables pour une baisse durable Deux conditions majeures, d’ailleurs interdépendantes, sont réunies pour installer cette dépréciation dans la durée. Un effet positif non-négligeable sur l’activité économique Une dépréciation du taux de change améliore la compétitivité-prix des produits exportés, permettant un accroissement des exportations (et/ou des marges des exportateurs), avec à la clé un impact positif sur le PIB. Flushdoc.aspx. L'euro sauvé par son rôle international ? Il met d’abord en perspective la dépréciation fortement commentée de l’euro suite à la mise en œuvre du Quantitative Easing par la BCE.
Somme toute, la dépréciation cumulée n’a correspondu, en termes dits nominaux effectifs, « qu’à » 10% sur l’année précédant le mois de mai 2015. Certes, cela n’est pas négligeable, mais un tel ajustement est tout à fait cohérent avec les anticipations des trajectoires relatives des taux d’intérêts de la BCE par rapport aux autres banques centrales, pour peu que l’on prenne aussi en compte les perspectives relatives d’inflation qui en découlent. Il faut aussi rappeler que cette phase de dépréciation soutenue n’est intervenue après une période pluriannuelle d’appréciation qui a mené la monnaie unique à ses sommets de 2014. Flushdoc. Faut-il en finir avec l'euro ? (introduction au dossier) L’économie mondiale est suspendue au choix de la Réserve fédérale. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Marie Charrel C’est une décision cruciale que les analystes et investisseurs de la planète entière attendent en retenant leur souffle.
Jeudi 17 septembre, à l’issue d’une réunion de deux jours, le comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) devra annoncer s’il relève ou pas ses taux directeurs, proches de zéro depuis 2008 (le principal taux fluctue entre 0 % et 0,25 %). « Le sujet est explosif, car les marchés sont aujourd’hui accros aux taux bas et aux liquidités des banques centrales : le sevrage sera douloureux », anticipe Paul de Grauwe, professeur à la London School of Economics. Même si Janet Yellen, la présidente de la Fed, prépare les esprits depuis des mois, les économistes sont plus divisés que jamais sur la question. Lire aussi : Tous accros aux taux bas ! FMR FLASH ECONOMY 2015 976 11 12 2015 FR.
Pour le prof. E2.2 - Quelle est la place de l'UE dans l'économie globale ?