Vous pouvez vous appuyer, par exemple, sur des arguments historiques, philosophiques ou sur des modèles étrangers. Le débat pourra s'élargir sur des notions tels que la citoyenneté ou la démocratie en général. Le droit de vote : une obligation pour certains pays <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation. </p> La question du vote obligatoire se pose régulièrement dans un certain nombre d’États, dont la France, au vu de l’importance prise par l’abstentionAbstentionNon participation à un scrutin. Les théories du droit de vote dans le contexte français Pour mesurer les implications et la nature de ce débat, il faut revenir à l’époque révolutionnaire, où deux conceptions du vote s’opposent. Pour certains, qui s’appuient sur la pensée de Jean-Jacques Rousseau , le vote est un droit (théorie de "l’électorat-droit ") dont dispose tout citoyen.
Pour d’autres, au premier rang desquels l’abbé Sieyès, qui va la théoriser dans son pamphlet Qu’est-ce que le Tiers-État ? Or, selon certains juristes, cette théorie de l’électorat-fonction justifierait la mise en place du vote obligatoire. Les pays où le vote est une obligation Le système le plus connu est celui de la Belgique.
Vote obligatoire: Comment font les pays qui appliquent la règle. Faut-il rendre le vote obligatoire. Vote obligatoire: l'exemple belge. Libération a consacré tout une dossier au vote obligatoire, un débat qui est de nouveau d’actualité en France après les abstentions records des derniers scrutins qui semblent favoriser le FN. Voici l’article que j’ai consacré au modèle belge, premier pays au monde à avoir instauré le vote obligatoire. Comment éviter que la noblesse et la bourgeoisie ne fuient les bureaux de vote de peur d’être confrontées aux classes populaires ? Comment empêcher que les partis représentant la classe dirigeante ne soient laminés par l’abstention des riches ?
C’est simple : il suffit de rendre le vote obligatoire. Ainsi fut fait en 1893 dans le Royaume de Belgique, premier pays au monde à introduire cette innovation. Et depuis 120 ans, les scores de participation, toutes élections confondues, tournent autour de 90 %, de quoi faire rêver les démocraties fatiguées. N.B.: article paru dans Libération du 28/4/15. Le vote obligatoire redonne de la voix. Au soir des premier et second tours des départementales, le taux d’abstention, moins élevé que prévu, a presque été salué comme une bonne nouvelle. On en venait à se réjouir que «seuls» 50,01% des électeurs (49,83% au premier tour) aient boudé les urnes.
Un électeur sur deux : voilà qui serait devenu «acceptable» dans un paysage politique où l’abstention s’est installée comme «premier parti de France». Pour ramener les citoyens dans les bureaux de vote, des responsables politiques proposent de rendre la participation obligatoire. Aux grands maux les grands remèdes… Du droit de vote au devoir de voter. Il s’agit de rappeler aux électeurs que le vote, en même temps qu’une responsabilité civique, fut un droit chèrement acquis. En toute logique, frapper les électeurs au portefeuille - c’est la sanction souvent proposée - devrait faire grimper de manière spectaculaire la participation. Paresse. Bulletin blanc. A ecouter. Les citoyens ont de bonnes raisons de ne pas voter. L’abstention est trop souvent prise comme une régression individualiste, sans que l’on prenne la peine d’en considérer les causes. Plutôt que de rendre obligatoire le vote, il serait plus utile d’entendre les raisons de la défiance. Par Thomas Amadieu et Nicolas Framont La moitié des électeurs se sont abstenus lors du premier tour des élections départementales le 22 mars.
Ce résultat donne encore une fois l’occasion à la classe politique de rappeler aux Français que voter est un devoir. Nous pensons qu’une telle proposition est le résultat d’une réflexion insuffisante sur les causes de l’abstention et signe une incapacité de la part de la classe politique à se remettre en question, tant elle est repliée sur elle-même. Ces propositions présupposent que l’abstention est une anomalie de la vie sociale, une pathologie individualiste et le signe d’une désintégration sociale.
Ensuite, de nombreuses affaires ont alimenté l’idée selon laquelle les élus seraient au-dessus des lois. Retrouver le goût de voter. L’abstention pourrait franchir un nouveau record aux élections départementales sur fond d’irrésistible progression du Front national. Et la possibilité de rendre le vote obligatoire a pris une nouvelle actualité depuis qu’elle a été présentée comme un remède à la crise démocratique par plusieurs personnalités proches du gouvernement. La situation actuelle est paradoxale. Nous vivons une forme d’emballement électoral.
