VIDEO. Théorie de l'effondrement : "Complément d'enquête" imagine l'apocalypse à Paris... en 2029. Il est 7 heures du matin ce mercredi, dans un Paris désert.
"Complément d'enquête". Fin du monde : et si c'était sérieux ? - France 2 - 20 juin 2019 - En replay. La fin du monde n’a jamais été aussi proche… Date annoncée de "l’apocalypse" : 2030.
Et cette fois-ci, ce n’est pas une prophétie qui le dit, mais des scientifiques très sérieux. On les appelle les "collapsologues", du latin collapsus, qui signifie effondrement. A cause du réchauffement planétaire et de l’épuisement des ressources énergétiques, ils sont convaincus que nos sociétés sont condamnées à disparaître. Leur "star", c'est Pablo Servigne, un ingénieur agronome français qui multiplie les conférences.
Dans ses livres vendus à plus de 100 000 exemplaires, il démontre "scientifiquement" qu’il est déjà trop tard pour lancer la transition écologique et qu’il faut réfléchir à l’"après". Selon les collapsologues, les catastrophes naturelles vont se multiplier et les réfugiés climatiques déferler dans nos villes et campagnes.
La résilience dans les situations extrêmes. Le propos est d’illustrer la théorie de la résilience avec la biographie de Germaine Tillion.
Femme de lettres et ethnologue, figure majeure de la résistance, elle fut déportée au camp de Ravensbrück en 1943. De cette "expérience" terrible, elle écrit son premier texte sur le camp À la recherche de la vérité, contribution à un ouvrage collectif. Comment dés lors reprendre un développement après une telle agonie psychique ? On était en train de vivre normalement, et puis on subit un événement qu’on ne pouvait pas penser. L'impensable se produit. Dès le stade foetal apparaît une mémoire sans souvenirs que précèdent les traces de ce dont nous sommes issus.
Une conférence enregistrée en mai 2015. "Survivre ne suffit pas" : rencontre avec Emily St. John Mandel. Vivre ou survivre après la société de consommation : 4 scénarios à l'horizon 2050. Avec moins d'un dollar par jour : comment vivent-ils ? Aujourd'hui 1,2 milliard de personnes vivent avec l'équivalent d'un dollar par jour pour survivre.
Mais de cette pauvreté ne nous parvient bien souvent que des statistiques, vagues, lointaines et impersonnelles. © Centre Bophana Le réalisateur cambodgien Rithy Panh donne la parole à ces sans-voix avec le projet documentaire au long court intitulé One Dollar . Un dollar par jour, c'est le dénominateur commun à la série de portraits de ces hommes et de ces femmes défavorisés qui travaillent toute la journée pour subsister. Financé par le Centre de Ressources Audiovisuelles Bophana du Cambodge, One Dollar est un projet ambitieux, à la démarche presque ethnographique. Approche écologique de la perception visuelle / Revue Survivre… et vivre.
James J.
Gibson : Approche écologique de la perception visuelle (Éditions Dehors) / Revue Survivre… et vivre : une histoire (L’échappée) On sait que la vision est la voie royale de la perception. Au behaviorisme, qui réduit l’esprit à une fonction corporelle d’adaptation selon un mécanisme défini par le schéma classique stimulus-réaction, aux sciences cognitives qui ramènent le cerveau à un système de traitement de l’information, sur le modèle du comput , du calcul, avec, dans la version extrême du computationnalisme , la thèse d’un algorithme déterminé entre sensation et réaction, James Gibson oppose l’idée selon laquelle l’environnement est porteur de significations vitales pour les êtres vivants, et qui reflètent leurs actions virtuelles. C’est donc en particulier le cas pour la vision. La théorie de James Gibson a suscité de nombreux débats et ouvert la voie à de multiples recherches empiriques. Jacques Munier. Le survivalisme se modernise-t-il ?
Construire un abri en forêt, apprendre à chasser, à pêcher, à se passer d'électricité tout en développant sa capacité de survie.
Pourquoi ? Parce que la catastrophe est imminente. Qui sont les survivalistes, ces "élus des derniers temps" ? S’armer jusqu’aux dents, se cacher dans un bunker, y stocker des boîtes de conserve pour se prémunir d’une attaque nucléaire, voilà l’image caricaturale du survivalisme.
Toutefois, depuis quelques années, le mouvement tend à se diversifier au gré de l’évolution des peurs contemporaines. De plus, la pratique de la survie se popularise, comme en atteste la tenue en France du premier Salon du Survivalisme. Il reste pour autant difficile de chiffrer le nombre de survivalistes en France. Entretien avec Bertrand Vidal, sociologue à l’université Paul-Valéry-Montpellier 3. Entre 2008 et 2012, il a réalisé une thèse sur l’imaginaire des catastrophes dans les médias. Comment définiriez-vous le survivalisme ? La survie: quelle éthique ? Olivia Rosenthal, Mécanismes de survie en milieu hostile. Stratégies de survie. Et dans le cas d'une survie à plusieurs, quels sont les fondements et les limites de la solidarité?
A ces questions nos deux invités s'efforcent d'apporter des réponses, en rien définitives. L'un par le biais des récits de survie (classiques comme Alexandre Selkirk, le modèle de Robin Crusoé, mais aussi aventures vécues très contemporaines), l'autre par la fiction, en contant le quotidien de deux sœurs contraintes par une énigmatique catastrophe de retrouver des gestes, des savoir-faire de base, des modalités de partage, qui renouent avec des pratiques anciennes et remanient la hiérarchie des priorités. Avec nous aujourd'hui : Eric Milet, voyageur du désert, guide saharien pendant 25 ans, qui publie "Survivre", un recueil de textes et de témoignages sur les situations extrêmes, comment les négocie-t-on, comment on trouve en soi les ressources pour survivre, comment et pourquoi on raconte.