Mutineries, désertions et désobéissance, par André Loez (Le Monde diplomatique, septembre 2014) Il n’est pas facile de désobéir en temps de guerre, ni de se soustraire à un conflit.
En 1914, par obligation, partout en Europe, les soldats mobilisés rejoignent leurs unités lorsque la guerre est déclarée, dans un climat d’exaltation qu’entretiennent les nationalistes. L’Internationale socialiste, dont certains attendaient qu’elle puisse sauver la paix, est réduite à l’impuissance, tout particulièrement après l’assassinat du socialiste Jean Jaurès par un belliciste exalté, à Paris, le 31 juillet 1914. On part pour une guerre que chacun – du conscrit allemand au volontaire britannique, du sujet du tsar à l’intellectuel français – croit courte et défensive. La tactique du « filon » Le refus est alors rare. Dans ces conditions, jusqu’en 1917, il existe avant tout des refus de guerre individuels et cachés, relevant davantage de stratégies d’évitement que d’une révolte ouverte alors inenvisageable.
Culture de la protestation L’année 1917 ouvre de nouvelles possibilités. La première guerre, vraiment mondiale ? (Le Monde diplomatique, septembre 2014) Zone rouge (séquelles de guerre) Restes d'une tranchée allemande et du bois Delville près de Longueval (département de la Somme, France).
Photographie d'un « combat » entre soldats allemands et français dans un paysage dévasté creusé de tranchées sommaires, dans le Nord de la France. Bien que la photo soit datée du début de l'été (21 juin 1917), aucune plante n'est visible sur le sol labouré par les obus et les grenades. Maurice Genevoix. The trenches of the Western Front in World War I.... - Maps on the Web. Des ressources en ligne pour coller aux programmes scolaires. Pistes pédagogiques. Dossiers documentaires sur différentes thématiques.
Les dossiers pédagogiques sont organisés autour de périodes historiques et de thèmes en lien avec la Première Guerre mondiale.
Ils permettent d’animer un cours, de préparer une visite ou de consolider des connaissances. Ces dossiers font dialoguer entre eux des documents aux formes diversifiées : des ensembles iconographiques commentés, des plaques stéréoscopiques, des récits de témoins directs du conflit. Dossiers pédagogiques réalisés par le Réseau Canopé, Ile-de-France. Une équipe de professionnels ont rédigé de nombreux dossiers documentaires, riches en photographies et en faits historiques. Ces dossiers permettent aux passionnés d’histoire comme aux élèves et enseignants d’en apprendre davantage sur une période de guerre, présente dans tous les manuels d’histoire.
La photographie durant la Première Guerre mondiale Si la vidéo n’en est encore qu’à ses balbutiements à l’époque de la guerre, ce n’est pas le cas pour ce qui est de la photographie. L’artillerie L’archéologie. Cartographie 1914-1918. Les photographies de Désiré Sic. Ce diaporama présente une sélection de photographies réalisées par Désiré Sic pendant la Première Guerre mondiale.
Désiré Sic (1883-1972) commence sa carrière militaire en 1909 comme simple sapeur mineur dans le génie, pour l'achever en 1933 en qualité de chef de bataillon. S'il s'intéresse à la photographie dès le début des année 1900, ce n'est qu'en 1915 qu'il acquiert un appareil photo à Belfort et qu'il obtient de l'État-major une autorisation de photographier.
Il prendra plus d'un millier de photos de la guerre entre juillet 1915 et mai 1917, date de son départ pour le Maroc. La plupart de ces photos ont été prises avec un appareil stéréoscopique qui leur confère une grande qualité. L'oeil exercé de Désiré Sic est attiré par toutes sortes de sujets, mais il porte une attention particulière aux travaux et aménagements divers dans lequel le génie est impliqué et dont l'importance ne cesse de croître à mesure que le conflit s'enlise.
> contact : colin.miege@hotmail.fr. Le journal de Karl Heinrich Weiske. Karl Heinrich Weiske est né le 22 janvier 1882 à Avricourt (Moselle), il est le fils d’un douanier et d’Ernestine Pächnatz.
Il a épousé à Domfessel (Bas-Rhin), le 29 octobre 1910, Caroline Bach, née le 25 janvier 1883 à Domfessel, fille de l’agriculteur Jacques Bach et de Caroline née Nehlig (Archives départementales du Bas-Rhin, registre des mariages Domfessel 1910). Ils ont pour témoin le frère de Weiske, Max, 37 ans, régulièrement mentionné dans le journal, et Jakob Bach, 25 ans. La famille Weiske est d’origine allemande, Weiske précise d’ailleurs que sa femme est alsacienne (ce qui sous-entend qu'il ne l'est pas). Au moment de la guerre, Karl Weiske est douanier et vit avec sa femme et sa fille à Menglatt (Magny) dans le Sundgau alsacien, région occupée par l’armée française dès l'été 1914.
Cela vaut à sa femme d’être faite prisonnière par les Français et d’être détenue à Collioure puis à Béziers.
Propagande, médias, culture, témoignages pendant la Première guerre mondiale. Des vidéos d'analyse. Bataille de la Somme (juillet 1916) Après la guerre (Bilans, traités, gueules cassées...)