Au Moyen-Orient, de nouvelles alliances dessinent un équilibre fragile. Au Moyen-Orient, de nouvelles alliances dessinent un équilibre fragile. Israël : l’ouverture par la CPI d’une enquête sur les territoires palestiniens provoque un séisme politique. Juridiquement, ce n’est qu’une officialisation de pure forme.
Politiquement, c’est un séisme. Fatou Bensouda a confirmé, mercredi 3 mars, l’ouverture d’une enquête pour les crimes commis, depuis juin 2014, dans les territoires palestiniens occupés. Peu de surprise en l’occurrence : la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) avait déjà annoncé, en décembre 2019, qu’elle conduirait une enquête. Mais elle avait au préalable demandé aux juges de se prononcer sur sa compétence territoriale. La Turquie d’Erdogan multiplie les fronts. Jamais autant qu’aujourd’hui la Turquie n’a été engagée dans tant d’opérations militaires en même temps.
L’armée turque est présente en Syrie, à la manœuvre en Libye, en perpétuelle incursion dans le nord de l’Irak. Ses navires attisent les tensions avec la Grèce et Chypre en Méditerranée, ses avions chasseurs volent quotidiennement en rase-mottes au-dessus des îles de la mer Egée. Récemment, le gouvernement a pris fait et cause pour l’Azerbaïdjan dans la guerre menée par cette ancienne république soviétique contre les indépendantistes arméniens pour le contrôle de la région du Haut-Karabakh, disant privilégier la solution de force aux pourparlers. Les drones et les frégates ont remplacé la diplomatie. « Israël entend élargir unilatéralement son territoire, confrontant l’UE à un vrai test de politique étrangère » Chronique.
Il y a quarante ans, l’Europe montrait la voie au Proche-Orient. Réunis en sommet à Venise les 12 et 13 juin 1980, les neuf chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique européenne (CEE) prenaient position dans le conflit israélo-palestinien. « Nous appelons le régime syrien et ses soutiens, notamment russes, à la cessation immédiate des hostilités » Tribune.
Neom, le rêve hollywoodien de Mohammed Ben Salman pour l’Arabie saoudite. Au Ritz-Carlton de Riyad, c’est jour d’avant-première.
En ce 24 octobre 2017, Mohammed Ben Salman, alias « MBS », inaugure le « Davos du désert ». Entre autres célébrités, Tony Blair, Nicolas Sarkozy ou Christine Lagarde ont répondu à l’invitation du prince saoudien. Le jeune héritier profite de la conférence pour dévoiler un projet titanesque : il s’apprête à faire ériger une mégalopole au nord-ouest du pays. « Mappemonde » : comment les Kurdes ont été abandonnés face à la Turquie.
Le conflit entre l’Iran et l’Arabie saoudite expliqué en 4 points. Après les attaques par drones contre des installations pétrolières du royaume saoudien, la possibilité d’un conflit direct avec l’Iran n’a jamais été aussi grande.
Comprendre l’escalade de la violence entre l’Iran et les Etats-Unis depuis 2018, en six points. La tension entre Washington et Téhéran n’a cessé de monter depuis le retrait américain de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien et le rétablissement des sanctions économiques.
Au fil des mois, leur bras de fer diplomatique et économique s’est mué en épisodes de plus en plus violents, jusqu’à l’assassinat, ordonné par Donald Trump, du chef des forces spéciales des gardiens de la révolution iraniens, Ghassem Soleimani, jeudi 2 janvier. Retour sur un an et demi d’escalade. 1. Les Etats-Unis se retirent de l’accord. Emmanuel Macron, médiateur en chef dans la crise entre l'Iran et les États-Unis. Iran : qui sont les gardiens de la révolution ? Offensive contre les Kurdes : la Turquie sous le feu des critiques.
Le Congrès américain a promis à la Turquie des sanctions “infernales” et “dévastatrices” si elle continue son offensive contre les Kurdes en Syrie, tandis que les grandes puissances européennes en appellent à l’ONU et que de nombreux pays arabes dénoncent l’attaque d’un “pays frère”.
Même Donald Trump, qui a facilité l’offensive turque en annonçant dimanche le retrait des troupes américaines du Nord-Est syrien, s’est risqué à mettre en garde Ankara, tout en formulant d’étranges accusations à l’égard des Kurdes, pourtant alliés à Washington dans la lutte contre l’État islamique en Syrie. “Les Kurdes se battent pour leurs terres, il faut que vous le compreniez”, a déclaré le président à la presse, selon The Hill. “Ils ne nous ont pas aidés en Normandie” pendant la Seconde Guerre mondiale, a-t-il ajouté, tout en nuançant : “Ceal étant dit, nous aimons les Kurdes.”
Syria war: 'World shrugs' as 103 civilians killed in 10 days. Image copyright AFP More than 100 people, including 26 children, have died in air strikes on hospitals, schools, markets and bakeries in north-west Syria in the past 10 days, a top UN official says.
Human rights chief Michelle Bachelet blamed the attacks in rebel-held areas on the government and its allies. But the attacks were met with "apparent international indifference", she said. Syria and its ally Russia have both denied targeting civilians in air strikes in the Idlib region. Speaking to reporters, Ms Bachelet criticised the "failure of leadership by the world's most powerful nations". The rising death toll in Idlib had been met with a "collective shrug" and the conflict had fallen off the international radar, while the UN Security Council was paralysed, she said. She said the civilian targets were unlikely to have been accidental and warned that those carrying out the attacks could be charged with war crimes.
What is happening in Syria? Media playback is unsupported on your device. The Iran Cables: Secret Documents Show How Tehran Wields Power in Iraq. In mid-October, with unrest swirling in Baghdad, a familiar visitor slipped quietly into the Iraqi capital.
The city had been under siege for weeks, as protesters marched in the streets, demanding an end to corruption and calling for the ouster of the prime minister, Adil Abdul Mahdi. In particular, they denounced the outsize influence of their neighbor Iran in Iraqi politics, burning Iranian flags and attacking an Iranian consulate. The visitor was there to restore order, but his presence highlighted the protesters’ biggest grievance: he was Maj. Gen. Qassim Suleimani, head of Iran’s powerful Quds Force, and he had come to persuade an ally in the Iraqi Parliament to help the prime minister hold onto his job. It was not the first time General Suleimani had been dispatched to Baghdad to do damage control. Vent de changement au Liban. “17 octobre”, un nouveau quotidien libanais voit le jour.
Parmi les initiatives organisées par les manifestants qui occupent les rues du Liban depuis le 17 octobre, le projet de lancer un journal vient d’être concrétisé. Intitulé 17 octobre, le premier numéro de ce nouveau quotidien est sorti jeudi 28 novembre. 17 octobre est le nom du journal qui vient de naître à Beyrouth, rapporte le site d’information libanais Al-Modon. Son titre fait référence à la date du déclenchement de l’insurrection populaire que vit le pays du Cèdre depuis plus de quarante jours. Le premier numéro rédigé par un groupe de journalistes militants est entièrement financé par des donations de particuliers. Seize pages de format tabloïd proposant des articles, des dessins et des photos.