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Créa plastique

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Photographie - Fabien Rigolle. Qu’est ce que le Chindogu ? Le chindogu est l'art japonais d'inventer des gadgets "utiles mais inutilisables".

Qu’est ce que le Chindogu ?

Ces objets sont utiles puisqu'ils répondent à des petits problèmes quotidiens de la vie moderne mais se révèlent dans la pratique inutilisables en raison des nouvelles contraintes qu'ils génèrent ou du ridicule même qu'ils entraînent. A l’origine, il s’agit d’un art créé dans les années 1980 par Kenji Kawakami, un ingénieur japonais. Bien qu'ayant déposé plusieurs brevets, Kenji Kawakami revendique l'idée d'inventer ou d'innover sans que cela soit dans un but commercial ou utilitaire.

Il dénonce ainsi le "consumérisme" et "l'utilitarisme" omniprésents du monde moderne. Kenji Kawakami a écrit, sous la direction de Dan Papia, plusieurs livres sur le sujet dont : 101 Unuseless Japanese Inventions (1995) qui a été vendu à plus 200.000 exemplaires au Japon et traduit dans plusieurs langues. Le TNWii, un détournement réussi - Éducation. Vous connaissez sans doute le principe du "détournement artistique" qui consiste, en gros, à prendre un objet ou œuvre et à en réaliser une autre à partir de la première.

Le TNWii, un détournement réussi - Éducation

Le plus souvent, il s’agit d’un "détournement de sens" qui vise à parodier ou a critique l’œuvre originale. Ici, il s’agit plutôt d’un "détournement d’usage". Jugez plutôt : avec une manette de console de jeu vidéo et un bon vieux stylet optique, des enseignants ont réussi à remplacer le bon vieux tableau de classe en écran d’ordinateur géant, et la craie en souris). Le coût : 41€ ! (hors vidéoprojecteur et ordinateur Bluetooth, quand même), alors que les solutions commerciales traditionnelles reviennent plusieurs centaines, voir plusieurs milliers d’euros.

Nous avons voulu interroger Julien Delmas, un enseignant qui, sur son site, a compilé une impressionnante documentation sur ce projet. C’est peut être la crise financière et la fin du pétrole, mais il nous reste au moins les idées ! Que faire de nos smartphones cassés ? De la décoration d'intérieur ! Le blog de www.jardin-de-kdo.com. Comme beaucoup vous avez des objets inutiles dans votre maison ?

Le blog de www.jardin-de-kdo.com

Une vieille télévision dans le grenier ? Des palettes ou des bidons au fond du jardin ? Des cagettes dans la cave ? Non, ne les jetez pas ! Vous pouvez les recycler à moindre frais pour décorer la maison. Jane Perkins compose des tableaux de Ma?tres avec des objets r?cup?r. L’art du détournement d’objets. Ça fait maintenant plusieurs semaines que je publie régulièrement des objets détournés sur la fan page : chaussures, parapluie, roue de vélo, bobine de câbles, ampoules, tambour de machine à laver et j’en passe !

L’art du détournement d’objets

Mais en quoi consiste vraiment le détournement d’objets ? Une petite définition s’impose ! Le détournement c’est l’utilisation d’un objet par un tiers dans un sens et/ou un contexte différent de celui dans lequel il avait été conçu à l’origine. Au final, n’importe quel objet manufacturé peut être détourné de son utilisation de base, ça laisse donc pas mal de possibilités aux créatifs !

L’objectif est bien évidemment de créer des objets déco originaux mais aussi de recycler des produits cassés ou non utilisés en objets utiles. Les ampoules et les bouchons de liège transformés en soliflores, parfait pour une déco de table originale. Un artiste italien détourne les objets du quotidien pour les rendre complètement loufoques. Un artiste maniant l’art du photomontage a eu la brillante idée de prendre les objets de notre quotidien et d’en détourner leur fonction principale.

Un artiste italien détourne les objets du quotidien pour les rendre complètement loufoques

Rendant certains complètement inutilisables. Ça vaut le coup d’œil ! L’artiste italien Giuseppe Colarusso illustre ses talents de photomontage dans une série de photographies intitulée « Improbabilità » . Il y détourne des objets quotidiens dans des situations improbables : un lavabo sans évacuation, des couverts dont le manche est fait de cordes, une raquette de ping-pong trouée, une lunette parfaite pour Leela (Futurama), des dés vierges ou encore une bouteille d’eau qui ne peut pas s’ouvrir, etc. Un artiste à l’imagination très fantaisiste pour des créations uniques et surréalistes à la limite de l’impossible. Le street hacking de Florian Rivière. Article de Wessame Benahcene pour FatCap Hacker : ce vilain terme est trompeur.

Le street hacking de Florian Rivière

S'il veut dire " pirater " dans un langage informatique alertant, dans le monde du street art, la définition est tout autre. Plus douce, elle signifie habiter un endroit, lui donner un sens artistique, celui qui lui manque en réalité. Florian Rivière fait le buzz grâce à des idées tout droit venues d'une imagination complètement folle et perspicace. Détourner les objets de leur utilisation première, en proposer une nouvelle vision ou les rendre tout simplement visibles alors qu'ils sont si communs qu'on ne les aperçoit plus, c'est la noble vocation d'un « urban hacktiviste ». Ce hacker de la rue fait du recyclage d'objets et de concepts. Il joue sur son esprit contemporain défiant les lois de la normalité.

Au programme : marelle, basket, saut en hauteur, cible, course, parcours de saut, labyrinthe.