TS plan de cours notions PMO. Th3S3 Plan notions sur Proche et Moyen Orient. Th3S3 Le Proche et Moyen Orient en cartes. Quelles sont les différences entre sunnites et chiites ? Que viennent faire les questions religieuses dans la crise que traverse l'Irak ? Que recouvre la division entre chiites et sunnites ? Quelques clés pour y voir plus clair. Chiites-sunnites : une division historique La scission de ces deux courants de l’islam remonte à la mort du prophète Mahomet, en 632. Se pose alors la question du successeur le plus légitime pour diriger la communauté des croyants : les futurs chiites désignent Ali, gendre et fils spirituel de Mahomet, au nom des liens du sang ;les futurs sunnites désignent Abou Bakr, un homme ordinaire, compagnon de toujours de Mahomet, au nom du retour aux traditions tribales. Une majorité de musulmans soutiennent Abou Bakr, qui devient le premier calife. Cliquez ici pour ouvrir la carte en grand. « Le Moyen-Orient est la région la plus durablement touchée par la guerre de 1914-1918 »
Eugene Rogan est professeur d’histoire contemporaine du Moyen-Orient à l’université d’Oxford (Royaume-Uni). Il est l’auteur de Histoire des Arabes de 1500 à nos jours (Perrin, 2013). Israël, Palestine, Syrie, Liban… il explique l’impact qu’a eu le règlement de la première guerre mondiale. Pourquoi les puissances européennes ont-elles entrepris de dépecer l’Empire ottoman (1299-1923) alors que la guerre n’était pas terminée ? Eugene Rogan : Pour comprendre pourquoi, il faut remonter à la question d’Orient au XIXe siècle : les Européens étaient préoccupés par la préservation de l’Empire ottoman.
Leur crainte était que « l’homme malade de l’Europe » s’effondre, entraînant des conflits entre les puissances impériales européennes désireuses d’accéder aux territoires géostratégiques du Moyen-Orient. Comprendre la colonisation israélienne en cinq minutes. Comprendre la situation en Syrie en 6 minutes. Un demi-siècle de conflit à Jérusalem expliqué en cinq minutes. A relire, en lien avec l'actualité : Jérusalem, une ville divisée chargée de symboles. I - La vieille ville de Jérusalem, manifestation à grande échelle de rapports de force symboliques et réels Carte 1 : la vieille ville de Jérusalem Jérusalem, ville trois fois sainte Jérusalem est une ville-symbole pour les trois grands monothéismes, mais pas au même degré, selon, Frédéric Encel dans Géopolitique de Jérusalem (2012).
Pour les Chrétiens, Jérusalem revêt une dimension essentiellement spirituelle. Turcs, Syriens, Kurdes : en deux clics, comprenez qui est allié de qui au Proche-Orient. La bande de Gaza (2/2) : le dispositif de contrôle israélien. Depuis 1948, Palestiniens et Israéliens mènent une guerre territoriale et idéologique.
Israël déploie des moyens pour occuper et contrôler les Territoires palestiniens (la Cisjordanie et la bande de Gaza), pourtant sous autorité palestinienne depuis les accords d’Oslo. Contrairement au « régime de filtrage » en Cisjordanie qui se manifeste par une frontière fortement contrôlée, ponctuée de checkpoints, permettant certaines migrations des Palestiniens vers Israël (Parizot, 2009a), les Israéliens ont imposé depuis plus d’une dizaine d’années un régime de blocus et de « siège » (Filiu, 2018) pour la bande de Gaza. Comprendre la situation à Gaza en cartes. Iran - Etats-Unis : pourquoi le détroit d’Ormuz est-il stratégique ? Comprendre l’escalade de la violence entre l’Iran et les Etats-Unis depuis 2018, en six points.
La tension entre Washington et Téhéran n’a cessé de monter depuis le retrait américain de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien et le rétablissement des sanctions économiques.
Au fil des mois, leur bras de fer diplomatique et économique s’est mué en épisodes de plus en plus violents, jusqu’à l’assassinat, ordonné par Donald Trump, du chef des forces spéciales des gardiens de la révolution iraniens, Ghassem Soleimani, jeudi 2 janvier. Retour sur un an et demi d’escalade. 1. Les Etats-Unis se retirent de l’accord Alors que son prédécesseur, Barack Obama, avait tout fait pour améliorer les relations entre Washington et Téhéran, Donald Trump a sorti les Etats-Unis de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, le 8 mai 2018. 2. Bachar Al-Assad s’engage à poursuivre l’offensive en Syrie, l’ONU réitère ses appels au cessez-le-feu.
Porté par la reconquête de territoires et malgré les oppositions de la communauté internationale, Bachar Al-Assad ne compte pas mettre un terme à son offensive.
Le président syrien s’est engagé lundi 17 février à poursuivre son avancée dans le nord-ouest du pays pour « libérer » l’ultime grand bastion tenu par les djihadistes et les rebelles. Ses déclarations lors d’une allocution télévisée interviennent alors que les Nations unies (ONU) réitèrent leurs appels pour un cessez-le-feu dans la région d’Idlib et les territoires attenants, meurtris par les combats et les frappes aériennes. Depuis décembre, près de 900 000 personnes, en vaste majorité des femmes et des enfants, ont été déplacées, selon un nouveau bilan de l’ONU. « Ils sont traumatisés et forcés de dormir dehors par des températures glaciales car les camps (de déplacés) sont pleins. Les mères brûlent du plastique afin de réchauffer les enfants. Indéfectible allié russe Tensions entre Damas et Ankara.