Elections présidentielle et législatives en 2012, élections municipales et européennes en 2014, élections départementales et régionales en 2015, qui annoncent en 2017 le retour du cycle des élections présidentielle et législatives. En 2016, les partis désigneront leurs candidats et des primaires, sorte d’élection anticipée, auront lieu. Petites phrases et affrontements Mais cet emballement se produit alors que la société et le monde politique sont aux antipodes. Ce n’est pas par une nouvelle procédure que l’on pourra résoudre un éloignement grandissant. Logique présidentielle. Vote obligatoire: les Verts et la culture punitive de la République. C’est la corde au cou et en chemise de pénitent qu’on l’avoue. On partage le sentiment d’Alain Duhamel au sujet de la proposition formulée par le députe EELV François de Rugy : rendre le vote obligatoire, idée assortie de la promesse, dans les jours à venir, d’un dépôt de proposition loi par plusieurs députés écologistes.
Comme le dit le plus ancien éditorialiste de France : "Voter est un acte de liberté et doit être volontaire. On ne peut pas aller voter en rang, par quatre, en étant punis comme des mauvais élèves". François de Rugy et les Verts ont une culture punitive de la République. Les citoyens de Paris ont déjà commencé à l’apprendre depuis quelques semaines, constatant que la tendance maniaque à décréter le bien-être vert par la coercition hygiéniste peut se transmettre, d’écologistes à socialiste, à la vitesse de l’éclair. Chez François de Rugy et les verts, la démocratie, c’est une contrainte. "L'obligation d'aimer" Etrange message politique. Allons plus loin encore. Note-257.pdf. Aberkane - Vote obligatoire ? C'est non, point final ! Talleyrand : "Quand on a raison, on n'écrit pas quarante pages ! " Démontrer le caractère délirant du vote obligatoire ne prendra pas quarante, ni même dix pages.
Notre Constitution incarne une idée simple, qui est aussi un combat de tous les instants : ce n'est pas à la République de gouverner le peuple, c'est au peuple de gouverner la République. On ne prend pas toujours au sérieux les Cassandre pour qui, un jour, il faudra défendre cet axiome sacré. Et pourtant, quand le peuple devient l'obligé de son État, quand la créature asservit son maître, c'est le début du totalitarisme. Retour à la réalité : la République est la créature du peuple, et non l'inverse. Quand le peuple devient l'employé de la République, le rapport d'autorité naturel qui fait que l'homme est plus sacré que toutes ses créations est dangereusement remis en cause.
De même, les élus sont les employés du peuple, et la réciprocité n'est pas vraie. Surveillons nos surveillants 1. Vote obligatoire : «Ce n'est pas une bonne idée» pour Bayrou. 16 Avril 2015, 08h28 | MAJ : 16 Avril 2015, 09h47 «Le débat reste ouvert», selon François Hollande, et les avis sont partagés. Le président de la République estime que le vote obligatoire «fait partie des sujets que l'on aura à regarder». Cette question a été mise sur le devant de la scène, mercredi, par le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui a remis un rapport sur «l'engagement citoyen et l'appartenance républicaine». Le vote obligatoire fait partie des mesures préconisées. François Bayrou (MoDem) : «Ce n'est pas une très bonne idée.»
«Il y a deux choses à faire : prendre en compte le vote blanc et représenter tous les courants d'opinion qui ont bien le droit de l'être. François Fillon (UMP) : «Contraire à nos valeurs». QUESTION DU JOUR. Le oui sous condition de Chantal Jouanno (UDI). Gérard Larcher (UMP) : «Faut-il rendre obligatoire un droit ?» Les doutes de Michel Sapin (PS). > Venez débattre et poser vos questions sur nos forums ! Vote obligatoire, vote blanc: modernisons notre démocratie! Une lutte efficace contre l'abstention passe par l'introduction du vote obligatoire à toutes les élections.
En parallèle, il faudra comptabiliser le vote blanc dans les suffrages exprimés afin de donner plus de poids à cette «abstention civique». L'abstention est le fléau d'une démocratie représentative fondée sur le suffrage universel direct. Après une forte participation à la présidentielle 2012, elle s'est rappelée à notre mauvais souvenir lors des législatives (43% et 45% d'abstention aux deux tours) et encore plus fortement lors des partielles de l'an dernier. Et malheureusement, en ce début d'année 2014, près de 3 millions de nos concitoyens ne se sont pas inscrits sur les listes électorales alors qu'approchent les élections municipales puis européennes.
L'abstention aux secondes, qui frôlait les 60% en 2009, pourrait atteindre des records désolants. Les partis devront changer leurs campagnes Aller plus loin sur le vote blanc Plus de seconds tours, voire de nouvelles élections. Exclusif : la note de la Fondation Jean-Jaurès sur le vote obligatoire. Directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, le social-démocrate Gilles Finchelstein – longtemps fidèle de Lionel Jospin, aujourd'hui très proche de Manuel Valls - participe au titre de sa Fondation à la mission confiée par François Hollande à Claude Bartolone sur "L'engagement citoyen et le lien républicain".
Le président UMP du Sénat Gérard Larcher, également mandaté, explore les mêmes thèmes, mais de son côté. Vingt-sept parlementaires et deux Fondations – celle qu'anime Finchelstein et la Fondation pour l'innovation politique - travaillent pour Claude Bartolone, et avec lui. Remise de son rapport au chef de l'Etat : à la mi-avril. Longtemps hostile "à titre personnel" au principe du vote obligatoire, Gilles Finchelstein a révisé depuis son jugement : il pense, devant la crise de la société politique et l'ébranlement du modèle républicain, que c'est, pour la France, une piste intéressante. Dominique de Montvalon - leJDD.fr. Départementales 2015 : le vote obligatoire, une arme contre l'abstention... et contre le FN. A six jours des départementales, des élus PS, écologistes et Front national ont trouvé un terrain d'entente : le vote obligatoire. En remettant ce vieux débat sur le tapis, le député écologiste François de Rugy veut mettre les pieds dans le plat de l'abstention, qui s'annonce record dimanche.
Sa proposition de loi, déposée ce lundi à l'Assemblée nationale, vise à obliger les électeurs à se rendre aux urnes, sous peine d'une amende de 35 euros. Il souhaiterait que la mesure soit votée avant les élections de 2017. L'idée séduit bien au-delà de son camp. L'abstention arrange-t-elle les élus sortants ? Un FN affaibli par le vote obligatoire ? Pour le député EE-LV, le vote obligatoire ne bousculerait donc pas forcément les équilibres actuels mais il pourrait nuire à des élus installés depuis longtemps. A LIRE AUSSI >> Entre le FN et le PS, l'UMP appelle à l'abstention ou au vote blanc>> Mars 2014 : le FN et l'abstention font des ravages. Européennes, pour un vote obligatoire ! Aux élections européennes, plus de 56% des électeurs se sont abstenus.
Rarement sous la Ve République, les Français ne s’étaient aussi peu mobilisés pour un scrutin européen. Plus inquiétant encore, le vote Front national (FN) touche principalement les jeunes et les catégories les plus modestes. Election après élection, l’abstention ne cesse d’augmenter. Ainsi aura-t-on assisté, non pas à une «vague bleu Marine» ou à une «vague bleu UMP», mais bien à une immense vague blanche. En effet, les analyses réalisées sur les résultats agissent en trompe-l’œil. Si de plus en plus de nos concitoyens refusent de se rendre aux urnes, c’est qu’ils considèrent que leur vote ne sert à rien, que ça ne change rien, et que la vie politique ne répondra pas, quoi qu’ils expriment, à leurs attentes. Pour endiguer ce procédé mortifère, il est urgent de rendre le vote obligatoire à toutes les élections. Au demeurant, c’est ce que semblent penser plusieurs membres du gouvernement aujourd’hui en place.
Pinçon-Charlot: « Le vote obligatoire, une réforme potentiellement révolutionnaire ! « | Bibliothérapie. Les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot défendent avec vigueur le vote obligatoire, couplé avec le vote blanc. Pourquoi ? Parce que les catégories les plus modestes participent de moins en moins aux élections. Une proposition qui n'a rien d'absurde : le droit de vote est déjà une obligation dans plusieurs pays, dont la Belgique.
Alors qu'à 36,5%, l'abstention a battu des records dimanche au premier tour des municipales, en particulier dans les villes pauvres (voir la carte des 50 villes où la participation a été la plus faible), entretien avec la co-auteure de La violence des riches Monique Pinçon-Charlot : Vous défendez toujours le vote obligatoire? Bien sûr que nous défendons le vote obligatoire ! Quelque 82% des sénateurs et députés sont des cadres ou exercent des professions intellectuelles alors que cette catégorie ne représente que 13% de la population active. Nous sommes gouvernés par une oligarchie. Y a-t-il eu des propositions de loi dans ce sens ? Vote obligatoire : l'exemple belge. Plus de la moitié des Français favorables au vote obligatoire. Afin d'être publiée, votre note : - Doit se conformer à la législation en vigueur. En particulier et de manière non exhaustive sont proscrits : l'incitation à la haine raciale et à la discrimination, l'appel à la violence ; la diffamation, l'injure, l'insulte et la calomnie ; l'incitation au suicide, à l'anorexie, l'incitation à commettre des faits contraires à la loi ; les collages de textes soumis au droit d'auteur ou au copyright ; les sous-entendus racistes, homophobes, sexistes ainsi que les blagues stigmatisantes. - De plus, votre message doit respecter les règles de bienséance : être respectueux des internautes comme des journalistes de 20Minutes, ne pas être hors-sujet et ne pas tomber dans la vulgarité. - D'autre part, les messages publicitaires, postés en plusieurs exemplaires, rédigés en majuscules, contenant des liens vers des sites autres que 20Minutes ou trop longs seront supprimés.